Frédéric Dard - C'est mort et ça ne sait pas

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C'est mort et ça ne sait pas: краткое содержание, описание и аннотация

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Je vous ai déjà passablement baladés à travers le monde, dans toutes les couches de toutes les sociétés, mais je n'ai pas souvenir de vous avoir présenté le Pape. N'en déduisez pas trop vite que ce bouquin se passe au Vatican et que Sa Sainteté, que je respecte profondément, est l'acteur d'une de mes facétieuses aventures ! Vous n'y êtes pas du tout.
Le Pape dont je parle, s'il s'appelle Paul, ne porte pas de matricule ou plutôt n'en porte plus, vu que voilà bientôt dix piges qu'il est sorti de taule.
Et c'est en toute candeur qu'il a troqué la casquette-à-julot pour la tiare pontificale de la religion… luciférienne ! Cette fois, vous avez pigé ! Oui, mes amis, je vous emmène faire un tour dans une société secrète, avec messes noires, sacrifices et tout le schbigntz…
Vous l'imaginez, votre San-Antonio, en enfant de diable ? Ne vous inquiétez pas si mon encensoir fume, c'est qu'il vient de cracher quelques bastos de 9 mm.

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— Quelle voiture ?

— Une Aronde noire…

— Tu as noté le numéro de la guinde ?

Il se trouble.

— Ben… non… On m’avait dit de surveiller Pauvel…

— Georgel, assuré-je, tu as autant d’esprit d’initiative qu’un suspensoir désaffecté…

Il baisse la tête.

— Le paquet, l’objet, du moins, était gros ?

— Non, comment vous dire… comme ça !

Il écarte ses mains de vingt centimètres…

— Tu n’as aucune idée de ce que ça pouvait être ?

— Je vous dis : un dessus de cheminée…

Je caresse mon crâne protubérant.

— Tu me fais mal au caillou. Tiens, viens plutôt avec moi, on va demander ça à Pauvel… Il est toujours là ?

— Je ne l’ai pas vu ressortir…

Nous traversons la rue et escaladons les deux marches accédant à la porte. Celle-ci n’est pas fermée… La lumière brille dans le hall. Nous nous dirigeons vers le burlingue de Pauvel. Georgel ne risquait pas de le voir sortir : il est étendu en travers de son bureau avec la moitié du crâne enlevée.

Bolak a dû ramasser le « silencieux » de Colombani avant de sortir !

CHAPITRE XXII

UN SALE QUART D’HEURE

Oui, il a dû le ramasser, le pétard aux confidences, celui qui chuchote la mort à l’oreille des bonshommes. Et il s’en est servi de façon impec… Enfin, impec pour l’usage qu’on fait d’ordinaire de ces sortes d’engins.

La bastos qu’il a tirée devait être fille unique. Pas besoin de gaspiller la quincaillerie quand on est un tireur de cet acabit. Pauvel l’a ramassée en plein bocal, vite fait, et il a eu droit à sa petite paire d’ailes immédiatement assujettibles…

— Il est pas beau à regarder, note pertinemment Georgel…

— T’as raison, je renchéris, c’est pas panoramique…

Je me mets à explorer le bureau… J’ouvre les classeurs, les tiroirs, les chemises, les parenthèses… J’ouvre tout y compris mes châsses, mais je ne découvre rien d’intéressant… Il y a là une correspondance d’affaires, des dossiers d’affaires, un vrai charabia qui me fait bâiller et me prouve que j’aurais déposé mon bilan en cinq sec si je m’étais lancé dans la vente en gros du bouton de jarretelle à pédale. Ce monde des affaires est pour moi aussi totalement inconnu que celui des poissons qui ont trois nageoires, une grande barbe verte, des cors aux pieds et qui vivent dans la troisième fosse océanique à droite, en débouchant dans la mer Caraïbe.

Je tombe en arrêt devant un immense panneau à l’intérieur duquel s’étalent les diplômes de Pauvel.

Je vous l’annonce, il devait être vachement orgueilleux, le mec ! S’il avait eu la Légion d’honneur, il se la serait accrochée de partout, jusqu’à ses slips. Il aurait plus eu besoin de se fringuer, ça serait devenu son vêtement naturel.

— M… ! s’exclame irrévérencieusement Georgel.

— Et alors, Chinois vert, je lui fais, tu t’oublies !

Il ne se donne même pas la peine de jouer la pudeur.

De son doigt noueux comme une échine de chèvre, il me désigne un objet posé sur le bureau. Cet objet est haut d’une vingtaine de centimètres. Il représente une espèce de Diane avec des ailes en train de courir. Le truc est en acier chromé. Au-dessous, il y a, à la place du socle qui normalement devrait s’y trouver, un pas de vis.

