Frédéric Dard - Fais pas dans le porno...

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Fais pas dans le porno...: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici un San-Antonio d'horreur.
Mon premier.
Pourquoi ai-je tant attendu avant d'aborder ce genre délicat?
Mystère.
Car enfin, l'horreur, je sais ce que c'est.
Chaque fois que, rentrant de voyage, je trouve un mètre de courrier sur mon bureau, ou que ma petite bonne portugaise laisse brûler le gratin de cardons, ou encore que je me trouve dans un banquet aux côtés d'un vieux gland surdécoré, l'horreur me livre toutes ses sensations fortes.
Eh bien, malgré ma connaissance approfondie de la question, j'hésitais à plonger. Mais maintenant, c'est fait.
Et tu vas voir comme!
Pour mettre le paquet, j'ai mis le paquet!
Si tu trouves que c'est trop, va m'attendre dans le prochain.
Tu le trouveras à ta mesure car ce sera une histoire de cons.

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«Et là, alors, viens pas m’dire qu’la Providence existe pas, je te croiererais pas, Tonio. Juste à l’instant que j’allais larguer les calamars, qu’est-ce j’vois? Le toutou qui gratte à la porte-fenêt’! «Permettassiez, j’écrie en bondissant, y m’fend l’cœur, c’t’amour.» Et j’l’ouv’. Y n’était qu’temps, ma nuée ardente a déferlé su’l’salon. Tous les trois, on a égosillé que, décidément, fallait qu’y soye malade, Loloche, pour continuer à nous empoisonner pareillement. L’notaire a téléphoné au véto de Vaux-le-Gaillard, et moi je leur ai pris congé rapidos d’un air dégoûté; que mercille beaucoup pou’la Verveine; ell’n’était point d’trop, vu les monstres gerbes qui vous prenaient chez eux!»

Bérurier rit immense.

Il se tord un peu en biais comme s’il entendait placer un échantillon de ses bulles puantes. Mais le souffle lui manque et il sursoit à ce projet.

— J’eusse aimé t’montrer, par curieusité, me déclare-t-il d’un ton marri, mais j’sus en cale sèche.

— Ce sera pour une autre fois, le rassuré-je. Avec toi, on n’attend jamais très longtemps ce genre de performance.

— C’est vrai, il admet. J’sus sûr qu’si je boirais une p’tite bière, j’redeviendrais performant.

Puis, changeant de converse avec ces sautes d’humeur qui lui sont familières:

— T’as pas l’air joyce, mec. Peines d’cœur?

— Non; mais je crois bien que j’ai tué un homme.

Il hausse les épaules.

— C’est des choses qu’arrivent. Tout l’monde peuvent pas êt’ moine et passer sa vie en prières. Ce gus, tu l’as repassé au soufflant, en bagnole, à la dérouille?

Je lui raconte l’affaire du petit Toinet et de son sadique.

Le Vigoureux serre ses deux grands poings de bœuf marqués de roux.

— C’est ça qu’t’appelles tuer un homme! Hé dis, t’s’rais pas en manque d’couilles, ces temps? J’eusse été à ta place, le gars, j’en faisais un hamburger!

Je vais à la fenêtre. On voit la Seine, façon carte postale. Elle fait plus vieux que son âge, aujourd’hui. Quand un glandu vient pas empaqueter ses ponts pour épater le touriste, elle redevient lutécienne, la chérie. Un bateau-mouche, blanc et plein de vitrures, passe avec son chargement de tordus. Je perçois la voix dans le haut-jacteur qui annonce:

«Sur notre gauche, méhames, messieurs, la Préfecture de Police que les Enquêtes du Commissaire Maigret ont rendue célèbre dans mon dentier!»

Elle pourrait ajouter: «Et à cette fenêtre, la silhouette du commissaire Santantonio (ils mettent tous un «t» à mon San) qui s’emploie à fond pour que les maris ne soient pas, le soir venu, harcelés par leurs épouses…»

— Dis voir, Gros, tu viens avec moi?

— Où-ce?

— Chez le sadique de Toinet. Il a peut-être de la famille qu’on devrait prévenir.

Le Bonhomme Lalune ricane.

— Toi et ta conscience, vous m’faites une sacrée paire de zozos! T’as tout pour d’venir un vrai battant, mec, mais les escrupules te minent; c’est pourtant facile à viv’la vie, non?

— Cela dépend pour qui, Gros.

— Tu d’vrais t’marida et avoir un bébé, comme nous. Apollon-Jules, c’est fou c’qu’y nous remplit l’existence, moi et Berthe. Même qu’il soye en pension chez toi, la vie est changée d’puis qu’y s’est pointé, c’tordu!

Rue de Rennes.

