Frédéric Dard - Pleins feux sur le tutu

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Pleins feux sur le tutu: краткое содержание, описание и аннотация

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Rappelle-toi que dans cette affaire j'ai drôlement mouillé mon maillot.
Tu parles d'une escalade !
Je pédalais que d'une !
Tout en danseuse, mon pote !
Et avec pleins feux sur le tutu !

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Seulement dis : ça réagit ferme dans le groupe. Ils ont mal distingué, à cause de la brume et de la pénombre. Ils ne savent pas très bien où on en est.

Le faisceau d’une loupiote m’inonde.

— Jette ton feu et lève-toi ! crie une voix en bon français. Vite, sinon on abat le président !

J’hésite. Vont-ils abattre le président ? Ont-ils manigancé tout cela pour en arriver là ? Cet hélicoptère indique clairement qu’on veut l’emporter dans un lieu secret et qu’il va servir à bien d’autres transactions qu’à la neutralisation d’un poulet.

En guise de réponse, je tire sur le groupe.

Un gueulement m’indique qu’il ne s’agit pas d’une balle perdue.

— Prenez la mitraillette avec silencieux dans l’appareil ! dit une voix.

Compris : ils vont me mitrailler, mais sans trop vacarmer. Le Rital est mon unique rempart, bien fragile. Combien ai-je lâché de pruneaux dans le bide de cézigue ? Cinq ? Plus un à l’instant. Je suis un petit dépensier. Si ça se trouve, mon magasin est déjà vide. Tant pis. J’aurai tout de même risqué l’impossible. J’attends, recroquevillé au maxi, blotti contre l’homme mort, regrettant qu’il n’ait pas l’embonpoint de Carlos. J’entends discutailler les mecs. L’un d’eux gémit. Il dit, en allemand (tiens, c’est donc un des Autrichiens) qu’il faut le soigner tout de suite, pas le laisser se saigner ainsi… Pauvre homme.

J’attends la salve. Et elle vient. Un feu « nourri » comme on disait dans les récits de guerre (14–18). Ça roule, ça roule, ça balaie. Mais pas dans ma direction. J’entends gueuler. Et ça continue d’arroser, de nettoyer, rrra… rrra… rrra ! La curiosité me perdra peut-être, mais je veux en avoir la cornette (pardon, le cœur net). Alors je soulève ma tête d’aristocrate de la pensée.

Ce que je vois me fout droit. Ils sont quatre mecs, habillés de sombre, Borsalino rabattu sur le front, qui arrosent le groupe de l’hélico. Et les gars du commando, pris par surprise, jonchent. Qu’à peine si un ou deux remuent encore faiblement. Ils sont ajustés de première par un nettoyeur de tranchée.

La cour immense est tout ennuagée de mort. Elle pue la poudre et le sang. J’hésite. Vais-je avoir droit, moi aussi, à ma ration de plomb brûlant ?

— Vous pouvez venir, commissaire ! lance une voix qu’il me semble reconnaître.

Je me relève et je m’avance, les mains nues.

Décor hallucinant, mon ami. Pour tourner ça, faudrait Coppola (au lait et noisettes). Misère des hommes, cette hécatombe. Ces infirmiers bidon, rouges de sang, pêle-mêle. Ce mec vêtu d’une combinaison verte (le pilote de l’hélicoptère), gagé-je ?

Et ce gus brun, là, avec un pardingue en poil de chameau… Mais ! On dirait… Pas de doute, c’est lui ! C’est tout à fait et très extrêmement lui !

Les quatre mitrailleurs se sont rapprochés. Tu les materais, dans le brouillard, à la faible lumière sourdant de l’ambulance ouverte ! Pardessus noir, gants et badas idem. Visages blêmes.

Il y a là César Césari-Césarini, Couchetapiane son secrétaire (de plus en plus particulier), plus deux julots qui me restent inconnus.

— On est tombés juste, pour vous et pour le président, non ? fait le patron du Grand Vertige avec satisfaction.

— Impossible de prétendre le contraire. Comment se fait-ce ? je réponds en me retenant de claquer des chailles.

— Grâce à vous, somme toute, qui m’avez mis la puce à l’oreille, répond mon sauveur.

Il me montre le gazier au lardeuss en poil de camel , lequel n’est autre que Jean Bambois, son factotum (de Savoie).