— Le même machin que tenait l’assassin en sortant ! affirme-t-il.

Là je tique. J’empoigne l’objet et je le regarde, sans parvenir à définir son utilité. Ça n’est pas un objet d’art à proprement parler. Les objets d’art on ne les fait pas en acier, et puis ils n’ont pas de pas de vis en guise de socle !

— Tu es sûr ? je demande…

— Oh ! certain… Je peux pas m’être gouré. Vous avez remarqué, il y a un réverbère municipal juste devant la porte de l’usine. Ça brillait, ça m’a attiré les regards et j’ai z’eu le temps de voir…

Je soupèse l’objet, le tourne, le retourne… C’est du massif et ça va chercher son kilo comme une plume !

— Tu as une idée de ce que c’est, toi ?

— Non, avoue-t-il.

J’attrape un grattoir et racle la Diane, histoire de me rendre compte si, en réalité, elle ne serait pas en or ou en platine recouvert d’une couche de chrome. Mais non, c’est du bon acier…

— Dis voir, je fais, plus pour extérioriser ma gamberge que pour lui faire la conversation, sur quoi ce machin-là peut-il se visser, à ton avis ?

Prompte et très personnelle, la réponse me vient :

— J’sais pas !

Je m’empare du téléphone et je sonne le grelot de Mignon. Un matuche à la voix péremptoire m’annonce que le commissaire principal est allé se balancer dans les plumes depuis deux bonnes heures.

— Eh bien ! réveillez-le, je fais, j’arrive à son bureau… Dites-lui que ça urge.

Je raccroche.

— Toi, reste ici, dis-je à Georgel… Fous-toi dans ce fauteuil et écrases-en tandis que je vais alerter les services compétents.

Il ne demande pas mieux… Il s’abat dans un pullman avec la grâce nonchalante d’une feuille morte en plomb.

Je file. La citrouille me fait plus mal que jamais. J’ai des lancées sauvages à l’arrière et des machins rouges rigolos continuent de tourniquer devant mes châsses. Ah ! je m’en souviendrai, de cette bon Dieu de nuit blanche !

Je m’annonce au burlingue de Mignon cinq minutes avant ce dernier. Ses boy-scouts commencent à radiner. Il y a dans un coin de la pièce, anéanti sur un fauteuil canné, un type malingre au regard fiévreux dont la bouille est bosselée comme un chaudron qui aurait insisté pour descendre par l’escalier les trois étages de la Tour Eiffel.

— Qui est-ce ? je demande à un inspecteur qui dactylographie lentement sur l’Oliver de Charlemagne.

— Un frangin qui a suriné la bistrote de la rue des Martyrs. Le patron l’a interrogé toute la noye. C’est un coriace, mais il a fini par s’allonger…

Il est pas reluisant, l’assassin. Il a les châsses fermées, le pif éclaté, des bosses partout et il lui manque des poignées de cheveux…

L’un des inspecteurs ricane :

— Va falloir lui refaire une beauté avant que la presse radine. Ces salauds-là vont encore dire qu’on emploie des méthodes honteuses !

Il se marre…

— Comme s’il y avait un autre moyen de les faire chanter, ces arcans !

Mignon radine, des valoches de clown sous les yeux, la bouche amère, l’air assez vaseux, merci !

— Vous alors ! trompette-t-il, vous n’avez pas de pitié pour les canards boiteux ! M…, j’ai passé la nuit à boulonner et à peine je viens de me glisser dans le paddock que vous me faites lever !

— Moi aussi j’ai passé la nuit, dis-je… Mais je filais pas des jetons, au contraire, j’en réceptionnais ! Biglez-un peu la came !

Je lui montre mon aubergine.

— Pas beau, fait-il, qui vous a fait ça ?

Je lui raconte posément les événements de la nuit. Quand j’en arrive au meurtre de Pauvel, il pousse un barrissement triomphant.

— Qui est-ce qui avait raison, San-Antonio ? Je voulais qu’on l’embarque hier.

— Là n’est pas la question, je dis… Vous aviez peut-être raison, mais rien ne prouve qu’il aurait parlé tout de suite, il aurait fallu plusieurs jours. C’était pas le genre de gars à se laisser fabriquer. Il aurait demandé l’assistance d’un avocat…

Je pose sur son bureau le sujet d’acier chromé.

— Voilà ce que l’assassin de Pauvel est venu chercher chez lui. Tout au moins, un machin similaire. A votre avis, qu’est-ce que c’est que ça ?

Il hausse les épaules…

— Allez savoir…

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