Frédéric Dard - Pleins feux sur le tutu

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Pleins feux sur le tutu: краткое содержание, описание и аннотация

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Rappelle-toi que dans cette affaire j'ai drôlement mouillé mon maillot.
Tu parles d'une escalade !
Je pédalais que d'une !
Tout en danseuse, mon pote !
Et avec pleins feux sur le tutu !

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Là-dessus, j’entends un bruit sec, suivi d’un cri, puis d’un choc. Elle a largué le combiné. Les cris continuent, accompagnés de sanglots. Toute une marmaille en transe se joint au concert pour composer la chorale des lamentations.

Une bonne voix grasse entre en ligne.

— Béru ! m’annonce ladite. Tu rates tout, mec, ça chie vilain ! Le Rouquemoute vient d’déclencher son offensive d’hiver. Vingt piges d’enchaînage qui lui rebellent l’tempérament. Il y a placé une mornifle, à sa bourrique, qui y a fait traverser tout’ la pièce. Elle a voulu r’biffer, mais y tabasse des deux. Tu l’verrais : Marcel Cerdan, d’la grande époque ! Crochet au foie ! Dirèque du gauche ! L’v’là qui r’mise en contre ! Les chiares hurlent comme un’ corde d’loups ! Y disent qu’y veuillent pas qu’ papa tue maman. Y s’rendent pas compte qu’ ça s’rait une bonne chose, somme toute. Le blondin les confiererait aux grands-parents et se remarierait av’c quéqu’un d’potable. Oh ! il acharne. Il balance des manchettes maint’nant ! Et des coups d’pompes. Y m’fait peur ; l’est blanc comme un’ merde d’laitier. Ses taches d’son, tu croirerais la Voie lacteuse : des étoiles. Un coup de genouxe dans l’bide ! L’est déchaîné à fond ! Elle a cessé d’gimber et d’regimber. J’t’demande un’ seconde, faut que j’interviende sinon y la bousille pou’ d’bon.

« Holà, Mathias ! Arrête ton forcinge, mon pote ! La v’là grog ! Finis-la pas d’vant tes mouflets, tu risques d’les thaumaturger pou’ l’restant d’ leurs vies. Note que j’ai une couronne mortuaire à solder ! Arrêt’ j’te prille, Mathias ! Oblige-moi pas à te carrer un pain dans les badigues pou’ t’freiner les ardeurs. Bon, t’y as fêté ses noces d’argent, bravo, banco, t’en avais b’soin, mais faut pas d’usage prolongé sans la visse médicale, grand ! Doré d’l’avant, elle va s’tenir à ta botte, te becter dans la pogne, te tailler des pipes. T’as pigé l’mode d’emploi, mon vieux brasero : la tarte dans l’museau à la moind’ réflexexion. C’est toi l’homme, mon lapin. C’est toi qui affures l’osier du ménage et qui manoeuv’ la bitoune nerveuse ; toi qui licebroques su’ l’évier. Quand t’est-ce qu’elle aura bien pigé ça, t’en feras d’la pâte à mod’ler, c’te crevure. Ça y est, moui ! J’vais sévir, Mathias si t’arrêtes pas ! Mets-y l’dernier et faites la paix ! Hou là, là ! c’parpaing colosse, madame ! T’y aurais pas éclaté l’pif ? Ell’ raisine comm’ une fontaine salace ! Bon, allez, calmos ! T’es soulagé, hein, mon biquet ! Enfile-toi un gorgeon d’vouisky et nettoye-lu ses plaies, pour lors.

« Allez, allez, chialez plus, les mômes ! Papa-maman, c’tait pour de rire ! Y plaisantaient ! Si on aurait pas l’droit de rigoler, un jour d’jour d’l’an, c’s’rait malheureux. Les grandes personnes aussi ils aiment jouer. Faites-vous pas d’souci pour vot’ daronne, mes chouchous : c’est quéqu’ égratignures pour dire, deux trois esquimaudes comme quand on chahute. Mais non, ell’ n’est point morte, vot’ p’tite mère. Just’ qu’elle fait semblant, pour taquiner papa. Qui c’est-il qui va me chercher un seau d’eau, aux chiottes ? Vous trouv’rez l’seau dans le placard à balai. On va lu filer la baille en pleine poire et ell’ criera pouce ! T’nez, rien qu’ d’en causer, la v’là qu’ouv’ un lampion !

