Frédéric Dard - Pleins feux sur le tutu

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Pleins feux sur le tutu: краткое содержание, описание и аннотация

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Rappelle-toi que dans cette affaire j'ai drôlement mouillé mon maillot.
Tu parles d'une escalade !
Je pédalais que d'une !
Tout en danseuse, mon pote !
Et avec pleins feux sur le tutu !

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Bon, y a eu emergency d’urgence. Pourtant, une mouillante odeur de confit d’oie en train de se déconfire, titille mes naseaux. Je cherche la cuistance et la trouve facile. Une coquelle noire, toute semblable à celle dont use ma Félicie, se laisse chauffer le cul sur un fourneau grand comme un comptoir des Indes. Mamie Rolande est affaissée devant son piano. Elle aussi a eu droit à la praline dans le bulbe. Il a une façon peu orthodoxe de prendre congé de ses hôtesses et de ses potes, le second Rital rayé. De profundis à répétition. Seulement voilà, quid de la gentille Hélène ?

Je parcours tout le bâtiment en la hélant. Une espèce de dinguerie me biche. Le phénomène dont je lui parlais naguère se met à jouer à plein. Je ne veux pas qu’il lui soit arrivé malheur, à cette gosse. Il me la faut encore ! Elle me manque déjà ! Hélène, ma fliquette ! J’ai besoin de tes belles cuisses solides et douces, de ton duvet, de ton odeur de femme saine, de ton regard apeuré par la vie… Hélène ! Ah ! non, je ne t’ai pas entraînée au casse-pipe, dis ! Où es-tu ? Hélène, ma chérie, ma Jeanne d’Arc, ma pouliche hennissante, mon royal cadeau du 1 er janvier !

Hélas, hélas, hélas ! comme l’a dit si justement un ancien président de la République (à présent ce sont les Français qui reprennent l’expression) : « seul le silence me répond » (Ponson du Terrail).

Treize abattu, je décroche le téléphone pour appeler mes collègues de la maison mère.

— Du nouveau à propos des bagnoles dont je vous ai fourni les numéros ?

— La Juva appartient à une certaine Rolande Froidevache, domiciliée à Vréneuse, Yvelines.

— Je sais, after ?

— L’Alfa est une voiture de démonstration attribuée au garage Mortadelli, de Padova. Elle a été volée, mais le patron du garage ne s’en était pas aperçu, à cause des fêtes.

— Diffusez son numéro à tout-va, le dispositif number one ! Et, attention, en cas de coup dur, notre gentille consœur, l’inspecteur Hélène Dussardin a probablement été embarquée en otage ; ensuite ?

— Concernant l’américaine, Ford Custom bleue, elle appartient à un danseur noir nommé Méoutuva Didon, domicilié 613 rue de Montholon, dans le neuvième.

That’s all ?

— Non, monsieur le commissaire : c’est tout !

Parvenu à cet équinoxe de l’histoire, comme chaque fois, t’auras remarqué, j’en fais le point dans ma poche.

Toujours récapituler au bon moment, ça permet de prendre ses distances, de contrôler le développement des faits, de percevoir les agissements des êtres.

Washington prévient l’Elysée qu’il se pourrait qu’un coup tordu se prépare contre le président ; coup tordu mijoté par un gangster illustre : Al Kollyc, lequel serait en contact avec des chefs des Brigades rouges ritales.

Al Kollyc est descendu chez un bon ami à lui, espèce de vieux forban garé des voitures et ayant pignon sur rue : César Césari-Césarini.

Voilà, ça, c’est le premier paragraphe. Net, carré, sans bavures.

Deuxième paragraphe.

Kollyc passe quatre jours chez son ami. Il vit pratiquement enfermé dans sa chambre où il use la plus grosse partie de son temps à téléphoner. Le soir du 31 décembre, il refuse de réveillonner avec la famille Césari-Césarini car il a rendez-vous avec deux « messieurs italiens ». Sur les instances de César, il revient sur son refus, et convie ceux-ci au Grand Vertige .

Troisième paragraphe : la soirée !

Au douzième coup de minuit, un tireur déguisé en dame abat Al Kollyc depuis une petite loggia, au moyen d’un fusil à lunette dont, ensuite, Césari-Césarini prétendra qu’il lui appartient.

