Frédéric Dard - Pleins feux sur le tutu

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Pleins feux sur le tutu: краткое содержание, описание и аннотация

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Rappelle-toi que dans cette affaire j'ai drôlement mouillé mon maillot.
Tu parles d'une escalade !
Je pédalais que d'une !
Tout en danseuse, mon pote !
Et avec pleins feux sur le tutu !

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— Le grand jeu, commissaire. Des brigades volantes banalisées arpentent le macadam parisien et les gendarmes verrouillent les carrefours de la Grande Ceinture.

Le Gravos, qui déguste une boutanche du fameux Pouilly fameux, me lance :

— V’là du peupl’, l’Artiste !

Je tire sur le fil du bigne pour pouvoir mater par la porte-fenêtre. J’aperçois une grosse Mercedes blanche sur le terre-plein. Elle se range près de nos propres tires et deux gaziers en descendent. L’un de ceux-ci n’est autre que Couchetapiane, le secrétaire particulièrement particulier de Césari-Césarini.

Je me grouille de raccrocher et fais signe à Bérurier de me suivre. On court se planquer dans un cellier jouxtant la cuisine. L’arrivée des deux personnages jetterait-elle, comme on dit vulgairement, un éclairage nouveau sur cette ténébreuse affaire ?

Nous l’allons savoir tout à l’heure.

CHAPITRE 8

Le timbre posé sur le comptoir des arrivées retentit moultes fois. Ensuite de quoi, la voix du gars Couchetapiane se met à glapir :

— Hello ! Y a du monde ?

Onc ne lui répondant, malgré qu’il réitère la question jusque dans la cage de l’escalier, il s’avance vers la cuistance. Le cadavre de Mamie Rolande lui saute aux yeux comme une photo porno dans un missel.

— Putain d’elle ! il s’écrie.

Oraison funèbre s’appliquant à la vie édifiante de la morte ou simple exclamation de surprise ? Je ne le saurai jamais.

Son compagnon, que je n’ai pas bien eu le temps de voir, mais qui m’a paru courtaud et large de poitrine comme un ténor d’opéra, pousse à son tour une exclamation, mais en italien, ce qui est plus mélodieux.

— Qu’est-ce que tu crois ? demande-t-il.

— Ils se sont tirés et ils ont refroidi la vieille pour l’empêcher de jacter.

Beau résumé d’une situation dramatique, ma foi.

— Nous attardons pas, conseille Couchetapiane. Si les perdreaux s’amenaient, ils seraient chiches de nous foutre ça sur les endosses.

— Mais non, penses-tu ! dis-je en apparaissant. Un mec de ta moralité est au-dessus de tout soupçon !

Le secrétaire aux Affaires étranges blêmit. Mon inopinée survenance le laisse sans voix.

Son camarade, le ténor de la Scala de Milan, fronce ses sourcils de ténébreux des années folles.

— Pas joli joli, hé ? leur dis-je. Et encore, vous n’avez pas tout vu. Allez donc jeter un regard au premier, chambre n o 4, ensuite on prendra un pot, manière de se réconforter.

Je les pousse en direction du hall. Hébétés, ils grimpent, vont regarder, reviennent. Béru a déjà dégoupillé la tête chercheuse d’une autre boutanche. Il verse à boire avec cette générosité sans équivoque des gens auxquels elle ne coûte rien.

— Tu étais un habitué de la boîte ? demandé-je à Coucheta.

Il fait « non » avec sa belle tête d’aristo des faubourgs génois [3] Les Génois furent des marchands de Corse émérites. Ils sont d’un tempérament plutôt morose. D’ailleurs ne dit-on pas : « Où y a de la Gênes, y a pas de plaisir » ? .

— T’es venu au pif, attiré par les cadavres, comme une mouche à merde, gars ?

Il ne répond pas. Je trinque à la ronde.

— Tu me racontes à moi, ou tu préfères te confesser à l’officier de police Bérurier, ici présent ?

Il porte encore des bleus et des sparadraps consécutifs à son premier « entretien » avec le Gros, aussi réagit-il vitos. Soumis, il déballe sa marchandise :

— Le boss a déniché l’adresse des Ritals convoqués par Al Kollyc dans le bureau du Ricain : Auberge du Pont Fleuri à Vréneuse. Il s’est rencardé sur l’endroit et il a appris qu’une vieille morue tenait la crèche depuis qu’elle avait dételé. Alors, il m’a demandé de venir aux nouvelles.

