Karine Giébel - Purgatoire des innocents

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel - Purgatoire des innocents» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2013, ISBN: 2013, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Purgatoire des innocents: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Purgatoire des innocents»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux. Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois trouver une planque où il pourra reprendre des forces.
Je m'appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là… Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer. Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit… « Fascinant. »
Sud-Ouest

Purgatoire des innocents — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Purgatoire des innocents», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Au fait, ma colombe, est-ce que tu sais qui est Raphaël ?

Elle le regarde sans comprendre.

— Est-ce que tu sais quel métier il exerce ?

— Oui. Il est vétérinaire.

Papa éclate de rire et s’installe sur le lit d’Aurélie.

— Vétérinaire ?! C’est lui qui t’a dit ça ?

— Oui.

— Foutaises !

Jessica fronce les sourcils.

— Ce sale type est un voleur, ma chérie. Un braqueur de banques et de bijouteries, sorti de prison l’an dernier ! Ça t’en bouche un coin, n’est-ce pas ?… Et son frangin, idem. Ils sont tous les deux des criminels recherchés par la police.

Jessica semble sous le choc. Stupéfaite. Mais, l’instant d’après, elle riposte.

— Et alors ? Vous aussi, vous êtes un criminel !

Aussitôt, elle regrette ses paroles. Arrivera-t-elle, un jour, à se contrôler ?

Le sourire de papa s’élargit. Le dressage n’est pas terminé, ce qui n’est pas pour lui déplaire.

— Exact, ma colombe. Moi aussi, je suis un criminel. Tu sais combien de meurtres j’ai à mon actif ?

Jessica préférerait ne pas savoir, bien sûr. Mais il se fait une joie de lui annoncer son morbide palmarès.

— Treize.

Elle frissonne, se mord la lèvre.

— Et le chiffre treize porte malheur, à ce qu’il paraît. Alors, il va vite falloir que j’arrondisse à quatorze. Mais tu ne seras pas la suivante, rassure-toi. Le suivant, ce sera un des deux abrutis qui végètent dans la pièce d’à côté !

Il pose une main sur son bras nu, elle frémit une nouvelle fois.

— C’était très bien, hier soir. Mais il va falloir que je t’apprenne d’autres choses… On va franchir une nouvelle étape.

— Je veux bien apprendre, murmure Jessica avec un regard qu’elle voudrait soumis.

Et un haut-le-cœur.

— Tu es parfaite, conclut papa. En attendant, tu vas prendre ta douche, d’accord ?

— D’accord, monsieur.

— Je t’accompagne, ma colombe.

*

Une heure plus tard, papa entre dans la pièce d’à côté. Ni sandwich, ni bouteille d’eau.

Il vient juste pour le plaisir des yeux.

William le considère avec un regard venimeux.

Tu viens de prendre ton pied pendant une heure et tu en veux encore ?

— Alors, fiston, comment va notre cow-boy de série B, ce matin ?

Le jeune homme ne prend pas la peine de répondre. Il continue simplement à caresser les cheveux de son frère, un peu machinalement.

— Pas terrible, à ce qu’on dirait ! poursuit Patrick. Avertis-moi quand il sera rôti à point !

Ne pas l’insulter. Ne pas le provoquer.

Plutôt tenter le tout pour le tout pour obtenir de l’aide.

— Il m’a dit le nom du fourgue, rappelle William. Celui qui a commandité le braquage.

— Vraiment ? Je t’écoute…

— Soignez-le d’abord. Donnez-lui de l’eau et des médicaments.

— S’il veut être sauvé, il doit se confesser lui-même, mon fils ! professe papa avec un signe de croix.

— Il ne peut plus parler ! rugit William.

— Comme c’est triste… Ça va me manquer de discuter avec lui, tu peux pas savoir !

— Si tu veux ton blé, faut le soigner ! s’entête le jeune homme.

Papa s’accroupit, armé de son sourire satanique.

— Voyons, fiston, tu délires ! Mon blé, c’est Sandra qui va me le ramener dès ce soir… Deux cent mille euros, finalement, ça me suffira. En me filant cette information, tu as jeté tous tes atouts dans la partie, mon petit gars. Et maintenant, tu as les mains vides. Tu n’as plus rien… Juste tes yeux pour pleurer.

— Je vous propose bien plus que deux cent mille ! s’acharne William.