«La concierge est dans l’escalier», annonce le fatidique panneau. Peut-être, mais pas dans celui de l’immeuble. Toujours est-il qu’on grimpe jusqu’au cinquième puisque, selon le tableau des locataires, c’est à cet étage que créchait René-Louis Blérot.

L’immeuble est ancien, pas mal tenu, avec des plantes en pot entre chaque étage, sur des petits bancs de bois blanc.

Au cinquième, deux portes. Devant l’une d’elles, un paillasson de luxe porte le monogramme «F G»; ces initiales ne concernant apparemment pas René-Louis Blérot, c’est donc à l’autre que je sonne. Personne ne répond. J’y vais d’un récital complet de ta tagadagada tsoin tsoin, tout aussi inefficace.

Bérurier lève un regard glauque sur ma perplexité.

— Y d’vait exister seul, ton gazier, tu voyes?

J’opine.

— On se casse?

J’acquiesce.

Redescends un étage. Et le fichtre-foutre me chope comme une envie de baiser quand tu voyages en chemin de fer.

Me voilà qui remonte l’escadrin six à six. Je suis à nouveau devant la porte sans que Sa Majesté n’ait bronché sa masse prépondérante.

Sésame, ouvre-moi!

Trois serrures! Des coriaces. L’air de rien, mais qui ne se laissent pas tutoyer facilement. J’escrime dessus avec mon bistinguet farceur. Y en a une, charogne, qui rétive salement. Qu’un instant je crois devoir renoncer, et puis je m’aperçois qu’elle a été posée à l’envers, et que plus je tentais de l’ouvrir, plus je la fermais.

Ouf! nous voici dans l’apparte.

Bon appartement.

Chaud.

Bonaparte Manchot! (air connu dans toutes les maternelles de France et limitrophes).

Le classique couloir pourvu de lambris, avec, jusqu’à mi-hauteur, de la tapisserie fanée, à rayures verdâtres. Une double porte vitrée face à l’entrée, la cuisine et les chiottes à droite, les chambres à gauche.

On commence par le séjour. Des pièces commak, j’en ai fréquenté des chiées, voire même davantage. Le mobilier Louis-Philippard, les napperons troués, la cheminée de marbre avec sa pendulette baveuse. Les tableaux plus pompiers que la caserne Champerret. Les rideaux à grosses mailles ornés d’un médaillon représentant des amours joufflus comme le cul de Béru. Le parquet ciré. Le piano droit, noir, funèbre, flanqué de deux porte-bougies de bronze. Probable qu’il est né dans ce logis, René-Louis le sadique. Il a fait ses devoirs sur la table ovale maintenant surchargée de rames de papier, de manuscrits, de stylos et d’une machine à écrire fatiguée. Je vais feuilleter la paperasse. Suis vite renseigné: littérature érotique à haute tension. Les Papesses du Vice, roman de Raoul-Léon Bloirat (chacun prend le pseudonyme qu’il trouve). Plus de carottes pour Sœur Mathilde (scénario). Les cinq violeurs de Miss Simson (scénario). Dépravation (poèmes). Enfonce, Alphonse (comédie burlesque). Je jouis! (souvenirs d’un sadique)…

Passablement écœuré, j’abandonne l’œuvre misérable de «ma» victime pour continuer mes investigations. Nous larguons le séjour afin de visiter les deux chambres.

L’une est en ordre et baigne dans l’obscurité. «Chambre des parents morts», me dis-je. Le lit haut sur pattes, le crucifix d’ébène, avec sa branchette de buis jauni, la commode, le fauteuil, les descentes de lit. Des photos passées dans des cadres hors d’âge: papa, maman, René-Louis en communiant. Plus un officier d’avant Quatorze, les deux mains sur le pommeau de son épée, l’œil sévère, la moustache tressée, avec une attitude à aller mourir pour la France. Plus petit-bourgeois que cet intérieur, tu meurs. Une odeur douceâtre de vies révolues et de souvenirs vieillissants picote le nez.

— Putain! Ce bordel! s’écrie Alexandre-Benoît qui, impatient, en est déjà à la seconde chambre.

Je l’y rejoins. Le désordre du lieu tranche durement avec la netteté de la pièce que je viens de quitter.

Le mot bordel est faible pour le qualifier, tant il est indescriptible. Les draps du lit-cage sont d’une saleté effroyable, avec des taches en relief, des trous et un fond gris-brun jamais vu.

Une gigantesque garde-robe de noyer occupe un bon quart du local. Une table ancienne, des chaises, des appareils de stéréo: baffles, accrochés dans tous les angles. Des photos punaisées aux murs qui toutes représentent des garçons nus aux sexes vigoureux et en flatteuses postures. Scènes de sodomie, champêtres bien souvent. Beaucoup de motos encore (marque de virilité dépassée).

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