Frédéric Dard - Pleins feux sur le tutu

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Pleins feux sur le tutu: краткое содержание, описание и аннотация

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Rappelle-toi que dans cette affaire j'ai drôlement mouillé mon maillot.
Tu parles d'une escalade !
Je pédalais que d'une !
Tout en danseuse, mon pote !
Et avec pleins feux sur le tutu !

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L’oreille, le nez et la queue (je suppose) bas, il réintègre sa place.

Avant qu’il ne s’installe, j’ai raflé la pétoire du grand méchant qui gisait sur la banquette.

— Alors, docteur, ça se passe comment pour monsieur ?

On assiste alors à cette scène étrange d’un médecin complice d’un gredin, auscultant celui-ci que le terrible flic d’élite vient de plomber en état de légitime défense. Nous trois dans cette guinde, ça ferait une scène choc, je te promets. Mon pote Verneuil lit ça, je le trouve sur mon paillasson avec un producteur tenant une brassée de chéquiers.

Au bout d’un instant, l’homme au crâne en suppositoire murmure :

— Cet homme est mort.

Moi, tu sais quoi ? Je biche mes menottes, clic-clac ! Le toubib a son poignet gauche relié au volant de la grosse Ricaine.

— Cette fois, trêve de balivernes, lui dis-je.

Je lui montre ma carte.

— La vérité, doc ! Et à toute allure, je vous prie !

Etre enchaîné à une bagnole immobilisée, au côté d’un cadavre, n’est pas euphorisant, je crois que c’est le prince d’Edimbourg qui me le faisait remarquer l’autre jour dans les toilettes du Fouquet’s où nous étions venus, lui et moi, épancher nos trop-pleins : miction dangereuse ! Aussi le toubib, tout marron qu’il soit, devient vert.

Avant qu’il ne jacte, je le détrousse de son portefeuille. J’apprends qu’il est le docteur Alex Handrin, de La Garenne-Pigeon, ex-interne des hôpitaux de Paris.

J’enquille sa carte d’identité dans ma poche et, ce faisant, tu sais quoi ? mes chers doigts rencontrent un trousseau de clés.

« Malédiction ! » m’écrié-je dans cette Ford intérieure, une « Custom » (sur mesure), j’ai omis de donner à Hélène les caroubles de ma Maserati. Triple con ! Voilà pourquoi la biquette n’est pas à son poste !

Le docteur Handrin se met à jacter. Il est au bord des larmes. Oui, voui, vaoui, il va me la dire la vérité, toute, à poil, bien briquée. Il fut l’ami de Mamie Rolande, la patronne de l’auberge. Elle tenait une maison de rendez-vous, une quinzaine d’années auparavant. Il godait pour les putes, le doc : chacun son zobbie, comme dit si justement Bérurier. Il avait des marottes à lui, Mister La Purge ; des goûts salingues, à grand spectacle. Il exigeait beaucoup de mise en scène, et des prouesses rarissimes.

Il ose pas me préciser quoi mais que, toujours est-il, un vilain soir, l’une des pensionnaires à Rolande a défunté inopinément, si j’ose risquer un pareil terme en un pareil lieu. Crac ziboum ! l’arrêt du cœur ! Il a tout essayé pour la récupérer, peine perdue : elle était vachement morte pour son âge ! Une gosseline de vingt-huit bougies à peine, alsacienne, blonde et d’une putasserie indicible ! Elle participait à bloc aux séances pernicieuses du doc, et puis tu vois : la fatalité… Catastrophe ! Heureusement, la Mamie n’a pas perdu son self. Elle a mis le marché en main à Alex. Elle consentait à la boucler, à condition que le toubib se dépatouille avec le permis d’inhumer et les roussins.

Heureusement, la fille logeait dans l’immeuble du bouik. On l’a regrimpée dare-dare dans son studio du cinquième. Alex Handrin a tubé aux flics et s’est expliqué avec eux. La fille lui avait téléphoné comme quoi elle souffrait d’un malaise, il s’était pointé, lui avait fait des piquouzes mais une syncope sans retour avait saisi la malheureuse et elle lui était claquée dans les bras. La chance lui avait souri, au doc. Messieurs mes confrères du commissariat avaient coupé dans ses vannes brumeuses. Affaire classée. La mort d’une pute, ça ne passionne pas tellement les archers de la République.