— Pas intéressé, Will . Désolé ! Je préfère voir agoniser ton frère… Ça vaut tout l’or du monde.

*

Le commissaire passe un jean, un polo, enfile ses chaussures.

Sandra est immobile, près du radiateur où il l’a menottée.

« Il ne faudrait pas que vous me faussiez compagnie, chère madame ! J’ai tellement hâte d’entendre votre histoire… »

Puis il disparaît quelques instants dans la cuisine, en revient avec une tasse de café.

Il s’installe confortablement dans le canapé, face à sa prisonnière.

— Bien, si vous soulagiez votre conscience, maintenant ? propose-t-il.

— Vous n’avez pas le droit de me garder ici ! s’exclame Sandra.

— Je ne vous garderai pas ici, rassurez-vous. Nous irons ensemble au commissariat dès que vous m’aurez dit ce que je veux savoir.

— Je n’irai nulle part et je n’ai rien à vous dire.

Le commissaire sirote tranquillement son café.

— Raphaël est chez vous, c’est bien ça ?

Dans la tête de la jeune femme règne un chaos terrifiant. Les cadavres enterrés dans la propriété, Jessica, Raphaël et William, les bijoux du casse… !

Alors, elle décide de se taire. De ne plus prononcer un seul mot à compter de cette seconde.

Le flic s’empare de son sac à main, le vide entièrement sur la table de la salle à manger. Il ne contient pas grand-chose : un trousseau de clefs, un portefeuille, un porte-monnaie… Il ouvre le portefeuille, reste perplexe.

— Vous n’avez pas de papiers ?

Sandra est aussi surprise que lui. Où sont donc passés sa carte d’identité, son permis de conduire, les papiers de la voiture, son chéquier, sa carte bleue… ?

Elle réalise alors que seul Patrick a pu les retirer de son sac avant son départ. Ne s’étant servi que du liquide qu’il lui a confié, elle ne s’en était même pas aperçue.

Il se doutait donc de quelque chose, subodorant un piège tendu par les deux frères.

Mais il s’est bien gardé de lui en parler.

Pour ne pas l’effrayer, sans doute.

— Je vous ai posé une question, rappelle le flic.

Elle refuse toujours d’ouvrir la bouche. Alors, il retourne s’asseoir et termine son café.

— Raphaël ne vous a pas envoyée ici par hasard, poursuit-il comme s’il se parlait à lui-même. S’il vous a donné mon adresse, c’est qu’il veut que je le retrouve… Et pour qu’un mec comme lui mette la police sur ses traces, c’est qu’il a une bonne raison. D’ailleurs, d’après ce que vous m’avez dit, c’est votre mari qui devait venir. Pas vous.

Sandra secoue doucement la tête, complètement abasourdie.

Elle vient de tomber dans la fosse aux lions. Aucune issue possible.

— Pourquoi Raphaël vous a-t-il envoyée ici, madame ? Pourquoi veut-il que je le retrouve ? Logiquement, c’est qu’il court un danger pire que la taule. Et ça… c’est bigrement étonnant !

Face au silence de son interlocutrice, le flic s’impatiente.

— Très bien… Je vois que vous avez décidé d’aggraver votre cas, Sandra. Mais je vais trouver tout seul, ne vous en faites pas !

Il étudie à nouveau le contenu du sac, cherchant désespérément un indice lui permettant d’identifier cette femme. Si seulement il avait écouté plus attentivement son nom ! Si seulement le mistral violent n’avait pas brouillé sa voix dans l’interphone…

Il espère trouver une clef de voiture, pour pouvoir la percer à jour grâce aux plaques d’immatriculation. Mais les seules clefs sont visiblement celles d’une maison ou d’un appartement.

— Vous êtes venue à pied ou quoi ?

Face au mutisme de sa prisonnière, il décide d’enclencher la seconde. Il la prend par les épaules, la secoue un peu rudement.

— Je vous conseille de vous mettre à table ! Parce que vous êtes dans la merde et que si vous ne m’aidez pas, je vais me faire un plaisir de vous y enfoncer jusqu’au cou ! C’est clair ?

Sandra soutient son regard. Ce qu’il lit au fond de ces yeux verts le surprend. L’impressionne, même.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Purgatoire des innocents»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Purgatoire des innocents» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Purgatoire des innocents»

Обсуждение, отзывы о книге «Purgatoire des innocents» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x