Frédéric Dard - Quelqu'un marchait sur ma tombe

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Quelqu'un marchait sur ma tombe: краткое содержание, описание и аннотация

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Lisa a su mobiliser et convaincre l'avocat de son amant et ses amis dans le seul but de le faire évader de la prison de Hanovre.
Franck, condamné à perpète pour le meurtre d'un flic, sera-t-il enfin libre après cinq années de détention ?
Ses amis réussiront-ils cet exploit incroyable préparé à son insu ?
Dans sa cellule Franck se pose des questions au sujet de ces cinq années… Lisa est-elle la maîtresse de son avocat ? L'a-t-elle trahi ?
Au cours d'une course contre la montre et d'un suspense à huis clos, la jalousie armera-t-elle le bras de la justice immanente ?

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Il sortit de sa poche le pistolet de Freddy.

— C’est dur de tuer un homme qui aime la même femme que vous ! Beaucoup plus dur qu’on ne croit.

Baum donna un coup de pied dans la porte de l’entrepôt. Il n’entra pas. Fiché dans l’encadrement, les poings aux hanches, il avertit :

— Arrivez tout de suite, les autres sont déjà à bord et le bateau va partir.

Lisa se suspendit au bras de Frank.

— Tu ne comprends donc pas ! Il faut faire vite ! Vite ! Le bateau…

Baum disparut en levant les bras au ciel pour montrer qu’il renonçait à comprendre.

Frank pointa le pistolet sur Gessler.

— Je crois très sincèrement que votre mort m’apaiserait, Gessler. Mais je n’ai pas le courage de vous tuer.

— Cela vous regarde, fit l’avocat avec un suprême détachement.

Frank cueillit la main pantelante de Lisa, lui ouvrit les doigts et logea la crosse du pistolet dans le creux de sa main.

— C’est Lisa qui va s’en charger, assura-t-il. N’est-ce pas, Lisa ?

Elle regarda l’arme, hébétée.

— Mais, Frank, fit-elle plaintivement, qu’est-ce que tu veux dire ?

— Je te demande de dire adieu à ton professeur d’allemand, Lisa. Je t’offre l’occasion unique d’effacer ces cinq années de cauchemar.

Elle comprit enfin et lâcha le pistolet comme s’il lui avait brûlé la main.

Frank le ramassa sans se presser et le lui replaça entre les doigts.

— Tu abats Gessler et ce sont dix-huit cent vingt-deux jours qui se volatilisent. Dix-huit cent vingt-deux jours que nous n’aurions jamais dû vivre. Tout recommence, Lisa ; tout ! Le jour se lèvera demain sur un Danemark tout neuf !

— Mais non, Frank, soupira Gessler, vous vous trompez encore : on ne cache pas le blé en l’enterrant.

— Le bateau part dans dix secondes, aboya Frank, alors tire !

— Jamais ! protesta Lisa.

— Si tu tires, reprit-il avec ardeur, je saurai que tu n’as jamais été sa maîtresse. Je saurai que tu n’as jamais rien éprouvé pour lui…

— Mais si tu ne tires pas, je pars sans toi ! Décide : le moment est venu pour toi de dire adieu à l’un de nous deux.

Gessler sortit son mouchoir pour essuyer un peu de sueur sur son front.

— Vous pouvez tirer, Lisa, fit l’avocat. Je me sens accroché à la vie de façon si précaire.

Elle secoua la tête.

— Adieu, Lisa ! jeta Frank en se dirigeant vers la porte.

— Frank ! appela-t-elle ; Frank, ne fais pas ça.

Il fit une brusque volte-face et, de toutes ses forces, hurla :

— Mais, bon Dieu, Lisa, tu n’as donc pas envie de tuer ces cinq années misérables ?

— Si, chuchota Lisa d’une voix imperceptible. Oh ! si !

Elle pointa le pistolet en direction de Frank. Il comprit mais ne fit pas un geste. Il y eut alors quelques secondes d’une tension inhumaine, puis, posément, avec presque de l’application, Lisa tira quatre balles.

À chaque projectile, Frank marqua un tressaillement. Son regard se fit lointain. À travers un écran de fumée bleue, il vit s’anéantir la chère silhouette de Lisa. Alors il croisa ses deux bras contre sa poitrine et s’acagnarda au mur. Il se mit à glisser doucement, le long de la paroi, s’efforçant de contenir sa lucidité.

Lisa resta face à lui.

— Ça n’aurait servi à rien, le Danemark, dit-elle sourdement. Et la mort de Gessler n’aurait servi à rien non plus. Si j’avais été certaine qu’elle t’apaise, je l’aurais tué, Frank, je te jure que je l’aurais tué.

— Oui, fit l’avocat, de la même voix incertaine, oui, Lisa, vous m’auriez tué.

Frank coula d’un bloc sur le plancher, étrangement pelotonné sur lui-même. Il ressemblait à un gosse endormi. Lisa se laissa tomber à genoux.

— Je te jure que ç’aurait été inutile, Frank. Tu le sais, dis, mon amour ? Tu le sais ?

Frank réussit un léger acquiescement de la tête. Ses lèvres remuèrent, mais à cet instant précis la sirène du bateau qui appareillait retentit. Lorsque la sirène se tut, Frank était mort, une joue appuyée sur son bras replié.

Une immense rumeur jaillit des quais. La voix d’un haut-parleur nasilla quelque chose que Lisa ne comprit pas. Puis le même haut-parleur répéta dans un abominable français :

— Attention ! Attention ! Vous êtes cernés. Vous allez sortir les uns après les autres en gardant vos mains croisées derrière la tête. Attention ! Attention ! Achtung ! Achtung !

Gessler toucha l’épaule de la jeune femme.

— Venez, Lisa, ordonna-t-il. Nous, nous ne sommes pas encore arrivés !

Elle le regarda sans comprendre, mais il l’aida à se lever et elle se laissa guider jusqu’à la porte.

Lorsqu’ils apparurent à la verrière, il se fit en bas un brusque silence.

Gessler croisa ses mains derrière sa nuque et se mit à descendre l’escalier de fer.

FIN
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