Frédéric Dard - Quelqu'un marchait sur ma tombe

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Quelqu'un marchait sur ma tombe: краткое содержание, описание и аннотация

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Lisa a su mobiliser et convaincre l'avocat de son amant et ses amis dans le seul but de le faire évader de la prison de Hanovre.
Franck, condamné à perpète pour le meurtre d'un flic, sera-t-il enfin libre après cinq années de détention ?
Ses amis réussiront-ils cet exploit incroyable préparé à son insu ?
Dans sa cellule Franck se pose des questions au sujet de ces cinq années… Lisa est-elle la maîtresse de son avocat ? L'a-t-elle trahi ?
Au cours d'une course contre la montre et d'un suspense à huis clos, la jalousie armera-t-elle le bras de la justice immanente ?

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— Ne bouge pas ! fit une voix.

Le garde se redressa et aperçut l’un des motards qui le couchait en joue avec sa propre mitraillette. Quelque chose siffla.

Il voulut tourner la tête mais reçut un terrible coup de matraque et s’effondra sur la banquette.

— Collons-les sous le tableau de bord ! dit le matraqueur au second motard.

Ce dernier hocha la tête et, sans ménagement, fit basculer le garde inanimé sur le plancher du fourgon. De son côté, son camarade hissait le conducteur à l’intérieur du véhicule.

— Tu crois que nous pourrons tenir tous les quatre ? demanda Freddy.

Il parlait un allemand de cuisine qui, chaque fois, faisait ricaner le matraqueur.

— C’est nécessaire, répondit Baum.

Ils parvinrent à se loger dans la cabine du fourgon, malgré les deux corps qui l’encombraient. L’ascenseur venait de s’immobiliser et déjà les portes coulissaient, découvrant une population patiente, sagement canalisée.

Le liftier, un vieil invalide à cheveux blancs, leur adressa un aimable hochement de tête lorsqu’ils passèrent.

— Maintenant remue-toi, mon pote, lâcha Freddy ; quand ils vont trouver les deux motos toutes seules, ça va leur mettre la puce à l’oreille.

Baum appuya sur l’accélérateur. Le fourgon manquait de nerf.

— Ces moteurs diesel, c’est pas le rêve, dit Freddy en français.

— Was ? demanda son compagnon. Freddy négligea de traduire. Le véhicule venait de se dégager du flot d’ouvriers massés devant l’entrée du tunnel. Une esplanade aux pavés mouillés, luisante et désolée sous la lumière de lampadaires trop hauts, s’offrait. Le conducteur prit à gauche. Les deux gardiens assommés geignaient faiblement sur le plancher de la voiture.

5

— Vos types sont vraiment à la hauteur ? questionna Paulo après un furtif regard à sa montre.

Les mâchoires de Gessler se crispèrent.

— Bien que ce ne soient pas « mes types », fit-il, j’en suis convaincu.

Paulo pressa ses deux poings l’un contre l’autre.

— Ce que je voudrais y être ! soupira le petit homme.

— Ce n’était guère possible, assura l’avocat avec un sourire méprisant : vous ne parlez pas l’allemand, et puis, comme vous le faisiez remarquer tout à l’heure, vous supportez mal l’uniforme.

Paulo fronça son gros nez constellé de vilains petits cratères.

— Bon, je descends rejoindre Walter à l’entrepôt pour l’aider à réceptionner ces messieurs.

Il prit l’escalier intérieur et fut surpris par l’odeur fade de l’immense local. Une odeur de cuir et de denrées périssables.

Lisa était assise au bureau et contemplait un calendrier imprimé en caractères gothiques. La gravure représentait une grosse fille blonde, plantureuse, et Lisa se dit que Mme Gessler devait ressembler à cela, jadis.

— Supposons que le fourgon cellulaire n’ait pas pris par le tunnel ? murmura-t-elle.

— Allons donc, sourit Gessler, le pont est à l’autre bout de la ville !

Il vit qu’elle se tordait les doigts. Il fut vaguement choqué.

— Vous l’aimez tant que cela ?

Le regard qu’elle lui jeta était celui de quelqu’un qu’on vient de réveiller en sursaut. Elle hésita et eut un furtif acquiescement.

— Vous ne lui avez absolument parlé de rien, n’est-ce pas ? demanda Lisa.

— Mais non : de rien.

— Pas même un sous-entendu ?

— Je lui ai seulement dit, lors de ma dernière visite, que vous continuiez à vous occuper de lui.

