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Frédéric Dard: Quelqu'un marchait sur ma tombe

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Frédéric Dard Quelqu'un marchait sur ma tombe

Quelqu'un marchait sur ma tombe: краткое содержание, описание и аннотация

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Lisa a su mobiliser et convaincre l'avocat de son amant et ses amis dans le seul but de le faire évader de la prison de Hanovre. Franck, condamné à perpète pour le meurtre d'un flic, sera-t-il enfin libre après cinq années de détention ? Ses amis réussiront-ils cet exploit incroyable préparé à son insu ? Dans sa cellule Franck se pose des questions au sujet de ces cinq années… Lisa est-elle la maîtresse de son avocat ? L'a-t-elle trahi ? Au cours d'une course contre la montre et d'un suspense à huis clos, la jalousie armera-t-elle le bras de la justice immanente ?

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Quelqu'un marchait sur ma tombe

À Abder ISKER,

ce drame au ralenti,

en témoignage d’amitié fidèle.

F. D.

Lorsqu’il partit de chez lui, Liselotte lui demanda à quelle heure il pensait rentrer ; et il répondit qu’il n’en savait rien, car il pouvait très bien ne jamais plus rentrer chez lui.

1

L’endroit était laid, froid et bizarre. Le jour gris, en déclinant, estompait les volumes. Il arrivait directement du ciel malade sur lequel s’ouvrait une immense verrière aux vitres sales. Un vieux bureau à volet et un classeur déglingué n’arrivaient pas à donner à la pièce une atmosphère de bureau, pas plus que les deux banquettes de moleskine où le crin moussait par de larges plaies. Une grande partie du local était encombrée de caisses neuves portant des inscriptions au pochoir et par de mystérieux objets soigneusement emballés dans du papier brun.

Le nez collé au carreau fendu de la verrière, Lisa regardait tomber la pluie sur le port de Hambourg. Le bureau se trouvait tout en haut d’un vaste entrepôt et faisait songer à la cabine vitrée d’une grue. On pouvait y accéder depuis l’extérieur par un raide escalier de fer tout rouillé dont la rampe manquait par endroits. Le bureau communiquait avec l’entrepôt par un autre escalier, moins abrupt, en pierre celui-là, mais dont la rampe de bois n’était guère fameuse non plus.

Lisa considérait l’univers de métal étalé dans la grisaille. Son regard embrassait une succession de chantiers grouillants dans lesquels hurlaient des sirènes et grinçaient des cabestans. Au bout d’un moment elle se retourna et vit Paulo assis sur le bureau, les jambes ballantes. Ce dernier lisait un journal abondamment illustré en sifflotant une irritante mélopée.

— Je vous admire, soupira Lisa.

Il mit un certain temps à abaisser son journal. C’était un petit homme placide, au visage précocement ridé. Il avait un nez fort, aussi gris que le reste de son visage, et de petits yeux furtifs aux paupières lourdes.

— Je vous demande pardon ? murmura-t-il.

Sa voix était calme mais mordante. Elle se demanda s’il n’avait vraiment pas entendu ou s’il prenait plaisir à lui faire répéter sa phrase.

— Je disais que je vous admire, fit Lisa.

— À cause ?

— D’avoir le cœur à siffler.

Paulo haussa les épaules, puis rejeta d’un coup de pouce adroit son feutre à bord court derrière sa tête.

— C’est machinal, expliqua-t-il. Passez-moi une cigarette, je ne sifflerai plus.

Lisa fouilla les poches de son imperméable blanc. Elle sortit un paquet d’américaines qu’elle vint présenter à Paulo, passivement.

— Je vous admire aussi de pouvoir lire, reprit-elle.

Le petit homme la fixa d’un air indécis. Il paraissait vaguement surpris par le ton hostile de la jeune femme. Mais Paulo était un sage et il savait que Lisa vivait un moment exceptionnel.

— Je ne lis pas, je regarde les bandes dessinées. Et puis comment je lirais ça, puisque je ne comprends pas l’allemand ?

Il prit une cigarette et l’alluma sans cesser de regarder sa compagne. Il la trouvait belle et elle l’émouvait. Lisa avait les cheveux châtain sombre ; la peau blanche était constellée de taches de rousseur pâles et ses yeux fauves possédaient un éclat très vif. Il vit deux minuscules petites rides au coin des yeux de Lisa et fut surpris de ne pas les avoir remarquées plus tôt.

— Quelle heure ? demanda-t-elle.

