• Пожаловаться

Frédéric Dard: Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1976, ISBN: 2-265-00146-5, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / Юмористическая проза / Эротика, Секс / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Frédéric Dard Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier

Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Il y aura toujours foule pour rire avec San-Antonio. San-Antonio est entré dans le folklore français : cent petits livres on fait une grande œuvre. Le grand public à bon goût : il n'a pas eu besoin qu'on lui dise que San-Antonio était un grand écrivain. Il l'a découvert tout seul. Etre compris sans donner prise : tel est le but constant de son flux verbal, qui ne ressemble qu'à lui même, et qu'il appelle trop modestement ses « conneries » San-Antonio : un phénomène dans l'histoire de l'édition, un des plus grands succès du siècle. Le Nouvel Observateur L'Express Le Journal du Dimanche Le Monde Le Figaro

Frédéric Dard: другие книги автора


Кто написал Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

SI « QUEUE-D'ÂNE » M'ÉTAIT CONTÉ

ou la vie sexuelle de Bérurier

Roman

Je tiens à déclarer ceci :

Seuls, les imbéciles sont « choquables ». Riche de cette certitude, j'appelle un chat une chatte.

Et Bérurier « Queue-d'âne » !

San-Antonio.

PREMIÈRE BOBINE

— FACE 1 —

Cinq, trois, deux, quatre, zéro… On va voir si ça fonctionne, ce fourbi. Je crois que c'est ce bitougno qui renroule. On va toujours ess…

Ben ça m'a l'air corrèque.

Allez : faut qu'j'usine…

Allô ! C'est tonton Béru qui t'cause, Marie-Marie. Juste avant de clamser. J'eusse pas trouvé ce mégalophone à portée qu'on se quittait sec, en silence, vu qu'écrire, en ce dont il me concerne, c'est pas mon fort. S'agit pas d'un manque d'instruction de ma part, note bien, c'serait malheureux, mais j'fatigue vite du poignet si tu te rappelles ? Des doigts, aussi. Ça m'a toujours gêné dans le rédigement de mes rapports ; et de ce fait nui à mon avancement. Moi, garder les salsifis serrés autour d'un manche de plume, en moins d'deux j'ai la pogne glacée et les idées qui coagulent, esplique comme tu pourras. Or, on vit une époque basée sur les grands mots. Personne n'lit plus, mais le monde continue d'appartiendre à ceux qui scribouillent et causent comme des livres chiants. La culture, ça s'appelle. Avec un « Q » majuscule. Moi, y'a lulure que j'ai pigé ce qu'elle rime, leur culture, mouflette. La culture, vois-tu, c'est de connaître seulement cent mots de plus que les autres. Cent mots, et rien de mieux, parole !

J'te cause, en c'moment, pour deux raisons.

Primo, parce qu'on va me buter dans pas longtemps ; deuxio, parce que ça me ferait chier d'aller aux charançons sans t'avoir passé le flambeau. Je dis flambeau, faute de trouver mieux. Le flambeau de ma vie, somme toute, avant qu'y s'éteinde. Mettons que je te jacte une sorte d'espèce de testament. Oh, pas un testament espirituel, que non ! L'espirituel, c'est bon dans les banquets, quand t'as fait ton plein de super croque et que tu sais plus quoi branler en attendant de filtrer. Non, ce que je voudrais, c'est te parler honnêtement. Surtout t'hâte pas de me traiter de vieux nœud devant ce langage que j't'ai pas habituée. Pour mézigue, être honnête, c'est pas av'c les autres, mais av'c soi-même personnellement. Car, si tu seras honnête visse à visse de toi, tomatiquement y'aura des retombées sur les frometons qui nous entourent. De mon avis, honnêteté égale bon sens. Le drame des temps actuellement présents, c'est qu'les gens ont t'honte de leur bon sens et lui ferment la gueule d'autor. Ils ont décidé qu'y f'sait vieillot, comme si on mettrait une redingote de nos arrière-grands-vieux pour sortir en ville. Alors, ces pommes, ils essaient de faire sans. Et du coup, ils avancent à cloche-patte. A l'estrême rigoriste, on peut s'passer de la morale, assez chiante certains jours, je disconviens pas, mais on n'peut pas se passer de bon sens. Un julot sans son bon sens, c'est une boussole sans son nord, est-ce que j'me fais bien piger ?

J'te disais qu'on va me buter d'un instant l'autre.

C'est toute une histoire.