Seulement, depuis cette funeste mésaventure, la Mamie Rolande le manœuvrait de temps à autre, ayant, comme tu le penses, barre sur lui. A différentes reprises, il avait dû rédiger des ordonnances de complaisance, prescrire des produits à la limite du hors jeu, soigner des messieurs que l’hosto épouvantait. C’était le cas présentement. Au petit morning, la vieille Rolande lui avait demandé de se munir du matériel propre à soigner une blessure par balle. Il avait objecté que sa bagnole se trouvait chez le carrossier à la suite d’un méchant emplâtrage. Qu’à cela ne tienne : on lui envoyait quelqu’un. Et voilà que le quelqu’un est clamsé à son côté. Fatalitas !

— Parlez-moi un peu du blessé, docteur.

— C’est un Italien. Il a reçu une balle dans la cuisse cette nuit, le projectile a fait éclater l’os iliaque et s’est logé dans la colonne vertébrale, lésant irrémédiablement la moelle épinière.

Non seulement le gars est paralysé, mais la blessure est si grave qu’il est foutu. La balle n’est pas ressortie et le doc n’a rien pu tenter par manque de moyens.

A la fin de l’envoi, il se mouche.

Ça y est : il chiale.

— Ma vie est finie, annonce-t-il. Je serai radié de l’ordre des médecins, je vais faire de la prison, ma femme qui déjà me trompe demandera le divorce et je serai privé de mes chers enfants.

Pleure, infortuné maniaque ! La loi est dure, mais sed lex ! Toute faute doit s’expier.

— Vous n’aviez jamais vu ce type ? insisté-je en désignant celui qui aspirait à devenir mon meurtrier mais qui, de ce fait, devint ma victime.

— Mais non, jamais ! Excepté les petites exigences de Rolande, j’ai une vie irréprochable.

— Les vies irréprochables ne comportent pas d’exceptions, doc. Allez, bye-bye !

Je quitte la chignole.

Avant de m’éloigner, je me penche sur sa portière.

— Tenez, je vous fais une propose, mon vieux ; la même que vous fit la Rolande, jadis : démerdez-vous ! Vous êtes dans la mouscaille, essayez d’en sortir.

Il bleuit (ce qui est le paroxysme du vert).

— Vous n’êtes donc pas de la police ?

— Si ; mais j’ai ma vitesse de croisière à moi. Je me taille. J’ai tout mon temps pour m’expliquer sur les événements de ce matin. Je vous laisse carte blanche. Si vous parvenez à convaincre mes collègues que vous faisiez du stop et que ce type est mort du S.I.D.A., tant mieux pour vous, je laisserai pisser le mouton. Je vous signale toutefois que j’ai déjà communiqué le numéro de cette bagnole à mes confrères.

Là-dessus je m’éloigne d’un pas martial sur la petite route. Le tracteur a disparu et les corbeaux voltigent au-dessus du champ désert comme des feuilles mortes.

CHAPITRE 6

Un camionneur obligeant m’a drivé jusqu’à Houdan. De là, j’ai frété un taxi pour Vréneuse.

L’auberge paraît tranquille. J’avise ma tire sur le parking, au côté de la Juva. Par contre, l’Alfa ne s’y trouve plus.

Inquiet, je gagne l’habitation après avoir casqué mon driver. Tout est silencieux. D’un pas souple, je grimpe jusqu’à notre chambre : vide ; mais un désordre indescriptible y règne. On l’a fouillée à la va-vite, sans se soucier de refaire un brin de ménage par la suite. Je fonce alors à la chambre 4. Elle est vide aussi, si l’on excepte le cadavre d’un des deux Ritals en complet rayé du Grand Vertige . Il gît sur le lit, tout enchifrogné par la mort. On lui a fait péter la tronche d’une balle dans la nuque. Le coup de grâce, somme toute. Puisqu’il était irrécupérable, c’était la meilleure manière de se séparer de lui.

Cette fois, il a la rate au court-bouillon, l’ami Sana !

Je dévale l’escalier cinq à cinq (quatre à quatre, c’est pour les podagres). Parvenu au rade, j’actionne le timbre d’appel comme un wattman la carillonnette de son tramway lorsqu’il aperçoit une fillette en train de faire des pâtés de pavés sur la voie. Mais la vioque n’apparaît point.

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