Frédéric Dard - Pleins feux sur le tutu

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Pleins feux sur le tutu: краткое содержание, описание и аннотация

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Rappelle-toi que dans cette affaire j'ai drôlement mouillé mon maillot.
Tu parles d'une escalade !
Je pédalais que d'une !
Tout en danseuse, mon pote !
Et avec pleins feux sur le tutu !

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Je n’aime point trop. Incapable de tout mouvement, je n’ai guère d’inclination à me livrer à ses manœuvres, pauvre corps mort que je suis. Ma seule consolation est que s’il rate son coup, j’irai ainsi me fraiser la pêche dix étages plus bas, ce qui, bon, d’accord, constituait mon projet initial.

Il revient, dûment équipé, reprend sa position de sauveteur, à plat ventre sur le froid métal. Il a constitué un nœud vachement coulant avec sa corde et tente de me pêcher. Note que je ne me fais pas d’illuses. Ce n’est pas pour ma valeur intrinsèche qu’il s’escrime ainsi, mais pour éviter ce que, précisément, je voulais réaliser en me détoitant, à savoir que je rameute les populations para-élyséennes.

Cet homme est lent, mais obstiné. En outre, il affectionne les films de cove-bois et l’art du lasso n’a pas de secret pour lui. Costaud comme un taureau inséminateur, qui plus est ! Il fait si bien qu’il me décroche et me hale jusqu’à lui. Je retrouve le contact glacé avec la plate-forme.

A peine y suis-je, que le zonzonnement de la grue reprend. Selon un code initialement prévu, le gros « Tiens-fume ! » opère quelques signaux avec sa loupiote rouge pour signaler la plateforme. Mon cœur chamade à en fissurer le tympan de Notre-Dame.

Quid du cher président ?

Le gros mec sonde la nuit doublement opaque, guettant l’arrivée de ces messieurs. Il a toujours des petits clignotements de lampe afin de baliser la piste d’atterrissage. Mon idée ne fait ni hune ni d’œufs. Je repte de façon à me mettre perpendiculairement à lui. Mes pieds sont près des siens. Je concentre mon énergie, bande mes muscles, arque mes jambes le plus possible. Et vlan ! C’est la secousse. Mes pinceaux frappent ses jarrets. Rien de Guillaume Tell pour déséquilibrer le quidam que ne s’y attendait pas. Surtout, sa pomme : tout dans les membres supérieurs, pas grand-chose dans les inférieurs. Il est littéralement fauché et bascule. Il ne roule pas sur le toit de zinc noir, mais y glisse. D’esprit un peu lent, il n’a pas l’opportunité de bien piger ce qui lui arrive. D’ailleurs, ça changerait quoi ? Il passe à côté de mon crochet et s’engouffre dans les profondeurs abyssales de la rue. Son beuglement retentit en différé. Et puis ça fait « tchlaofff ! ». Point à la ligne.

M’y voici.

A la ligne.

Pour te dire qu’une masse sombre se dégage du brouillard et oscille au-dessus de l’immeuble.

J’entends des bruits de fenêtres ouvertes, des gens qui interrogent le vide : « Qu’est-ce qu’a fait ça ? On dirait que quelqu’un est tombé d’un étage… Mais moui, regardez en bas… » Une onde chaude comme une brise d’été me parcourt…

La masse est tout à fait présente. Un hamac chargé. Les deux hommes. Le Rital toujours aussi froid. Il dit au grutier dans le talkie-walkie : « Restez où vous êtes, ne bronchez pas, personne n’aura l’idée de grimper vers vous, attendez que ça se tasse avant de filer. »

Son pote est moins self-contrôlé que lui.

— Pas moyen de quitter ce putain d’immeuble, dit-il.

— C’est prévu, j’ai une solution de rechange, répond le chef.

L’autre supplie :

— Alors, faisons vite !

— Pas de panique ! gronde le Rital, ils vont vérifier les appartements étage après étage, ça nous laisse du temps.

— Qu’est-ce qu’on fait du flic, on n’a plus besoin de lui, maintenant on a un sacré otage !

— On l’emmène !

— Mais…

— Pas de mais, il va nous aider. Il faudra bien s’il tient à la peau de son président.

Et, se baissant vers moi :

— Tu as entendu, poulet ?

J’opine.

