Karine Giébel - Purgatoire des innocents

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Purgatoire des innocents: краткое содержание, описание и аннотация

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Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux. Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois trouver une planque où il pourra reprendre des forces.
Je m'appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là… Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer. Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit… « Fascinant. »
Sud-Ouest

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*

En guise de déjeuner, Sandra a eu droit à un sandwich au jambon accompagné d’une petite bouteille d’eau.

Comme Jessica.

« Désolé chère inconnue, mais le micro-ondes est en panne ! » a ironisé le lieutenant.

La geôle vitrée pue le renfermé et la transpiration.

Regarder le sandwich lui file la nausée.

« Passer votre vie enfermée dans une cellule telle que celle-là, ou presque, voilà ce qui vous attend ! » a renchéri le commissaire.

Sandra n’y croit pas.

Elle tape du poing sur la cloison en Plexiglas, un homme en tenue ne tarde pas à se présenter.

— Je veux parler au commissaire Lefèbvre, annonce-t-elle.

— Je vais le chercher.

Le policier disparaît, Sandra tourne en rond dans sa cage.

Pourvu qu’elle ne commette pas d’erreur !

Alors, qu’est-ce qu’il fout, ce putain de flic ?

Elle se rassoit sur le banc, ayant compris qu’il va la faire attendre…

*

Raphaël a bu un demi-litre d’eau d’un trait.

Il passe la bouteille à William qui en fait autant.

— Et les médocs ?

— Quand tu auras téléphoné, répond papa en lui montrant la boîte.

— Non, maintenant.

Patrick sourit et fait disparaître l’aspirine dans la poche de son pantalon.

— Comme tu voudras, champion, soupire-t-il. C’est toi qui souffres, après tout… Et de toute façon, Sandra ne tardera plus à revenir.

— Si tu le dis…

— Me cherche pas trop, prévient Patrick. Sinon, tu vas entendre hurler ta petite copine.

— J’ai pas de petite copine, riposte le braqueur. Et je sais comment tu fonctionnes : que je téléphone ou pas, son sort est jeté. Tu n’as pas besoin de prétexte pour torturer les gens. Alors, je vois pas pourquoi je te faciliterais la vie.

Papa pose l’aspirine sur le rebord de la fenêtre, pile en face du braqueur.

— Je te laisse réfléchir, Einstein. À toi de voir. Si tu changes d’avis, appelle-moi. Je ne serai pas loin.

La porte claque à nouveau, celle de la pièce d’à côté s’ouvre.

Il ne se passe pas une minute avant que Jessica se mette à hurler.

Raphaël serre les mâchoires.

Aura-t-il encore longtemps la force de supporter ce bras de fer ?

*

— Qu’est-ce que vous voulez ? demande Lefèbvre en ouvrant la porte de la cellule.

— Finalement, je souhaite qu’on prévienne quelqu’un.

Le commissaire hoche le menton.

— Qui ?

— Mon oncle.

Il sort un calepin et un stylo de la poche de sa veste, prend note.

— Son identité, je vous prie.

Sandra hésite.

Lui sauver la mise, une fois encore.

Ça signifie condamner à mort Raphaël, son frère. Et Jessica. Une douleur étrange lui serre le cœur.

Ne me trahis jamais. Jamais, tu entends ?

Oui, elle entend. Cette voix qu’elle ne peut fuir. Comme s’il tirait à cet instant précis sur les chaînes qu’il a enroulées autour de sa gorge il y a tant d’années. Et qui l’étranglent lentement.

— Alors ? s’impatiente le commissaire.

— Patrick Lesage.

— Son numéro de téléphone ?

— Il n’a pas de fixe. Son portable, c’est le 06 11…

Lefèbvre relève la tête.

— Je vous écoute !

— Attendez…

Sandra se concentre pour se remémorer le numéro du second portable que papa a gardé avec lui. Et qu’il lui a demandé d’apprendre par cœur.

Portable intraçable , comme celui qu’il lui a donné.

— 06 11 11 01 12.

— Vous n’avez pas l’air très sûre de vous, souligne Lefèbvre.

— Si, c’est ça, je m’en souviens maintenant.

Le flic note le numéro.

