Frédéric Dard - Fais-moi des choses

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Fais-moi des choses: краткое содержание, описание и аннотация

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Allons, sois gentille, fais-moi des choses.
Des choses de la vie. Des choses du vit.
Des choses du vice.
Des choses qui te font perdre l'usage de la parole.
Des choses avec les doigts. Des choses avec le reste.
Des choses à la Camille-cinq-sens.
Oublie un instant ton existence merdique.
Entre avec Bérurier dans la ronde.
Dépose ta pudeur et ton slip au vestiaire. Et pénètre dans ce livre.
Tu n'y auras pas froid : il est climatisé.
Allez, viens ! Viens ! Viens !
Viens et, je t'en supplie, fais-moi des choses.
Je t'en ferai aussi, salope !

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San-Antonio

Fais-moi des choses

A Francisque Collomb,

valeureux maire de Lyon,

en souvenir du temps où il m’approvisionnait en lames de rasoir.

Son ami, San-A.

I

AINSI FUT-IL

Ayant bu son troisième formidable à l’honorable Brasserie Lipp, classée monument préhistorique, Bérurier annonça à la ronde qu’il allait mettre sa vessie en état de disponibilité. Il le fit en termes moins choisis, mais plus concis, d’une voix forte et assurée, en considérant l’assistance d’un œil défieur. Pisser a toujours constitué pour le Gros un acte d’intense virilité dont il ne cessera de s’enorgueillir que lorsque les prostates crépusculaires anémieront l’impétuosité de ses mictions. En effet, le jet béruréen possède une pression supérieure à celui de la rade de Genève, lequel, rappelons-le, constitue le plus haut édifice helvétique. Nous le regardâmes s’engager dans l’étroit escalier donnant accès au sous-sol, alourdi par sa choucroute et sa vessie distendue. Il avait la démarche pesante de l’homme rassasié, et les coudes en arceau, comme tout individu conscient de sa force. Le con et le bœuf ont en commun l’instinct de certitude. Etant sûrs de tout, ils le sont également d’eux-mêmes, ce qui leur donne un énorme avantage sur les créatures encombrées d’intelligence. Cette certitude s’exprime par le côté rectiligne de leur trajectoire. Il y a une implacabilité dans la sûreté de soi. Un être ou un animal délivré d’hésitation ne se laisse dévier par rien. Ainsi, un jeune intellectuel, probablement de droite, cela se sentait à sa veste de velours noir gancée, qui remontait l’escalier après un coup de fil à une autre pédale de ses relations, fut-il balayé d’un coup de ventre impétueux et se retrouva-t-il au bas des marches, avec aux lèvres, le sourire éperdu de ceux qui s’admettent en état de tort.

Bérurier le laissa se confondre avec le mur carrelé de vieille faïence, lui passa outre et commença de se débraguetter en avançant vers les urinoirs (qui se trouvent être chez Lipp des uriblancs).

Alexandre-Benoît porte, pendant au moins six mois de l’année, des caleçons longs dotés d’une béante ouverture à la proue, à l’instar (comme on dit puis) des ferry-boats. Sans céder au graveleux, ce qui n’est pas notre genre, soulignons au passage l’absolue nécessité de ladite béanture, le sexe de notre valeureux compagnon étant surdimensionné au point qu’il lui valut dans sa jeunesse le plaisant sobriquet (à amadou) de « Queue-d’âne ». Il nous souvient qu’un matin d’été, Bérurier qui arborait un slip neuf d’une marque pourtant réputée, constata, au moment de se mettre en batterie, que ledit ne comportait pas d’ouverture. La vessie conditionnée, le zizi déjà conducteur, le pauvre s’affola et, comprenant que le désastre de Pavie ne serait rien en comparaison de celui qui se préparait, il prit le sage, l’expéditif parti de se déculotter et d’arracher le malencontreux slip. La chose ayant lieu à un feu rouge, dans la région d’Ivry, provoqua de l’embouteillage et de la tôle froissée. Depuis lors, Béru fait sa check-list avant de se sous-vêtir et, quand il lui arrive d’inaugurer un slip ou un caleçon, se livre à plusieurs répétitions avant de passer son pantalon.

Or, donc, ce jour-là, chez Lipp, l’ami Bérurier se dégaina prestement, ayant trois litres d’ancienne bière à évacuer.