— Et comment a-t-il réagi ? demanda vivement la jeune femme.

— Ça fait cinq ans que je lui répète la même chose, il ne réagit plus !

Elle eut du mal à retrouver son souffle. Ce que lui disait Gessler la navrait.

— Parce qu’il ne vous croit pas ?

L’avocat secoua la tête.

— Est-ce que je peux savoir ce qu’il croit et ce qu’il ne croit pas ? Est-ce que je peux savoir ce qu’il pense ? Lisa, vous rappelez-vous sa tête au moment du procès ? Il regardait le plafond, comme si tout cela ne le concernait pas ; comme s’il s’ennuyait, et quand je lui ai traduit la sentence : détention à vie…

Il se tut, évoquant trop intensément cet instant pour pouvoir l’exprimer.

— Il s’est penché sur vous et vous a parlé, poursuivit Lisa.

— Savez-vous ce qu’il m’a dit ?

Elle secoua la tête d’un air interrogateur.

Gessler fixa ses ongles bien taillés, puis tourna la tête vers sa compagne.

— Il m’a dit : « Maître, avez-vous connu cette salle d’audience avant la fissure qui est au plafond ? » C’a été tout. De sa condamnation, pas un mot !

Lisa acquiesça.

— Je pensais bien qu’il vous avait dit quelque chose de ce genre.

Gessler passa deux doigts entre son cou et le col de sa chemise. Il avait quelque peu grossi depuis quelque temps.

— Je n’avais jamais remarqué cette fissure, fit-il, songeur. Maintenant je la regarde chaque fois que je pénètre dans la salle. Elle a gagné du terrain en cinq ans.

— Oui, cinq ans ! répéta Lisa. Cinq ans…

Elle ouvrit la porte et s’en fut regarder au-dehors. Elle resta un bon moment sous la pluie, les mains crispées sur la rampe rouillée de l’escalier. L’eau qui giflait son visage calmait ses angoisses.

— Ne vous mouillez pas ! lança Gessler.

Elle rentra.

— On ne voit rien, annonça-t-elle piteusement.

Gessler hocha la tête misérablement. Les grosses gouttes d’eau qui dégoulinaient sur le visage anxieux de la jeune femme lui faisaient penser à des larmes. Comme la pluie de Hambourg était belle sur la figure de Lisa !

— Qu’espérez-vous voir ? soupira-t-il. Dès que l’auto surgira au tournant de Grevendamm, elle sera déjà dans l’entrepôt.

— Cette attente est effroyable car elle n’en finit pas. Quelle heure est-il ?

— Bientôt la demie, dit Gessler sans consulter sa montre ; les sirènes des chantiers ne vont pas tarder.

Lisa s’approcha du transistor et tourna le bouton. Une musique redondante déferla dans la pièce, les faisant sursauter l’un et l’autre. Lisa se hâta d’appuyer sur les touches sélectives du poste jusqu’à ce qu’elle obtînt un speaker, mais il ne s’agissait pas d’informations et, dépitée, elle finit par éteindre le transistor.

— L’éther est plein de bruits qui ne m’intéressent plus, remarqua-t-elle.

L’avocat s’assit en biais sur une chaise garnie d’un cuir râpé.

— Je me demande comment vous allez réagir en le voyant, dit-il.

— Je me le demande aussi, affirma Lisa en le regardant droit dans les yeux.

Elle ajouta, d’un ton peureux :

— Si je le revois…

Gessler envisagea un instant ce que serait la vie dans l’hypothèse d’un échec. Pouvait-il s’empêcher de le souhaiter confusément ?

— Vous le reverrez, promit-il…

Le conducteur regardait attentivement dans son rétroviseur.

— On ne voit rien ? questionna Freddy.

Baum secoua négativement la tête. Il avait un drôle de sourire qui ressemblait plutôt à une grimace. Il passa la main sous son derrière car quelque chose lui piquait les fesses et ramena l’allumette que mâchouillait le gardien avant l’agression du tunnel. Il l’expédia d’une chiquenaude par la portière ouverte. Il roulait à faible allure à cause des ouvriers qui déferlaient à contre-courant. Mais à un moment donné il prit une petite voie privée, fermée par une palissade et qui traversait un chantier en construction. Ce jour-là le chantier était désert et Baum avait pris la précaution d’écarter la palissade avant le coup de main. Cela lui permettait de gagner trois ou quatre cents mètres avant de rejoindre Grevendamm.

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