Frédéric Dard - Fais pas dans le porno...

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Fais pas dans le porno...: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici un San-Antonio d'horreur.
Mon premier.
Pourquoi ai-je tant attendu avant d'aborder ce genre délicat?
Mystère.
Car enfin, l'horreur, je sais ce que c'est.
Chaque fois que, rentrant de voyage, je trouve un mètre de courrier sur mon bureau, ou que ma petite bonne portugaise laisse brûler le gratin de cardons, ou encore que je me trouve dans un banquet aux côtés d'un vieux gland surdécoré, l'horreur me livre toutes ses sensations fortes.
Eh bien, malgré ma connaissance approfondie de la question, j'hésitais à plonger. Mais maintenant, c'est fait.
Et tu vas voir comme!
Pour mettre le paquet, j'ai mis le paquet!
Si tu trouves que c'est trop, va m'attendre dans le prochain.
Tu le trouveras à ta mesure car ce sera une histoire de cons.

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— J’ai une idée.

— Disez-la-nous! exhorte l’Enflure.

— Martine, ma fille!

— Alors?

— Un jour, il y a plusieurs mois, elle jouait dans l’escalier lorsque la dame et son petit bonhomme sont arrivés. Elle m’a parlé du gamin: ils s’étaient souri. Elle avait remarqué qu’il louchait.

Je bondis.

— Bravo, Yvette! Ça mérite un café ou toute autre boisson de votre choix car nous allons en avoir pour un bon moment encore.

Elle rosit, s’enfamiliarise.

— Si ça ne vous dérange pas, je préférerais une mominette.

— Béru! ordonné-je, dis à Poilala d’aller nous chercher des consommations au bistrot du coin.

Le Patapouf m’adresse un clin d’œil coquin.

— Tu croives que c’est moi que j’y vais? balance-t-il, polisson jusqu’à l’os.

— Non, je m’en charge, déclaré-je charitablement.

Je sors en pensant à Martine, la fillette de la concierge qui, un jour, a souri à un pauvre petit garçon qu’on menait au sacrifice. Le dernier sourire dans la vie du petit garçon! Va falloir que je dépote tout ça. Je la retrouverai, la complice de Blérot, et je lui ferai payer ses horreurs, qu’elle soit dingue ou réputée saine d’esprit!

Un bruit de locomotive à vapeur très ancienne dans le monumental escalier de pierre. Pinaud émerge des profondeurs, voûté, les pans de son vieil imper écartés, le bitos limoneux rabattu bas sur le mégot.

L’odeur désastreuse de sa moustache en train de cramer se répand dans la Grande Taule.

Il m’avise à sa dernière marche et, contrairement aux habitudes, ne me sourit point.

— Je viens de la conduire à l’hôpital, m’annonce-t-il, tragique; elle me fait des adhérences, on opère demain.

Il s’agit de sa rombière, naturellement.

Elle doit bicher, la vieille! L’hosto, avec ses blocs opératoires, ses salles de réanimation, ses infirmières zélées, constitue son foot , à Mme Pinuche.

— Tu vois, César, lui dis-je, ta bonne femme, je comprends pas qu’on ne lui ait pas encore posé une fermeture Eclair, comme aux housses en plastique; du gosier au thorax, ce serait plus fastoche pour aller batifoler dans ses intérieurs, puisqu’on te l’ouvre quatre ou cinq fois par an!

— Plaisanter d’un tel sujet! Tu n’es pas très charitable, proteste la Délabré. Ma femme est malportante, tu devrais plutôt la plaindre.

— Elle est malportante du bulbe, Papy, et c’est toi que je plains. J’allais commander de quoi boire, qu’est-ce qui t’intéresserait?

— Muscadet! imperturbe l’Ancêtre, instantanément calme.

— Je vais annoncer les couleurs au brigadier Poilala, notre plancton. Une mominette, un muscadet, un grand rouge et une vodka glacée. Poème de Prévert!

Un cri, une protestation plus exactement, s’échappe de mon bureau:

— Oh, non, monsieur l’officier de police! Elle est bien trop grosse! Arrêtez!

A quoi la voix pondérée de l’interpellé rétorque:

— Fais-toi pas d’mouron, Vévette, j’l’aye eu casée dans des moniches moins confortab’qu’la tienne, ma poule! Sûr qu’si on aurait un’noix d’beurre, ça faciliterait l’transit, comme disent les toubibs, mais attends, l’Antonio qu’est coquet comme une pute a un pot d’cirage blanc dans son tireroir, pour briquer ses pompes. Tiens, l’v’là! Hop! Hop! un badigeon espress su’ Coquette et la v’là qui part folâtrer.