— Pourquoi s’intéresse-t-il aux deux Transalpins ?

— Bédame, ils se sont barrés comme des hotus du Grand Vertige au moment de la castagne, vous le savez bien. Alors, il aurait aimé leur causer. Il a juré de venger son pote, je vous l’annonce.

— Oui, il me l’a déjà dit…

Moi, il me donne une idée, Couchetapiane.

Je lui demande le fil de Césari-Césarini et compose le numéro du big taulier. C’est sa pomme en personne qui décroche.

— Vous avez pu vous reposer un peu, César ?

Il a l’oreille car il me remet aussitôt.

— Oh ! commissaire, du nouveau ?

— Des morts, mon pauvre vieux. Cette année démarre dans le funeste pour un tas de gens. Je suis en train de déguster un fabuleux Pouilly Fuissé avec vos deux scouts, à l’ Auberge du Pont Fleuri .

— ????????????? rétorque Césari-Césarini, en silence.

— Il y avait en réalité trois Ritals dans l’équipe venue d’Italie. Il n’en reste plus qu’un et il s’est barré au volant de son Alfa rouge dont je vous communique le numéro. Tous les roycos de France s’énucléent en ce moment à rechercher cette guinde, mon petit doigt me dit qu’elle n’est pas allée très loin de Vréneuse, on pourrait peut-être mettre tous nos œufs dans le même panier, non ? Vous disposez de certains moyens qui me font défaut. A nous deux, je suis certain qu’on devrait gagner le gros lot.

Il hésite.

— Je vais voir.

— C’est cela : voyez ! Je vous signale que le vilain est un tueur à sang froid. Il refroidit tout ce qui bouge. Par ailleurs, il a embarqué une charmante femme flic avec laquelle je faisais équipe. Alors s’il devait y avoir de la casse, avertissez qu’on épargne la gosse, elle peut encore servir.

Il m’assure qu’il va faire l’impossible.

Et moi donc !

Au burlingue, je récupère un Mathias très abattu (pas aussi totalement abattu que la vieille Rolande, certes, mais sans vigueur ni plaisir d’être). Il paraît avoir changé de couleur. Je le trouve presque moins rouquin et bronzé.

Au bout d’un moment, je réalise qu’il nous fait une jaunisse.

— Tu te sens mal, Grand ?

— Je viens de traverser des heures particulièrement éprouvantes, monsieur le commissaire.

Ses jointures constellées d’écorchures portent témoignage du combat homérique qu’il a livré contre sa mégère.

— Les heures éprouvantes ont besoin que d’autres heures passent sur elles et les rendent improbables.

— Ma femme ne me pardonnera jamais…

— Mais si. Dix-sept chiares, comment ne te pardonnerait-elle pas !

Mon valeureux collaborateur soupire :

— On devrait pouvoir refaire sa vie. Mais avec tant d’enfants…

Je lui tapote la nuque pour lui exprimer que « ne te bile pas trop, mon petit gars ». N’empêche que mon célibat me paraît être à cet instant une excellente chose.

— Tu as eu le temps de bosser pour moi ?

— Oui. Par quoi commençons-nous ?

— Par les photos que ma mère t’a apportées, si tu veux bien.

Il prend un fourre transparent, de couleur jaune, et en ressort les images.

— Je crois que vous trouverez tout seul où est située cette grue.

Pas besoin d’examiner longuement les photos, en effet. Je tique.

— Dis donc, on dirait…

— C’est ! Je suis allé jeter un coup d’œil en vitesse, puisque c’est à deux pas.

— Rue de l’Elysée ?

— En effet, monsieur le commissaire : rue de l’Elysée, on est en train de faire d’importants travaux, en face du palais présidentiel. Voyez-vous cette petite cabane de chantier métallique, derrière la grue ?

— Eh bien ?

— La porte en a été forcée, puis refermée à l’aide d’une chaînette terminée par deux blocs aimantés. Vous comprenez le système ? L’un des blocs est plaqué sur le montant, l’autre sur la porte, mais d’une pichenette on peut ouvrir.

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