— Je vais demander à ce qu’on le prévienne de votre garde à vue.

Sandra ne songe pas à le remercier, il referme la porte et disparaît dans les étages.

Elle retourne sur son banc, soudain vidée de toute énergie.

Au moins, il sera au courant. Et fera le ménage.

Raphaël va mourir.

Une femme le pleure déjà.

*

Elle l’appelle au secours. D’une voix de plus en plus faible.

Alors, Raphaël hoche la tête. Et William, qui n’attendait que ça, se met à hurler.

— Arrête, on va téléphoner !… Arrête ça, putain !

Les cris cessent enfin. S’ensuivent les gémissements. Une porte qui claque, une autre qui s’ouvre.

— Vous m’avez parlé ? demande papa d’un ton désinvolte.

— C’est bon ! crache William. On va le passer ton appel de merde !

— Parle-moi sur un autre ton, fiston. D’accord ?

William voudrait lui répondre. Mais ce type a quelque chose de si effrayant dans les yeux… Une totale absence de compassion.

Content d’avoir repris la main, Patrick tend le portable à Raphaël. Le braqueur refuse de le prendre.

— Aspirine, dit-il simplement.

— Allons, champion, me prends pas pour un con, je t’en prie.

— J’ai pas envie que tu continues à martyriser la petite. Alors, je vais le passer ton putain de coup de fil. Mais donne-moi d’abord le médoc… Parce que… Je sais pas si… je vais tenir le… choc.

— OK, soupire Patrick.

Il disparaît dans la salle de bains quelques instants, revient avec un verre d’eau dans lequel il fait dissoudre un comprimé effervescent.

Raphaël ayant totalement perdu l’usage de sa main libre, c’est William qui l’aide à boire le médicament.

William, aussi, qui compose le numéro et tient le combiné.

— Salut Pierre. C’est moi.

— Salut Raph… T’as une drôle de voix ! T’es malade ?

— Je suis pas au mieux de ma forme… Mais rien de grave, t’en fais pas. Dis-moi, est-ce qu’une nana est passée prendre l’argent ?

— Une nana ?

— Ouais… Sandra. C’est la femme de l’ami qui devait venir.

— J’ai vu personne, fils. Alors que j’attends depuis trois jours sans sortir de chez moi !

— Elle aurait dû venir ce matin…

— Ben elle est pas venue. Je dois l’attendre encore ?

— Oui. Elle devrait se pointer aujourd’hui…

— D’accord, je bouge pas.

— Merci, Pierrot.

William tend le portable à Patrick. Qui encaisse la nouvelle en silence.

— Faut jamais faire confiance aux gonzesses, envoie Raphaël. Tu sais pas ça à ton âge, papa ?

CHAPITRE 61

Ils ont déjà commencé à chercher tous les Patrick Lesage de France et d’outre-mer.

Mais c’est un patronyme plutôt répandu.

— Bon, j’appelle ? demande le capitaine.

— Je m’en charge, répond Lefèbvre. Je suis le seul à connaître la voix d’Orgione. On ne sait jamais…

Il compose le numéro, met le haut-parleur. Dès la seconde sonnerie, un homme décroche.

— Oui ?

— J’aimerais parler à Patrick Lesage, s’il vous plaît.

Un court silence suit cette demande.

— C’est moi, répond enfin l’homme.

— Vous êtes Patrick Lesage ?

— Oui, c’est moi. Qu’est-ce que vous me voulez ?

— Je suis le commissaire Pierre Lefèbvre, police judiciaire. Je vous appelle sur demande de votre nièce, Sandra. Pour vous informer qu’elle se trouve dans nos locaux, à Marseille. Elle est en garde à vue.

Le commissaire attend sa réaction avant de poser sa première question.

Mais il n’en aura pas le temps : l’homme vient de raccrocher.

— Et merde ! s’emporte le flic. J’aime pas ça du tout !

— C’était Orgione ? interroge le capitaine.

— Non, mais je ne comprends pas pourquoi ce type a raccroché aussi vite… Il n’a même pas voulu savoir pourquoi elle était ici !

— Peut-être parce qu’il le sait déjà, suggère le capitaine.

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