Frédéric Dard - Ça ne s'invente pas

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Ça ne s'invente pas: краткое содержание, описание и аннотация

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L'Inde mystérieuse, tu connais ?
Tiens : j't'en joue un air à la flûte baveuse !
Si le maharaja n'est pas content, dis-y qu'y s'fasse cuire du bouddha aux pommes !
Et des émeraudes pareilles, t'en as déjà vu, des émeraudes pareilles ?
Vise l'éléphant rose, comme il tend sa papatte à Béru…
Comment ça, lequel qu'a la plus belle trompe ? Qu'est-ce tu sous-entends ?
En tout cas, la princesse, elle, faut voir comme elle donne bien son mignon fouinozof à Sana !
Il est sympa, le fakir, hein ? Il a su rester vieux malgré son jeûne.
Ce qu'il maquille en palanquin, le Gros ? Ben, t'as qu'à lire, tu verras !

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Pendant ce temps, la princesse Vadérhétroçatânas baise avec dévotion les pinceaux de son époux.

Attendri, Bérurier lui caresse tendrement la nuque.

— Tu vois, môme, lui gazouille-t-il, c’est à des p’tits détails de c’genre qu’on se rend compte qu’une femme vous aime.

Rassemblement des gurus.

Ces messieurs entraînent les époux aux pieds de l’hôtel (Ganesh en a deux).

Leur font signer les documents.

Puis ces bonzes-apôtres lèvent les bras au ciel en clamant comme quoi les messieurs-dames sont unis pour la vie, l’éternité, le meilleur, le pire et tout ce qui s’ensuit.

Après quoi, retour au palais. (Je gaze un peu parce que vous avez hâte de renouer avec une action dramatique.) Les époux, à présent, sont dans un carrosse halé par deux vaches à lait aussi blanches que sacrées.

Le Mastar, sans plus attendre, se met à peloter sa bergère.

— Bouge pas, p’tit loup, j’te ferai une fleurette en catastrophe avant le festin. Justement, je viens de me calorifuger les mandibules… Avec ça que le curry racontait des histoires corsées. Maintenant, j’ai du 220 voltigeurs dans la rognasse, Mémé ! Tu vas voir la façon que je te décapsulerai vite fait le trésor pour dire de se préparer une nuit de noces enchanteuse. Le Paradis, ça s’aménage, môme. Faut baliser le trajet pour faire une entrée mieux triomphante ! Une fois que j’t’aurai balayé les inconvénients, y t’restera que le nectar plus ultra. Ce soir t’auras droit à la potée rose ! Au cierge magique ! Ganache ? Tiens, fume !

Et d’échafauder des délices, chemin faisant.

Mais, hélas…

Et palissandre !

Bon, vous m’avez compris.

C’est trop beau pour ça dure. Dites, j’sus pas payé pour vous raconter le calendrier des postes ! Même nimbé de pittoresque, le descriptif, en littérature, y a rien de plus chiatique. Si je vous disais, j’ai pas moyen de relire Zola, Balzac, tous ces melons du 19 ebataillon d’écrivains à pieds, tant tellement qu’ils me les concassent avec leurs grandes tartines fresqueuses. De la littérature du fiacre, tout ça, z’enfants ! À présent je roule pour vous. Ouf !

Dès qu’arrivé au palais, et tandis que M me Bérurier Bis file en ses appartements pour s’aménager le territoire, le Maharajah Mâbitâhungoû nous convie à le suivre dans sa bibliothèque.

« Ma » princesse et l’horrible Tanhnahunecomça s’y trouvent déjà, buvant du thé à la fleur de lotus indexée.

— Asseyez-vous, mes chers amis, invite le monarque du Bandzob en nous montrant deux espèces de fauteuils déguisés en sièges.

On obéit.

Pourquoi ai-je l’impression, tout brusquement, que l’atmosphère n’est plus la même ? Il y a une certaine gravité sur ces visages. Un peu de tension dans l’air.

— C’est à quelle heure, la jaffe ? demande Alexandre-Benoît.

— Elle commencera dans trente minutes, prince, répond Mâbitâhungoû au cher Béru. Le repas durera trois jours et trois nuits, et il ne comprendra pas moins de six cents plats !

Béru rougit comme la petite Dubois quand on vient lui annoncer qu’elle a été nommée rosière.

— C’est pas Dieu possible, bafouille Son Ampleur sérénissime. Six cents plats, vous dites ?

— Pas un de moins.

— Dessert compris ?

— Non.

Le Gros se lève et va à son beau-frère.

— Tu permets que je t’embrasse, Lucien ? lui fait-il à brûle-parfum (on est dans l’Inde).