— Un vilain déserteur, dit-il. Je suis bien content de l’avoir aligné de ma main. Bien entendu, compte tenu des circonstances, commissaire, j’espère que cette petite sauterie sera portée aux pertes et profits par la justice, non ?

— Ben voyons ! Vous disiez que je vous avais mis la puce à l’oreille ?

— Quand vous m’avez dit qu’il prétendait que le fusil ne m’appartenait pas. Un jour il l’a lui-même nettoyé, pour ne rien vous cacher. Son mensonge m’intriguait.

— Il pouvait vouloir vous sauver la mise ?

— Sans doute, pourtant l’affaire me tracassait. On s’est mis à les filer de près, lui et sa femme. En fin de journée, elle s’est rendue dans un studio meublé qu’ils avaient loué la semaine passée. On y a retrouvé une robe du soir bleue, taille gendarme et une perruque blonde pour diva de cent kilos ! D’énormes gants blancs tachés de poudre. C’est lui qui a flingué mon pote.

— Quoi !

— Sa donzelle a avoué, on a fait le nécessaire.

— Qu’est-elle devenue ?

— Elle a déménagé. Elle habite, paraît-il, dans un rouleau de grillage, au fond du canal Saint-Martin. On va profiter de l’ambulance pour y conduire son bonhomme : ne jamais séparer ce que le Créateur a uni.

Il me prend le bras.

— Je vous l’avais annoncé, commissaire, que je vengerais mon pote.

Bon, alors comme il est très serviable, César (on s’appelle par nos prénoms maintenant), il me conduit à la maison ainsi que le président, lequel sort des vapes.

Chemin faisant, il me raconte l’historiette.

— Al Kollyc, chargé (moyennant finances) du kidnapping pour le compte d’une organisation iranienne. Seulement, il a la langue trop longue et il y a des fuites. A preuve ce message envoyé par la C.I.A. à l’Elysée. Ses commanditaires n’ont plus confiance et décident de le neutraliser dare-dare avant le coup. Difficile, car il ne quitte pratiquement pas ma crèche.

« Les gars du réseau sont fortiches, ils apprennent que Jean Bambois, mon larbin, est un ancien taulard qui a tiré douze piges pour meurtre. On le soudoie. Cézigue, allongez-lui cinquante bâtons, il se couche ! C’est lui-même qui, connaissant les lieux, les gens et les habitudes, combine le flingage de Al et qui le commet. Il sait qu’il ne risque pas grand-chose dans ce brouhaha du Nouvel An.

« Mais lorsque ma famille et moi déclarons que le fusil m’appartient, il prend les jetons car il était certain que nous battrions à niort sur le chapitre pour esquiver la béchamel. Alors il vous jure ses grands dieux que je n’ai pas de fusil, ce qui est la meilleure façon d’affirmer qu’il en ignore l’existence et donc de se mettre à couvert…

« L’équipe des Ritals est déjà à pied d’œuvre et la rencontre entre eux et Al s’opère dans mon cabaret. Mais mon malheureux pote est abattu, les Ritals croient qu’il y a un monstre caca dans l’histoire et se rabattent sur leur planque de Vréneuse. Un nouveau « cerveau » les y contacte. Un Français, un toubib… »

— Merde ! le coupé-je fort impoliment : le docteur Alex Handrin !

— C’est cela même ; vous connaissez ?

— Je l’ai eu à portée de flingue.

— Eh bien ! il a disparu, vous auriez dû presser la détente du flingue en question, commissaire !

Il pose sa main sur mon merveilleux avant-bras si velu, musclé et bronzé.

— Vous cassez pas, Antoine, et ne faites pas de zèle à son sujet. Je vais mettre quelques gars de bonne volonté à ses trousses ; il est préférable que ce soit nous qui le retrouvions. S’il avait affaire à la justice, il s’en tirerait avec une contravention.

— Tandis qu’avec vous ? ironisé-je.

Césari-Césarini a un geste fataliste :

— Ben, avec nous… Vous connaissez le tarif ? Vous avez vu la fine équipe de l’usine ?

— Je croyais que vous étiez rangé des bagnoles, César ?

— Je le suis, Antoine, je le suis tant qu’on ne vient pas faire du rébecca dans ma crémerie ; sinon je rempile dans les troupes d’élite des Etablissements Arcan and Co .

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