Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— Tu as assez marché ? demanda le commissaire.

— Ouais ! La demoiselle a assez marché ! maugréa Laurent.

— Merci de m’avoir accompagnée ! dit-elle en le narguant. Vous êtes vraiment trop aimables…

— Arrête tes salamalecs !

— Je savais pas que le vocabulaire des poulets était aussi étendu ! D’habitude, c’est plutôt que faisiez-vous il y a quatre mois, entre vingt-heures et vingt-heures trois ?

Franck riait de bon cœur. Un peu malgré lui. Marianne s’approcha de Laurent, sourire aux lèvres.

— Vous, vous ne m’aimez pas beaucoup, pas vrai ?

— Je ne t’aime pas du tout, tu veux dire !

— Pourquoi ? Vous n’aimez pas les criminelles, c’est ça ? Je vous rappelle, monsieur le policier, que je suis ici parce que vous m’ordonnez d’assassiner froidement quelqu’un…

— On rentre, coupa Franck.

Ils regagnèrent la salle à manger, Marianne s’assit sur le billard.

— J’ai soif ! Vous auriez pas un truc bien sucré et plein de calories dans votre frigo ?

Franck disparut dans la cuisine quelques instants, puis revint avec quatre canettes de coca. Il les distribua puis s’installa à côté de Marianne.

— Vous me donnerez un flingue ou il faudra que je le bute à mains nues ? lâcha-t-elle soudain. Faudra que je le tue rapidement ou que je le fasse souffrir ? Avec un flingue, ça irait plus vite… À mains nues, il me faudra plus de temps.

Trois visages un peu choqués convergèrent vers elle. Elle alluma une cigarette. Personne ne répondit. Franck la fixait avec une sorte de désolation.

— Ça vous dérange ce genre de questions ? Et moi ? Vous avez pensé à ce que je ressens ? Vous croyez que je me réjouis d’avoir à tuer quelqu’un que je connais même pas ?

— C’est le contrat, rappela Franck.

— Ouais ! C’est le contrat ! répéta-t-elle. Vas-y, Marianne, massacre un innocent ! Comme ça, les flics resteront propres sur eux, tandis que toi, tu auras du sang plein les mains !

— Tu as déjà du sang plein les mains, fit remarquer Laurent qui s’était affalé près de la Fouine.

— C’est vrai, admit-elle. Et vous, monsieur le policier, avez-vous du sang sur les mains ?

— Non. Parce que moi, je n’ai tué que par légitime défense. Contrairement à toi.

— Ah oui ? Moi j’ai tiré sur deux flics qui allaient me descendre.

— Tu oublies le vieux que tu avais attaché sur une chaise… La gardienne que tu as défigurée…

— Ça suffit, dit Franck en se levant. Marianne, tu remontes dans ta chambre.

— Ouais ! Je vais être une petite criminelle bien sage, monsieur le commissaire !

Tu es à nouveau sur la mauvaise pente, Marianne. Contrôle-toi. Elle avait tant de mal à endosser ce rôle qu’elle avait elle-même écrit. Elle tremblait légèrement, prémices de problèmes sérieux. Une faim d’héroïne subite. Foudroyante. Pas maintenant, putain !

Franck l’attrapa par un bras, elle se dégagea brutalement, comme si elle avait reçu une châtaigne.

— Me touche pas !

Ils remontèrent à l’étage. Dans la chambre, elle s’effondra sur le matelas, le nez dans l’oreiller. Le lit s’affaissa un peu. Il venait de s’asseoir dessus. Elle ne contrôlait plus ses nerfs.

— Dégage !

— Ne me parle pas comme ça, Marianne, ordonna-t-il d’un ton poli.

Elle se retourna et planta son regard dans le sien comme un piolet dans la glace.

— Je te parle comme je veux ! Tu crois que tu m’impressionnes avec tes grands airs ?

— Je commence à comprendre ton problème. Je l’avais lu dans ton dossier, mais…

— De quoi tu parles, bordel ?!

— Je parle de tes accès incontrôlés de violence. Tu ne sais pas maîtriser tes émotions.