Assertion confirmée par sa famille, mais démentie par ses deux domestiques. Les deux Italiens (présentés sous les prénoms courants d’Aldo et de Luigi) se font la paire immédiatement après l’attentat. Ils poignardent mon collaborateur, l’officier de police Jean Lurette qui leur coupait le passage. Celui-ci riposte avec son flingue. L’un des deux Transalpins est très gravement touché, malgré tout le tandem parvient à fuir, à bord d’une Citroën noire.

Quatro : les deux Italiens vont chercher refuge dans une coquette localité de la banlieue ouest, à l’ Auberge du Pont Fleuri , tenue par une vieille bordelière reclassée. Jean Lurette que j’ai laissé au Grand Vertige parvient à retrouver leur trace, j’ignore comment. Les gars, ou des complices à eux, le reconnaissent et le plantent une deuxième fois, mais dans le ventre. Le jugeant mort, ils le laissent sur le carreau. Lurette retrouve ses esprits et suffisamment de forces pour se traîner jusqu’à une cabine téléphonique, d’où il me prévient. Ensuite il sombre dans le coma.

Cinquième paragraphe.

Je descends à l’ Auberge du Pont Fleuri en compagnie d’une ravissante consœur, en touristes ! L’y baise divinement pour accréditer notre côté « lune de miel », puis me mets en action. Je me placarde dans le coffre d’une bagnole ricaine. En cours de route je suis obligé de flinguer le chauffeur. A bord se trouve un toubib véreux qui se met à table. Je retourne à l’hôtel. Le Rital blessé et la tenancière ont été froidement abattus par le deuxième type en costume rayé, lequel a, ensuite, pris la fuite, emmenant avec lui, je le crains, la gentille Hélène.

Bien, alors j’en suis là.

Je m’efforce de calmer mes angoisses concernant la gentille policewoman dont l’admirable cul chante dans mon noble cœur. Garder la tête froide. Je me répète mon résumé. Tout de suite un élément particulier m’apparaît : l’Alfa Roméo.

Les deux Italiens ne l’ont pas utilisée pour se rendre au Grand Vertige . Ils usaient d’une Citroën noire immatriculée à Paris, dont le premier chiffre d’immatriculation est 1 et le dernier 8. Seulement, quand je suis arrivé à l’auberge, quelques heures plus tard, cette voiture ne s’y trouvait plus. Alors quoi ?

Je musarde dans la nécropole, à la recherche de quelque chose pour me sustenter. Je déniche une bouteille de Pouilly Fuissé dans le réfrigérateur, ainsi qu’un beau morceau de pâté de campagne. Je vais m’installer dans un petit salon pour claper. L’homme est une machine en activité, qui ne fonctionne que si on la fournit en carburant.

Je bouffe et pendant que je mastique, ça vient. Le troisième homme, celui que j’ai assaisonné dans l’auto, accompagnait les deux costars rayés. Quand ils sont venus (après s’être débarrassés de Lurette), ils se sont dit qu’il fallait dégager la Citroën d’urgence car on avait eu le temps de retapisser son numéro. Le troisième homme est donc allé la vaguer quelque part et puis s’est procuré une tire ricaine. Où l’a-t-il chouravée ?

Je compose un numéro illustre, puisqu’il s’agit de celui des Bérurier. Faut laisser carillonner interminablement avant que le Gros vienne répondre.

— Ça doit z’êt’ une erreur ! bougonne-t-il d’entrée de jeu.

— Mais comme elle est juste, tout va bien, réponds-je.

— Oh ! c’est toi, déjà levé ?

— Je ne me suis pas couché !

— Il est midi !

— Et dans douze plombes, il sera minuit !

— Qu’est-ce tu viens de bouffer, ça sent le pâté !

— Du pâté !

— De campagne ?

— De rase campagne !

— Av’c des p’tits corninches et des zognons blancs ?

— Non, nature. Il se suffit à lui-même.

— Il est gras z’à point ?

— Juste comme tu l’aimes.

— Y a d’ la gelée autour ?

— Un minimum.

— T’as du pain égal’ment d’campagne pour étaler dessous ?

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