Frédéric Dard - Bouge ton pied, que je voie la mer

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Bouge ton pied, que je voie la mer: краткое содержание, описание и аннотация

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— Bouge ton pied que je voie la mer, soupira Véra.
J'ai bougé mon pied.
Elle a vu la mer.
Et du même coup, le spectacle le plus effarant, le plus incrédulant, le plus tout ce que tu voudras qui se puisse imaginer !
Si tu ne crains pas les péripéties, entre avec nous dans la ronde, mon pote.
On n'a pas le temps de s'embêter.
D'ailleurs, on n'a même pas le temps de comprendre.
Mais on n'est pas là pour ça, hein ?

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— Je ne me doutais pas qu’un jour, un pet me sauverait la vie, dit-il.

— Le cador était piégé, hein ? grumeloche l’Enflure.

— Si on allait discuter avec la mère Kaufmann ? suggéré-je.

Ainsi, en trois répliques, avons-nous fait le tour de la situation et arrêté les mesures qui s’imposent.

Elle dévale son escadrin fleuri de plantes escaladantes lorsque nous nous pointons, surexcitée en diablesse.

— Vous avez entendu, elle effare, ce terrible bruit ?

Je note que notre présence ne paraît pas la surprendre. Et pourtant nous devrions être archimorts, pour répondre à ses desseins.

— Oui, lui dis-je, nous avons entendu, chère madame. Je pense que toute la population d’un hôpital bourré de sourds-muets aurait entendu aussi. Remontons chez vous, si vous le voulez bien.

— Et mon petit bébé, où est-il ? a-t-elle le front de demander.

— S’il existe un paradis des chiens, il se trouve assis à la droite du Grand Maître, promets-je.

— Vous voulez dire qu’il est… qu’il est…

— Pas de crise de nerfs dans l’escalier, c’est trop inconfortable, je déclare en lui bichant un bayonne pour la refouler en direction de son étage.

Elle est anéantie, blafarde sous ses peintures d’apparat. Ne pipe pas une broque.

— Vous êtes une fameuse petite farceuse, la mère, je soupire. Nous confier un toutou piégé, voilà qui n’est pas charitable. Si la Providence n’avait pas fait jouer la clause « Protection in extremis » prévue à l’article 12, nous serions transformés en hamburger-sauce Ketchup.

Elle secoue ses frisettes.

— Je ne comprends rien à ce que vous dites. Mon petit bébé ! Oh !.. Oh ! mon petit bébé…

Et ses larmes redoublent de coulance, s’épaississant dans les frais labours de son maquillage.

Pleure, pleure ! maîtresse infortunée !

Bérurier qui s’en ressent toujours pour les gravosses sur le retour, me glisse à l’oreille :

— Et si qu’aurait gourance, mec ?

Mondain, il s’informe :

— Excusez-moi si j’vous demande pardon, petite maâme, auriez-vous-t-il confié vot’ clébard à quéqu’un avant d’viendre nous voir ?

Dame Kaufmann démêle tant bien que mal le questionnaire et déclare :

— Je l’ai mis out un moment pour qu’il aille faire ses besoins, yes , pourquoâ ?

Le Rutilant exulte :

— Cherchez pas plus loin l’esplicance : un farceur lu a bricolé le collier.

— Bien sûr, fais-je, un type d’une grande malignité qui prévoyait la sortie du toutou, possédait une charge explosive miniaturisée, et se doutait que mémère allait nous rendre visite !

— Qui t’dit que c’est nous qu’on visait, l’artiss ?

— La vioque se pointe et nous laisse son Médor sous un prétexte tire-bouchonneux un instant avant qu’il saute ! Non mais t’as trop lu de B.D. infantiles, Gros, t’arrives à saturation !

Il renaude :

— Moi, j’lu donnerais l’Bon Dieu sans confection, c’est au pif qu’ j’juge les gens.

— Le tien est trop gros, des petits fripons peuvent s’y glisser en resquille.

Tandis que nous jactons et que pleurache l’Américaine, le gars Equal bricole le bigophone. Je pige qu’il s’occupe de relever le compteur, ce qui est un aveu implicite de ses basses œuvres. Il y a un moment, il m’affirmait avec impudence ne rien savoir de la chose dont j’avais été le témoin oculaire. Il œuvre avec dextérité. Ses gestes révèlent le technicien entraîné.

Bérurier se fait tendre avec Daisy. Elle l’inspire de plus en plus et il lui masse les mamelons de très affectueuse manière.

