Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— On verra plus tard. Pour le moment, je crois que tu as surtout besoin de dormir.

— J’aime pas dormir la journée…

Il se mit à sourire de son air un peu capricieux.

— C’est pour quand ? questionna-t-elle soudain.

— Je ne sais pas encore. Quelques jours, je pense.

— Pourquoi vous ne me dites pas qui c’est ?

— À quoi ça servirait ?

— À me préparer… À me faire à l’idée… Vous avez peur que je m’échappe avec l’info, pas vrai ?

— J’espère que tu ne t’échapperas pas, rétorqua-t-il d’un ton plus dur. Je n’aimerais pas être obligé de…

— De me tuer ? Ça vous ferait quoi ?

Il posa la main sur la poignée de la porte, la regarda bien en face. Dommage, la matinée avait si bien commencé.

— Rien, jura-t-il froidement. Ce serait juste un échec. Du travail pour rien.

Elle baissa les yeux.

— Moi non plus, ça ne me ferait ni chaud ni froid de vous tuer…

La porte claqua, Marianne resta figée dans ses draps.

— Tu mens, sale flic ! chuchota-t-elle en fixant le plafond. On ne peut pas tuer sans émotion…

*

Maison d’arrêt de S. — 9 h 15 — Bureau des surveillantes

— J’arrive pas encore à y croire, murmura Justine en tournant la cuiller dans son café.

Daniel s’installa en face d’elle.

— Moi non plus, avoua-t-il.

— Tu es heureux, n’est-ce pas ?

— Heureux n’est pas le mot, Justine… Un détenu qui s’évade, c’est une cible potentielle. J’ai… J’ai peur que les flics la retrouvent et l’abattent.

— Je suis sûre qu’elle va s’en sortir ! ajouta Justine en prenant sa main dans la sienne.

— Je l’espère… Mais elle était si mal en point, à l’hosto…

La sonnerie du téléphone les interrompit. La surveillante décrocha.

— L’accueil… Il y a deux flics qui désirent te rencontrer. Sans doute au sujet de Marianne.

— Sans doute… Tu les feras passer dans mon bureau, s’il te plaît ?

Il s’enferma dans sa tanière, fuma une cigarette devant la fenêtre. Je t’en prie, Marianne, ne te fais pas reprendre… Ne meurs pas…

Il n’avait pas fermé l’œil de la nuit, oscillant entre espoir et angoisse, joie et manque. Il ne la reverrait sans doute jamais. Si elle s’en sortait, elle quitterait le pays. Il le souhaitait plus que tout au monde, même si l’idée de ne plus jamais la voir lui crevait le cœur.

Justine frappa puis entra avec deux policiers en civil.

— Bonjour, messieurs, dit Daniel. Asseyez-vous, je vous en prie…

Il passa derrière son bureau, les deux hommes s’installèrent en face. Le plus âgé prit la parole.

— Je suis le commandant Werner. Voici le lieutenant Pertuis. Comme vous vous en doutez, nous venons vous voir au sujet de Marianne de Gréville…

— J’ai appris qu’elle s’était enfuie de l’hôpital, en effet. Je vous écoute, messieurs…

— Pourriez-vous nous expliquer la raison de son transfert à l’hôpital ?

— Avant-hier soir, le médecin-chef a décidé que son état nécessitait une hospitalisation…

— Pour quelle raison ?

— Disons que… Mardi, elle a tué accidentellement une surveillante…

Accidentellement ? Vous êtes sûr ? Si j’ai bien lu le rapport de police, Gréville était en train d’étrangler une autre surveillante lorsque madame Delbec est intervenue. Ce qui lui a valu le coup fatal.

— Non, ce n’est pas le coup qui lui a été fatal. Comme…

— Peu importe. De toute façon, ce n’est pas le premier meurtre commis par cette fille.

Daniel prit une cigarette.

— Je préfère que vous ne fumiez pas, indiqua Werner. La fumée me gêne.

Daniel soupira, remit la clope dans le paquet.

— Merci, monsieur Bachmann. Que s’est-il passé après le meurtre de cette surveillante ?