— Oh! non, monsieur l’officier de police! Si quelqu’un vient!

Le Gros monte le ton et tonne (à mon intention, œuf corse):

— Là, pas d’danger! San-A., il la tout d’sute pigé qu’j’avais du vague à l’âme pour toi, ma gosse. Non s’l’ment y n’reviendra pas avant qu’on eusse pris not’p’tit fade en catastrophe, mais si ça s’trouve, y monte la garde devant la lourde! Un aminche, c’t’un aminche.

Ce qui succède alors n’est plus que plaintes et craquements.

Je te fais grâce (comme disait Rainier à sa pauvre dame) du reste de l’interrogatoire, long et circonstancié, détaillé à outrance, que je fais subir à Yvette Bonatout après que mon compère, lui a fait subir, lui, les derniers outrages (les meilleurs, soit dit entre nous et la place de la Nation).

J’apprends beaucoup de Blérot, mais vais t’y résumer, pas te faire chier ni t’égarer en verbeuseries superflues. Le vrai romancier ne doit en aucun cas casser les couilles à son lecteur, sinon il tombe dans la catégorie «écrivain» et alors là, bonjour les dégâts!

De notre long entretien, il appert (du verbe apparoir) que René-Louis était un fils de bonne famille. Son père, ancien avocat, finit ses jours dans une maison de retraite; quant à sa maman, elle mourut lorsqu’il était petit garçon. Blérot semblait vivre d’une rente familiale modeste (deux mille francs par mois au dire de la pipelette qui recevait les avis de mandat) et de ses écrits. Cette seconde source de revenus paraissait plus aléatoire; mais enfin, vaille que vaille, il parvenait à faire bouillir sa marmite de célibataire et il était rare qu’il se fasse tirer l’oreille pour régler son terme. La «dame au petit garçon» exceptée, il ne recevait personne. Il devait s’alimenter frugalement, principalement de jambon blanc et de laitages; le yaourt à la pomme constituant sa nourriture d’élection à en juger aux emballages vides qu’il déposait dans la poubelle. Il se chargeait lui-même de faire son ménage. Il donnait l’impression d’être un individu aux mœurs mal définies, courtois, furtif, «habité» par la passion de l’écriture. Il ne possédait pas de voiture et se déplaçait en autobus et en métro.

Tel est le résumé des déclarations d’Yvette Bonatout.

Je la remercie et la prie d’aller attendre un instant dans le couloir où des bancs de bois, cirés par l’usure et l’usage, sont à la disposition des témoins.

Lorsqu’elle est sortie, nous tenons un conseil de guerre, Béru, Pinuche et ma pomme (en anglais my apple ).

— Gentille môme, assure le Gros. Quoiqu’elle baise connement. Son gardien de la paix doit la sabrer à la va-vite, comme il dresse ses pévés: un coup pour balancer son képi, un aut’coup pour aller l’ramasser. C’t’enfant a été ratée, j’ai tout à faire. J’y ai pratiqué mon wattman chauve des grands jours, avec calçade en levrette et embrocage cosaque su’l’coin d’ton burlingue, mais elle déguillait mal du fignedé. L’avait les meules pleines d’arrière-pensées.

— Merci pour le rapport sur vos rapports, fais-je, mais sans vouloir te peiner, j’ai d’autres cats à fouetter.

Il rembrunit.

— Envole-toi pas, mec. Y t’arrive d’avoir aussi des parenthèses en cours d’enquête, non?

«D’même qu’on a b’soin de boire un coup quand on marne, on a légalement b’soin d’en tirer un pou’s’dégager la glandaille qu’encombre.»

Je lui accorde satisfaction d’un hochement de tête. Qu’ensuite je dresse un plan de bataille:

— Maintenant, mes amis, il nous faut coûte que coûte démasquer la fille qui venait chez Blérot participer à ses monstrueuses messes noires. Pour cela nous devons taire la mort de ce salaud afin que sa complice continue de le croire vivant. Quelqu’un va planquer chez Blérot jour et nuit après que nous aurons foutu son téléphone en dérangement.

— Pourquoi en dérangement?

— La femme l’appelle probablement pour prendre rendez-vous. Ne l’obtenant pas, elle demandera aux réclamations ce qui se passe. On lui répondra qu’il est en dérangement et alors elle viendra probablement le voir. Du moins, peut-on tabler sur cette hypothèse.

— Elle paraît fondée, déclare gravement Pinuche en rallumant une mèche de ses cheveux même temps que son mégot, car la flamme de son briquet mesure cinquante centimètres de haut.

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