L’anomalie signalée dans le merveilleux paragraphe ci-dessus l’obligea de se tenir à distance de la cuvette proposée à l’évacuation de son trop-plein. Notre homme entreprit de se libérer, ponctuant l’opération de quelques pets folâtres, douce musique pour ce puissant en cours de vidage.

La notion d’une présence, près de lui, fit taire son anus. Il regarda à droite et avisa un grave quinquagénaire, très blond, coiffé plat, le nez chaussé de lunettes à monture d’or, qui contemplait sa bite de trois quarts en murmurant comme ça : my god, my god ! Haôô, my god ! d’une voix drôlement admirative.

Bérurier vit rouge, que dis-je : il vit violet.

— Non, mais dis donc, boug’d’dégueulasse, je t’vas faire voir, si j’ gode ! Et l’comment qu’elle est, Coquette, quand la trique lui empare !

Ne tenant plus son sexe que d’une main, Béru empoigna l’admirateur par sa cravate, le hala à lui d’une secousse et lui planta son front taurin entre les deux yeux. Les besicles s’écrasèrent, une arcade du voyeur se fendit et il tomba assis dans le local, sanglant et étourdi.

— Bouge pas qu’ j’te débarbouille, ’spèce de vieille frappe ! aboya Béru en déversant sur la face ébréchée de l’homme cent vingt centilitres d’un liquide qui ressemblait davantage à de la bière que la bière dont il était originaire.

L’aimable dame qui préside aux destinées des toilettes de la maison Lipp accourut au tapage.

— Mais que faites-vous ? exclama-t-elle, car dans une brasserie aussi intellectuelle, il n’est pas question que la préposée au sous-sol dise « qu’est-ce que vous faites ? » comme n’importe quelle concierge de Belleville ou du Kremlin-Bicêtre.

— J’corrige une vieille pédale qui m’cherchait ! répondit Béru en achevant de s’égoutter au surplomb de l’homme.

Ledit tâtonna dans des flaques à la recherche de ce qui subsistait de ses besicles, récupéra ces dernières, rectifia tant bien que mal ce qui en subsistait et les remit sur sa figure poisseuse.

Chose surprenante, il ne paraissait ni ulcéré ni contrit et semblait prendre l’incident avec philosophie. Il retira tout de suite les lunettes qu’il venait de chausser pour bassiner son visage au lavabo. L’obligeante dame des toilettes lui procura du sparadrap qu’elle apposa elle-même sur l’arcade fendue.

Alors, l’Américain, car il s’en agissait d’un, devait déclarer Bérurier ultérieurement, eut cette déclaration déroutante et franglaise :

I am navred, dear Monsieur. I am not tantouze and i dont take du rond. I am doctor. My name is Philipp Edward J. Morton from Noblood-City, Pennsylvania. I am director of un sexologiste institioute. By hasard, I have looked your sexe. Wonderful cue, indeed ! The most grosse of my life. Bravo !

Il présenta une main praticienne à Bérurier, lequel parlait suffisamment d’anglais pour avoir compris les explications de sa victime et qui, donc, pressa quatre des cinq doigts qu’on lui proposait.

La dame d’en bas, habituée à des déferlements touristiques, avait compris également.

— Je dois admettre, cher monsieur, fit-elle au Gros, que la nature s’est montrée extrêmement généreuse avec vous.

Radouci, Bérurier éclata d’un franc rire gaulois. Il fit sautiller son sexe dans sa main, un peu comme on procède avec une belle truite de quarante centimètres capturée à la mouche de mai.

— Y a pas à s’plaind’, reconnut-il. D’ailleurs les dames s’en plaindent pas, sauf quand ell’ sont berlinguées, auquel cas je vaseline la frimousse à Coquette pour éviter qu’ça grince. Bon, slave dit, j’sus bien aise que cézigman soye pas d’la jaquette flottante et qui n’soye pas v’nu m’jouer « Tant qu’il y aura des zobs » dans vos goguemuches, chère maâme. S’il voudrait écluser un d’mi av’c moi et mes amis pour s’refaire un moral, j’sus son homme. Volume acceptated un glass of beer, dear friande ? ajouta-t-il, tourné vers l’albuplasté.

L’Américain, qui lui aussi comprenait un peu l’anglais, sourit largement bien qu’il eut la lèvre supérieure fortement enflée.

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