« Ça va, chère maâme ? Sacrée rouste, hein ? Ah ! faut s’gaffer d’l’eau qui dort, ma chérie. V’voilliez, les mômes, elle r’fait surface, vot’ maternelle. V’savez, moi aussi, moi et tata Berthe, on joue temps z’en temps à c’que j’lu mette une avoinée. Ça fait circuler l’sang ; à preuve, çui à vot’ chère mère qu’arrête pas d’lu gicler des naseaux. Bon, moulez-moi, j’ai du turbin su’ la planche.

« Allô ! T’es encore laguche, mec. J’ai réglé l’problo aux Mathias. L’Rouquinos a paumé le contrôle d’son self. Faut dire, un’ guenon d’c’t’acabit, merci bien. J’voudrais même pas qu’é’m’pompe à travers l’trou d’un rideau. Pour lu fignoler tous ces chiares, y doit s’servir d’un entonnoir, l’althelète. Bon, on causait d’quoi t’est-ce avant la garade d’ces messieurs-dames ? »

— D’encore rien, Gros. Tu es allé chez le citoyen Méoutuva Didon ?

— J’en r’viens. Tu parles d’un gourbi. Y avait trois noirpiotes dans une chambre grande comme mes vouatères : son cheptel. Ces dames étaient camées jusqu’à l’oignon. Ça puait le mari de Juana dans l’estanco. La moins choutée, celle qui pouvait causer t’encore, m’a espliqué qu’ leur julot s’trouvait chez des aminches à la cambrousse, à Vréneuse.

— Où ça ? hululé-je, façon fin d’alerte au gaz.

— Vréneuse.

— L’adresse ?

— Une maison qui s’appelle Les Lilas bleus .

— Justement, je suis à Vréneuse.

— Tu veux que j’viende ?

Je gamberge longuement, mais en une seconde huit dixièmes. Le temps, tout dépend de la manière dont on l’utilise. Les plus belles heures de ma vie, je les ai toujours vécues en deux minutes. Si tu veux en savoir plus long sur la question, potasse mon camarade Einstein qui lui s’est fait chier la bite pendant des années pour démontrer la justesse de ce que j’avance.

— C’est cela, arrive : Auberge du Pont Fleuri , c’est au bord de la rivière et à l’entrée de l’agglomération.

— Jockey, mon pote, j’arrive.

— Passe-moi Mathias.

— L’v’là, y finit d’éponger sa gerce.

L’organe haletant du Rouillé est déjà saisi par la navrance. D’ici pas loin, il va se traîner devant sa gonzesse en se lacérant la poitrine, implorer un pardon dont il devra régler les dividendes jusqu’à la fin de ses jours.

— Ecoute, fiston, moule-nous un peu avec tes problèmes familiaux. Si j’ai un conseil à te donner, c’est de garder la balle dans ton camp. Cela dit, il est temps que ta tribu rejoigne sa base. Téléphone à la Maison Bourreman qu’on t’envoie un fourgon et rapatrie tes éclopés. Ma mère va arriver avec des photos. Tu vas les examiner, les agrandir et me trouver ce qu’elles représentent et où elles furent prises. Ça joue ?

— Comptez sur moi, monsieur le…

Je raccroche.

Des choses s’organisent. Ça remue un peu. Mais qu’est-il advenu de ma consœur Hélène Dussardin ? Je commence à me sentir en manque d’elle. Non, sérieux. Le béguin, tu crois ?

CHAPITRE 7

Je guignais le Gros depuis un banc situé sous des platanes. L’air s’est radouci et un soleil timide vient promettre des trucs positifs pour l’année nouvelle.

La charrette à Béru se pointe dans un gros vacarme de bielles déglinguées, de pistons ravagés, de carrosserie en haillons. Les cartons suppléant à l’absence de vitres (seul le pare-brise n’a pas été remplacé) claquent comme des drapeaux.

Sa Majesté stoppe tant bien que mal. La carriole a des soubresauts convulsifs, comme un zèbre capturé cherchant à se dégager des liens qui l’entravent.

Le Gros lui balance un coup de saton dans le capot pour la faire tenir tranquille et sa batteuse, modèle MacCormick 1924, cesse de renâcler.

— Faut qu’j’l’envoye à la révision, dit-il. Ell’ m’fait un peu d’automobile-allumage ; ça doit proviendre des visses platinées qu’est entartrées. T’as repéré la casa du mâchuré ?

— C’est une grande bâtisse derrière l’église, au fond d’une impasse. Tu dis qu’il habite un gourbi, rue Montholon ?

— Le vrai piège à rats !

— Comment se fait-il en ce cas qu’il possède une bagnole américaine, pas neuve, certes, mais qui doit tuter des hectolitres de benzina ! Il fait quoi, dans la vie, ce pèlerin ?

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