Paulo retroussa sa manche sans presque remuer le bras.

— Six heures et des poussières, annonça-t-il.

— C’est long, dit Lisa.

Et elle retourna se planter devant la verrière où la pluie visqueuse dégoulinait dans la poussière sur un rythme continu.

— Il dégringole quelque chose, hein ? lança Paulo.

Après un léger silence il ajouta, comme se parlant à lui-même :

— Dans un sens, ça vaut mieux.

— Pourquoi ? demanda âprement Lisa avec une brusque volte-face.

— Parce que les flics n’aiment pas le mauvais temps.

— Oh ! les flics allemands, vous savez…

— Justement, dit Paulo, aujourd’hui ils portent leurs longs cirés noirs ; ça les gênera pour courir.

Il réfléchit et ajouta :

— De toute façon, les Allemands courent mal. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué : ils ont le derrière carré.

Lisa n’eut même pas un sourire. Tout était mort en elle, sauf cet espoir fou qu’elle portait comme un enfant. Elle se sentait grise et froide comme le morne horizon étalé à ses pieds. Elle était de fer et de béton elle aussi, plus dure et plus glacée peut-être que le fer et le béton. Paulo le devinait. Son admiration pour Lisa se teintait de pitié. Il regarda le journal allemand d’un œil excédé. Il trouvait les dessins mauvais et s’irritait de ne pas comprendre leurs légendes.

— Qu’est-ce que ça veut dire, bis morgen ? demanda-t-il.

— À demain, traduisit Lisa. Pourquoi ?

— Pour rien, soupira Paulo en lâchant le journal. Sous le dernier dessin il y avait écrit bis morgen et je me demandais ce que ça signifiait. Ces trucs-là sont aussi ballots en Allemagne que chez nous.

Elle marcha brusquement sur lui avec une détermination qui l’inquiéta. D’un geste brusque elle releva la manche de Paulo pour dégager la montre du petit homme. Paulo comprit et arrondit le bras pour lui faciliter la lecture du cadran. Lisa regarda l’heure et il y eut soudain comme un trait d’ombre dans ses yeux. Elle lâcha le poignet de Paulo et s’en fut s’asseoir sur l’une des banquettes crevées. Paulo la rejoignit et lui mit gentiment la main sur l’épaule.

— Essayez de penser à autre chose, conseilla-t-il.

— À quoi ? demanda Lisa.

— À n’importe quoi, sauf à ça.

— Vous pensez à autre chose, vous ? insista la jeune femme sincèrement intéressée.

Par instants, Paulo avait des mimiques inattendues qui lui déformaient entièrement le visage, faussaient le volume de sa tête et brouillaient ses traits. On eût dit que sa figure était en caoutchouc malléable et qu’il pouvait lui faire prendre les formes les plus incroyables.

— J’ai une recette pour quand ça ne va pas, affirma-t-il. Je me mets à penser au mont Blanc. Au mont Blanc sous la lune.

Il se tut pour la regarder, constata qu’elle était intéressée et reprit :

— Le mont Blanc sous la lune, vous avez déjà vu ça, Lisa ?

— Non, dit Lisa.

— Moi non plus, ajouta Paulo. J’ai déjà vu le mont Blanc, j’ai souvent vu la lune, mais jamais les deux ensemble. On rate un tas de choses…

Elle le considéra avec un certain mépris. Il venait de la décevoir. Elle espérait quelque chose de lui, quelque chose d’apaisant qu’il ne lui avait pas apporté et qu’il lui avait promis inconsidérément. Paulo eut honte de sa déception. Il avait vécu beaucoup d’instants critiques au cours de son existence tumultueuse ; chaque fois il avait surmonté le coup grâce à son sang-froid. Lorsque les choses tournaient mal, il devenait extraordinairement lucide et indifférent ; mais ce jour-là, à cause de cette fille, il n’arrivait pas à se contrôler pleinement.

— Qu’est-ce que c’est que ce chantier, là-bas, avec l’énorme pont-roulant ? demanda-t-il pour dire quelque chose.

— Un chantier ! riposta hargneusement Lisa.

Machinalement elle regarda dans la même direction que lui. Dans la grisaille, des lampes à arc crépitaient. Leurs flammes bleutées semblaient s’enfoncer dans d’énormes plaques d’acier et le métal rougeoyait comme des chairs meurtries.

Des silhouettes en combinaisons jaunes s’agitaient sur un rythme que l’éloigneraient faisait paraître désordonné.

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