Donc je suis.

Le tueur déclare :

— Je vais te libérer et tu vas nous accompagner. Au moindre geste de travers, on bute ton roi de France, tu me connais maintenant ?

Nouvel acquiescement muet (et pour cause), du cependant disert Sana. Il tire des pinces de sa ceinture-atelier : cric crac ! Me détortille.

Pendant ce temps, il questionne, sans émotion ni âpreté :

— Notre copain, c’est toi ?

Du menton il montre la rue.

Je secoue négativement la tête, des yeux je le prie de considérer que mon saucissonnage était parfait. Comment aurais-je pu, un gaillard pareil ?

Il hausse les épaules. Après tout, il s’en fout. Maintenant, le mal est fait. Il s’agit de le conjurer.

— Debout !

J’essaie. Impossible, je ne sens plus mes flûtes.

— Bon, je vais te masser un peu. Si tu joues au con, mon ami carbonise le président et toi avec !

Faut lui reconnaître deux choses, à cet Italoche. Il tue vite et bien et masse de même. Ses deux mains en action me mitraillent les cannes à une vitesse folle. Ma circulation se rétablit.

— Bon, allez, ça va jouer, lève-toi !

Je parviens difficilement à m’agenouiller ; puis à me mettre debout. Victoire ! Jadis, on marchait à quatre pattes, les hommes. Et puis un jour, un connard plus futé que les autres s’est dressé sur ses postérieurs. Un gazier déjà conditionné pour le dressage qui allait suivre et qui s’amplifie de nos jours de merde. Et bon, je ressemble à ce type d’il y a si longtemps. Eprouvant, comme ce dut être son cas, un profond sentiment de supériorité.

— Prends le hamac avec mon gars et coltinez le client. Une dernière fois je te rappelle que sa vie est entre tes mains.

On s’attelle à la charge. C’est lourd. Trop de repas officiels ! La fonction tue l’organe (celui du foie en particulier).

C’était organisé de première. Tout au fond du grenier, se trouve une porte de fer. Le tueur prend une clé cachée dans une anfractuosité du mur et déponne. Nous franchissons l’ouverture. L’homme, de plus en plus calme et appliqué, referme consciencieusement, une fois que nous nous trouvons dans l’autre immeuble. Il marche sur notre flanc, nous éclairant de sa lampe torche.

Il soupire :

— Dommage : il fallait liquider la fille et le gros flic avant de partir.

De la tête je lui réponds que Nobody is perfect . Mais je suis plein de reconnaissance intérieure. Ça, au moins, c’est gagné : Hélène et le Gros vivront. La pauvrette martyrisée quittera probablement la Rousse. Epousera-t-elle son toubib malgré ce qu’elle a subi ?

On parcourt un nouvel espace de rebut qui sent le vieux bois et cent ans de poussière accumulée.

Ensuite : un escadrin…

Puis un palier.

Rien ne ressemble autant à un immeuble parisien que celui qui lui est contigu depuis Haussmann.

Une certaine effervescence est perceptible dans les étages inférieurs. Des locataires alertés par le valdingue du Fume-Cigare, probable, sans parler du ramdam des cochons frivoles et du camion en flammes…

Pour la première fois, le tueur paraît perplexe. Il balance entre attendre que « ça se tasse » et risquer une sortie. Il semble avoir trouvé car il chuchote à l’oreille de son camarade. Ce dernier m’intime de déposer le hamac présidentiel sur le plancher ciré. Le Rital me fait placer face au mur, les pieds éloignés de celui-ci, les mains appuyées contre, dans l’attitude que la police ricaine fait prendre aux malfrats qu’elle arrête afin de les fouiller.

— Pense au président ! me répète le Rital.

Je ne pense qu’à lui, Seigneur !

Le big chief descend les étages à pas de loup.

Son acolyte autrichien me pointe sans défaillance. Il est accroupi près du hamac. A travers les mailles, je distingue nettement l’illustre kidnappé, en pyjama bleu clair gansé de bleu marine. Il ressemble à sa statue de cire du musée Grévin. Pourvu que ces salopards n’aient pas forcé la dose, doux Seigneur !

Je mate mon garde, en coin. Il ne cille pas. Comme son feu est équipé d’un silencieux, s’il me butait il n’ameuterait pas la taule pour autant.

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