— Mais je… je ne m’appelle pas Lucien, s’étonne le Maharajah.

— T’imagines pas que j’allais continuer de t’appeler Mâbitâhungoû jusqu’à la consommation des cercles, si ? Maintenant que nous v’là en famille, je te baptise d’un prénom français, mon gamin, ça s’écroule de source, non ? T’aimes pas, Lucien ? Moi j’adore. Ça fait tout de suite intime.

Il donne l’accolade au Maharajah.

— Lulu, c’t’une délicate intention que t’as eue, au sujet de ce bouffement. Six cents plats ! Le menu doit ressembler au catalogue Manufrance ! La seule chose que j’espère : qu’y ait pas de poireaux vinaigrette. J’en ai tellement becqueté à Saint-Locdu-le-Vieux que je peux plus les voir en peinture.

— Cher prince et frère, dit Mâbitâhungoû en s’écartant du Boulimique, nous parlerons gastronomie plus tard ; si vous le voulez bien, commençons par les affaires.

Je me crispe sur la manette de mon cerveau.

« Et v’là le travail, me dis-je ; ainsi il s’agissait bel et bien d’une conjuration ! »

— Les affaires ? Quelles affaires ? s’étonne le prince consort (à coups de pompes dans le train).

— Le produit. Vous vous êtes engagé à me remettre l’échantillon et la formule et à m’en confier l’exploitation…

Alexandre-Benoît hoche la tête de l’air pensif d’un assommé de frais.

— Mmmmmmoi ? finit-il par expulser.

— Vvvvvvvous ! ironise son beau-frère.

— Ho, hé, Lulu, c’t’une blague ?

— Un contrat n’est pas une blague, assure le potentat.

— Comment ça, un contrat ?

— Celui que vous avez signé tout à l’heure, prince !

L’incarnation de Ganesh vient chercher secours dans mon œil clair.

— Tu piges, toi ?

— Je crois bien.

Pépère a un geste de mauvaise humeur.

— C’est curieux, déclare-t-il. T’es pas plus intelligent que mézigue, et pourtant tu t’arranges pour comprendre avec quéques centimètres d’avance. Bon, alors mouille-moi la compresse que je pige…

— Je pense, dis-je, qu’à la faveur du mariage on t’a fait signer le contrat auquel Sa Majesté fait allusion.

— En effet, assure Mâbitâhungoû en riant large.

Il va prendre un rouleau de parchemin sur une table d’or où sont étalés des manuscrits datant de deux mille ans avant Pompidou.

— Voici le document en question. Du moins, l’un d’eux car je l’ai fait établir en double exemplaire. Il est rédigé en anglais, en français et même en sanscrit et chaque version est paraphée par vous, Monbraque. Qui dit mieux ?

— Moi ! répond froidement le Mastar !

Je lui ai déjà vu tirer des crochets du droit à Béru. Oh là là, vous parlez !

D’aussi impec. D’aussi percutant. D’aussi appuyé, jamais !

Le Maharajah exécute un vol plané de trois mètres avant que d’aller s’abattre, foudroyé, entre les bras sans compassion d’un Bouddha de bronze.

Un Maharajah, dites : vous vous rendez compte !

PERCHAIT SIX

Un qui meute et rameute ! Qu’invective et détective ! Qui tige et fustige ! Qui s’emploie et déploie ! Qui inculpe et décuple ! Qui… (mais qu’est-ce que je déroule là, moi ? Je m’écoute penser ! M’embaume de mots ! Me poème).

Je voulais dire ; un qui réagit vivement, c’est Tanhnahunecomça.

Il est gros, bouffi, suiffeux, d’apparence mollassonne, mais ses réactions sont promptes !

Je souhaiterais que vous vissiez (ou tournevissiez) ce travail, mes bien gentilles, mes très aimées, mes adorables ! La manière qu’il dégage de sa large ceinture de soie brochée son sabre d’apparat. Celle dont il se fend pour estoquer le Gros. On se croirait dans du Georges Ohnet de la grande cuvée : scène du duel ! Vzzac ! Ça siffle, une lame, dans l’air lourd de parfums. Fchiiii ! Textuel et in-extenso ! Parole : fchiiii ! J’invente pas, je reconstitue. Je suis le mosaïqueur du son. Fchiiii (surtout pas fschiiii, ça ferait germanique !). La longue rapière brillante comme une stalactite de glace au soleil saharien plonge dans la bedaine du Mastar.

Seulement, j’espère que dans l’intervalle vous ne l’avez pas oublié, mes linottes et linotypistes, le gars Bérurier est toujours caparaçonné en obèse surchoix.

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