— Quand est-ce qu’on a des loloches aussi vaillants, on va pas chialer sur un chien, ma poule ! J’vous en offrirai un beau qu’on ira choisir au fournil d’la S.P.A., pas une crevure à cheveux longs comme çui qui vient d’sauter, mais un tout vrai cador plein d’bons yeux fidèles, av’c une chopine de terrassier sous l’ventre, quoi merde !

Il ponctue sa promesse d’un baiser goulu. La bouche poisseuse, il se la torchonne d’un coup de manche.

— Faudra vous décamoter un brin l’clapoir si vous v’lez qu’on fasse plus z’ample connaissance, chérie.

« Et pis pas vous parfumer à la lance d’incendie av’c un parfum à la gomme qui pique les naseaux du brave. J’sais pas ce dont vous avez, les dames, à vous recouvrir l’odeur naturelle pourtant si délicate. Moi, j’serais pour qu’on créassasse des contre-parfums. Que ça change, bordel ! Sana, toi qui fais si bien semblant d’êt’ intelligent d’partout, que croives-tu d’mon idée ? Les anti-parfums ? T’imagines ? Dégueuli de Lancôme, Vinasse de Rochas, Gros pet de Lanvin, Renvoi d’nougat , de Molyneux. Tu parilles qu’ ça boumerait ? »

Sa dextre est maintenant logée sous la robe de Daisy et il lui fourrage la cressonnière comme s’il y avait égaré son dentier.

— Pleure plus, la grosse, ça va t’faire des châsses comm’ des f’nêt’ gothiques. Tu veux qu’on passe dans ta chambre, qu’ j’te console en plein ? Un brin d’tendresse, au débotté, quand un julot trémousse du braque, c’est pas négligeable. T’as maté mes préludances ? Vise un peu la manière qu’Bouboule s’agite dans sa case ! Sans t’commander, fais-y-lui un’ p’tite bienvenue d’la main, y a rien qui l’mett’ mieux en joye ! Deux, trois tapes affectueuses et il est tout follingue ! Ça aime les flatteries, ces grosses bébêtes !

« Ah ! ah ! t’es surprise par l’gabarit du perchoir, non ? Tu croilliais pas à du goume d’c’t’importance ! Tu t’dis qu’av’c un mandrin carrossé MacCormick et un pot d’vaseline d’à toute fin utile, ton ouiquinde s’rait assuré, non ? Allez, amène tes brancards, Lolotte, j’t’promets qu’dans moins d’pas longtemps, ton toutou joli, tu t’souviendras même plus qu’il a eguesisté. »

Et, péremptoire, sûr de lui, Gradube emporte sa conquête dans la chambre contiguë.

Walter Equal, qui termine le défurinage de son bivalveur latéral mince, compucte l’inflateur convexe de l’appareil et le porte à son oreille. Il écoute, écoute, l’œil fixe, ses lèvres sombres entrouvertes sur les plus belles dents blanches qui se puissent écarter pour libérer une haleine fraîchouillarde.

— C’est beau ? lui demandé-je.

Just a minute, please , rétorque le Noir.

Qu’à le voir, si tendu et recueilli, tu croirais qu’il écoute jouer du Mozart dans la chapelle Seventine.

Son audition dure une bonne minute d’environ soixante-deux secondes, puis il tactoche l’empahuteur et me tend l’objet.

— Très intéressant, dit-il.

Premier geste coopératif de sa part. J’apprécie.

Le goumigneur a enregistré une communication téléphonique :

« — Ah ! bon, vous êtes là ! fait en anglais d’Amérique une voix pressée, masculine. Nos deux amis ont eu un très grave accident : ils sont morts. »

« — Mon Dieu ! s’exclame pieusement chère Daisy. »

« — Comme un malheur n’arrive jamais seul, ce que vous savez a disparu. »

« — Oh ! non ! »

« — Avez-vous agi, de votre côté ? »

« — A l’instant. »

« — Alors adoptez la solution “s”, mais faites vite, car vous devinez ce qu’il peut se produire ! »

Fin de l’émission.

Le camarade Equal me défrime à travers le miroitement de ses besicles. Son sourire Colgate s’accentue.

— Vous ne trouvez pas que cela devient palpitant ? il me demande.

— On devrait l’écrire et le vendre à la Columbia, renchéris-je.

Notre confortable dialogue est interrompu par un chant superbe, gras et ample, en provenance de la chambre. Il fait vibrer les cendriers sur la table de verre et s’égosiller les piafs d’alentour, gagnés par l’émulation.

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