— Vous ne savez rien de moi, commissaire, murmura-t-elle avec une voix qui vibrait de menace. Mais vous allez apprendre à me connaître… À me connaître vraiment…

— Je n’en aurai pas le loisir, Marianne. Et tant mieux. Parce que je pense que tu ne gagnes pas à être connue.

Les yeux de Marianne se fermèrent un peu. Comme ceux du félin avant l’attaque.

— Pour qui tu te prends ? vociféra-t-elle. Tu crois que tu vaux mieux que moi ? Tu aurais pas tenu deux jours en taule ! Avec tes chemises blanches impeccables et ton air de Golden boy !

— Toi aussi, tu me connais mal. Et je n’ai aucune raison d’aller en prison. Je ne suis pas un meurtrier… Contrairement à toi. Je te rappelle que c’est pour ça que je t’ai choisie. Mais je commence à me demander si je n’aurais pas dû donner cette chance à une autre.

Il se leva. Elle fulminait de colère. Poings et mâchoires contractés.

— Va te faire foutre ! hurla-t-elle. Tuer n’est pas une chance !

— En l’occurrence, si… Tu devrais te reposer, Marianne. Te reposer et te calmer.

— Et toi, tu devrais sortir de cette chambre avant que je perde vraiment mon calme…

Elle empoigna un bouquin qui traînait sur le chevet. Mais il ferma la porte à temps.

Marianne frappa violemment son oreiller. Puis elle baissa sa garde, se laissant doucement dévorer de l’intérieur.

Daniel, mon amour, je ne vais pas bien. Je suis prisonnière. Encore et toujours prisonnière.

Sauf que ce n’est plus toi qui détiens les clefs de mon enfer…

Vendredi 1 erjuillet — Bureau du commandant Werner — 17 h 45

Un poignet attaché à la chaise, Daniel fixait la moquette immonde sous ses pieds. Werner l’avait laissé mijoter en cellule pendant de longues heures. Pour lui permettre de réfléchir, soi-disant. Dur de se retrouver du mauvais côté des barreaux. Un cauchemar qu’il avait fait des centaines de fois. Mais la réalité était bien plus cruelle que la pire de ses errances nocturnes. Se soumettre à la fouille à corps… Quelques minutes pendant lesquelles il avait réalisé les humiliations qu’il avait lui-même infligées des années durant à des centaines de détenus. Sauf que lui était innocent. Ou presque. Son seul crime était d’aimer une meurtrière. Et d’avoir transgressé les lois de la grande famille pénitentiaire. Comme bien d’autres avant lui.

Werner lui offrit un gobelet de café.

— Buvez ça, monsieur Bachmann… Vous semblez en avoir besoin…

Daniel le dévisagea avec une sorte de perdition dans les yeux. Werner s’assit en face tandis que le lieutenant Pertuis avait posé ses doigts sur le clavier, guettant les aveux avec impatience.

— Bien, attaqua le commandant. Avez-vous réfléchi ? Avez-vous des choses à nous dire ?

— Je n’ai pas aidé Marianne à s’évader, rappela Daniel d’une voix lasse.

— Donc, ce pistolet est entré tout seul dans la chambre, c’est bien ça ?

— Écoutez, monsieur… Je suis venu la voir mercredi, c’est vrai. Je lui ai donné ses affaires, tout ce qu’il y avait dans sa cellule… Mais pas cette arme. Et puis, si elle avait eu le flingue mercredi, elle n’aurait pas attendu jeudi pour s’enfuir, non ?

— Elle se sentait peut-être encore trop faible… Ou alors, elle attendait seulement le moment propice… Je vous rappelle que vous avez été sa seule visite.

— Ce n’est pas moi, dit-il simplement. Vous commettez une erreur…

Werner aspira son café d’une manière répugnante.

— Nous sommes en train de perquisitionner votre bureau ainsi que la cellule de Gréville.

— Vous n’y trouverez rien…

— Et à votre domicile ?

Daniel le considéra avec stupeur.

— Chez moi ? Non, rien non plus… Je ne sais même pas ce que vous espérez trouver, de toute façon ! Vous n’allez tout de même pas mêler ma femme et mes enfants à ça ?

— J’ai déjà cinq hommes sur place, révéla Werner.

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