Te la raconter, j'me demande si ça serait pas une perte de temps dans ma situation, d'autant qu'tu la liras dans les baveux d'un d'ces jours. Seulement, dans les journaux, fillette, tu trouves de tout sauf la vraie vérité vraie. Leur vérité, aux canards, elle poisse toujours un peu les doigts, tout comme l'encre qu'ils sont imprimés. Ça provient, tu sais quoi ? De c'qu'on les achète, tout culment. Du fait qu'ils doivent être vendus, ils ne peuvent pas garder la liberté de leurs arbitres, les pauvres ! Y'a toujours Pierre, Paul, Jacques qu'ils doivent penser, ménager, tenir compte. La chierie humaine, c'est qu'il te faut, à peine sorti de la coquille, songer à te rendre achetable. A ce compte-là, tu tournes pute, doucettement, que t'aies ou non la convocation pour l'être. Tu sais, Marie-Marie, le monde n'est qu'un grand bordel où naissent des enfants. La perspective que t'es au seuil de ce boxon, ma gentille, me cisaille le moral et risque, j'sens bien, de me gâcher ma mort. Et qu'est-ce y'a de plus con qu'une mort gâchée pour un bon vivant tel que moi ?

La mort, parole de Bérurier, elle n'me file pas le traczir comme à d'aucuns-d'aucunes. Je l'en veux pas d'exister. C'est pas de sa faute, la mort, si p'pa n'a pas su éternuer dans son mouchoir. J'sus sur terre sans l'avoir voulu, j'me taille sans l'avoir voulu, c'est logique, non ? Harmonieux, comme dirait l'Antonio de mes chères deux qui se met toujours le cigare en torche pour esprimer avec des mots que, souvent, on se demande pourquoi. J'étais rien, j'redeviens rien, banco baronne, et bonne continuation ! Finir, selon moi, c'est rejoindre son début, revenir à l'heureux temps que je bringuebalais dans les burnes à mon dabe. On trouverait quoi t'est-ce d'effrayant dans tout ça ? La seule chose qui m'tarabuste, petite, pour t'en revenir, c'est d'me casser avant d't'avoir terminé l'éducation ; de t'prendre congé sans t'avoir finie, quoi.

D'ou c'te bobine de mégalophone qu'enroule mon amour de toi, comme un ruban d'adieu, fifille. Comme un ruban. Et je peux pas m'empêcher de penser à çui qu'tu t'filais dans les tifs, parfois : le bleu. Et ça me fait dans les yeux comme quand j'obstine à bouffer un piment rouge.

Merde !

Oui : merde ! Je m'en dédis pas. Du fait que je vais crever, j'entrevois les choses comme jamais encore : sérieusement. Si je m'aurais douté que j'pouvais devenir sérieux un jour ! Elle est raide, celle-là, non ? Tu le connais pourtant, Bon Dieu de bois, l'tonton Béru ? Lui, c'était la fiesta permanente, souviens-toi : rigolade, choucroute garnie, pinard surchoix, cuisses dodues. En somme, j'ai toujours comporté comme un homme, et j'en sus fier. Qu'est-ce j'eusse pu maquiller d'autre, de toi z'à moi ? J'avais des crocs pour jaffer, un gosier pour écluser, un zob pour fourrer (tu vois, je te cause sans tricher, comme si tu serais adulte, mais chez toi l'intelligence remplace l'adultère) et je m'ai donc servi de mes biens naturels. Brèfle : j'ai fonctionné. Juste ça : fonctionné. Le Bon Dieu attendait quoi de plus, sinon ? S'il joue les guette-au-trou, d'là-haut, il a pu qu'applaudir l'artiste ; je m'ai inscrit dans la logique des choses après tout. De ses choses à Lui et des miennes. J'ai pas peur de l'dire : je Lui ai fait honneur, parfaitement. A'v'c mon estomac, mes poings et mes couilles. Du moment qu'y m'les avait donnés…

Donc, ma jolie, l'idée de mourir me pousse au retour sur moi-même. Note qu'j'm'étais jamais trop éloigné de mécolle, en fait. Simplement j'ai passé plus de temps à vivre qu'à réfléchir. Et pourtant, des espèces de questions moisissent gentiment dans ma boîte à conneries.

Y n'm'reste pas chouchouille de temps pour y répondre.

Et après tout, oui : le plus simple est que j'te raconte c'qui m'a introduit à testamenter de la sorte.

Tout ça a commencé v'là trois jours, comme n'importe quelle enquête dont j'ai eu à procéder.

M'semble vous l'avoir dit, à tante Berthe et toi : le San-A. se trouve en vacances a'v'c maâme sa mozeur. Un bon bout de temps qu'il projetait de la driver dans les mimosas de la Côte, sa Félicie.

Pinuche étant malade, de suroît, je restais seulâbre à l'Agence pour espédier les affaires coulantes. Façon de causer. A part Claudette, not' escrétaire, j'avais rien à foutre. Seulement, quoi, même une gerce très salope comme cette gonzière, tu peux pas loncher toute la sainte journée, tempérament ou pas.

Quand t'as procédé à la petite pipe du matin, qui éclaircit le cérébral, puis à la belle bouillave digestive du tantôt, ça débouche où, la tringlette ? Je parle de la frottaille sans amour, quand t'est-ce le cul n'est qu'une question de peau.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier»

Обсуждение, отзывы о книге «Si « queue-d'âne » m'était conté ou La vie sexuelle de Bérurier» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.