— J’ai conduit moi-même Marianne de Gréville au quartier disciplinaire.

— Elle allait bien, à ce moment-là, non ?

— Oui… Enfin, pas trop, car la semaine dernière, elle s’est fait attaquer par d’autres détenues dans les douches.

— Mais ce n’est pas ce qui a nécessité son hospitalisation dans la nuit de mardi, n’est-ce pas ?

— Non, en effet. Disons que…

Il ne savait pas trop comment leur avouer la vérité. Si sordide. Werner décida de l’aider.

— Je suppose que les gardiens ont voulu se venger, n’est-ce pas ? Vous avez participé à cette expédition punitive, monsieur Bachmann ?

— Non ! Jamais de la vie ! Je ne suis pas pour ces méthodes… Mais je n’étais pas à l’étage quand ils sont arrivés… J’étais à l’infirmerie avec une détenue en crise de manque.

— Il n’y avait personne à l’étage ?

— Si, il y avait Justine… Justine Féraud.

Pertuis notait tout sur un calepin avec l’application d’un écolier. Tout juste s’il ne tirait pas la langue.

— Madame Féraud ne s’est pas interposée ?

— Si, mais elle n’a rien pu faire. Quand je suis revenu de l’infirmerie, je ne l’ai pas trouvée, ça m’a inquiété… Alors, je suis descendu au cachot et je les ai arrêtés… J’ai appelé le toubib qui a jugé que Marianne devait être transférée. De toute urgence.

— C’est vous qui l’avez escortée ?

— Oui. Je suis monté dans le camion des pompiers jusqu’à l’hôpital.

— Les pompiers ont déclaré que vous n’aviez pas menotté la détenue. Est-ce exact, monsieur ?

Daniel resta stupéfait. Ils avaient déjà interrogé les pompiers. Avant de venir le voir, lui.

— Oui, c’est exact…

— Pourtant, n’est-ce pas la procédure obligatoire en cas de transfert ?

— Je vous signale qu’elle ne s’est pas évadée pendant le transfert ! rétorqua le chef en jouant nerveusement avec une boîte d’allumettes.

— Répondez à la question, je vous prie.

— Oui, c’est la procédure. Mais j’ai pensé que Marianne était bien trop amochée pour représenter le moindre danger…

— Vous avez pensé ? répéta le flic avec un sourire avarié. Pourtant, il me semble que Gréville est la détenue la plus dangereuse de cette prison. Sans parler qu’elle venait d’assassiner une de vos collègues !

— Elle était à moitié dans le coma, elle ne risquait pas de se montrer dangereuse !

— Bien sûr, monsieur Bachmann, je comprends. Et ensuite ?

— Elle a été prise en charge par le personnel des urgences et les policiers sont arrivés pour la relève… Comme elle devait passer au moins la nuit à l’hôpital, c’est la règle… Moi, je suis revenu ici.

— D’accord… Et ensuite ? Avez-vous revu Marianne de Gréville après son admission aux urgences ?

— Le lendemain, je me suis rendu à l’hôpital pour lui apporter ses affaires personnelles.

— Est-ce la règle, là aussi ?

— Oui, affirma Daniel d’un ton cinglant. Le directeur m’avait annoncé qu’elle ne reviendrait pas chez nous. Qu’elle serait transférée à la centrale de P. Alors, j’ai vidé sa cellule et je lui amené ses affaires.

— Êtes-vous resté longtemps dans sa chambre ?

Daniel déboutonna le col de sa chemise. L’impression étrange qu’une corde se lovait lentement autour de son cou.

— Je suis resté un moment, oui.

— Un moment ? Soyez plus précis, monsieur Bachmann.

— Mais je sais plus ! s’exclama Daniel. Peut-être une heure… Quelle importance ?

Werner se mit à sourire.

— Vous n’avez pas la notion du temps. Vous êtes resté dans la chambre près de deux heures.

Daniel avala le contenu d’un verre d’eau qui traînait sur son bureau.

— Puisque vous le savez, pourquoi me poser la question ?

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