Agnès Martin-Lugand - Entre mes mains le bonheur se faufile

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Entre mes mains le bonheur se faufile: краткое содержание, описание и аннотация

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Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.
Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire…
Portrait d’une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.

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— Elle me hacherait menu, comme lorsqu’elle a découvert que je m’étais fait tatouer.

— Bad boy jusqu’au bout ?

— Ouais, j’ai un beau, gros tatouage.

– À tout hasard, ce sont des ailes dans le dos ?

J’avais tenté le coup. Il arqua un sourcil.

— Version ange déchu, m’apprit-il.

Je ris en levant les yeux au ciel.

— Tu es terrible.

Il s’avachit dans sa chaise et me fixa.

— Pourquoi tu as fait ça ? lui demandai-je.

— Ma crise d’adolescence à vingt-cinq ans. Juste pour la mettre en rogne.

— Je n’oserais pas défier Marthe, lui annonçai-je.

— Ne le fais jamais. Même si tu as pris confiance en toi.

— Tu trouves ?

— Tu n’es plus la femme timorée de ton arrivée.

— Et c’est bien ?

— Très bien. C’est beau à voir. Tu as toujours été féminine et belle, là-dessus, y a rien à dire. Mais aujourd’hui, quand je te vois marcher, avancer, réussir, si sûre de toi… J’ai de plus en plus de difficulté à t’imaginer dans ton autre vie.

Gabriel soupira.

— Je te ramène ? me proposa-t-il brutalement, alors même que ses paroles avaient du mal à s’imprimer dans mon esprit.

— Si tu veux.

Nous nous levâmes et renfilâmes nos blousons. Je fis un petit signe au patron, Gabriel alla lui serrer la main.

— Bonne nuit, les amoureux ! lança-t-il au moment où nous franchissions le seuil.

Mon cœur eut un raté. Gabriel marqua un temps d’arrêt. Et ce fut en silence que l’on se dirigea vers la moto.

— Tu veux un coup de main pour ton casque ?

— Quelqu’un m’a dit que j’étais une vraie motarde.

Notre fou rire dissipa la lourdeur de l’atmosphère.

Voilà, nous étions devant chez moi. Je descendis de la moto, retirai mon casque et le rendis à Gabriel. Il le posa derrière lui, se mit debout lui aussi, et à visage découvert.

— Va te coucher, tu as petite mine, affirma-t-il.

— C’est vrai, je suis fatiguée.

Je ne pouvais m’empêcher de le regarder. J’avais des étoiles dans les yeux. Je le savais. Je m’en moquais. Il s’était passé quelque chose aujourd’hui, comme lorsque nous avions dansé. Un nouveau cap était franchi. Mon corps agit avant que ma conscience ne réagisse : je me jetai à son cou. Ses bras se refermèrent sur moi. Mon Dieu, je n’aurais jamais cru me sentir si bien là. À ma place. Une place à laquelle je n’avais pas droit. À moins que…

— Merci, Gabriel… merci….

— Pas de quoi.

— Cette journée a commencé de la pire des façons, et tu as tout changé, tu ne sauras jamais à quel point.

Je serrai plus fort son cou. Il embrassa mes cheveux. J’eus des frissons.

— Va dormir. Ça ira mieux demain.

Je le lâchai, reculai et lui souris. Il enfourcha sa moto. Je me retournai une dernière fois vers lui avant de pénétrer dans la cour de mon immeuble. Il me fixait toujours. Je me dis que j’avais besoin de réfléchir à ma vie, à mon avenir. Sérieusement.

— 8 —

Le lendemain matin, je marchais vers l’atelier lorsque mon téléphone sonna. Pierre. C’était le premier signe de vie depuis que nous nous étions quittés la veille. Je respirai un grand coup avant de décrocher.

— Bonjour, lui dis-je simplement.

– Ça va ?

— Je ne sais pas.

Je m’arrêtai dans la rue, à deux pas de l’atelier.

— Je n’ai pas d’excuses pour ce que je t’ai fait ce week-end. Je suis allé trop loin.

— Pierre, je suis fatiguée… fatiguée de me battre pour nous… fatiguée de te répéter les mêmes choses.

— Ne me dis pas que c’est trop tard ?

Gabriel choisit ce moment pour sortir de l’immeuble. Il me vit, me sourit et commença à avancer vers moi. J’étais coupée en deux.

— Iris, s’il te plaît…, supplia Pierre.

Je fis non de la tête à Gabriel. Il se figea et fronça les sourcils. Je lui fis signe que tout allait bien. Il parut rassuré, m’envoya un baiser de la main, puis fit demi-tour pour s’engouffrer dans le taxi qui l’attendait.

— Je ne veux pas te perdre, me dit Pierre d’une voix brisée.

— Je suis là, lui répondis-je en fixant le taxi qui filait.

— Est-ce que tu rentres le week-end prochain ?

— Oui… non… attends… Vendredi, il y a une réception chez Marthe.

— Je peux venir ?

Je tremblai et me mis à faire les cent pas.

— Pourquoi ?

— Je veux comprendre, je veux assister à ta réussite. Je veux faire partie de ta nouvelle vie.

— Je vais prévenir Marthe.

— Je te téléphone ce soir après le boulot.

— Si tu veux.

— Je t’aime, Iris.

Il raccrocha. Je m’effondrai, en larmes.

Le soir même, je dînais chez Marthe. Nous étions attablées devant un repas frugal. Elle se préoccupait de sa ligne. Et de la mienne, dernière nouveauté. Je m’en moquais, mon appétit s’était envolé depuis l’appel de Pierre.

— Ma chérie, quel effet a produit ta robe ?

— Elle a remporté beaucoup de succès.

— Et ton mari ? A-t-il apprécié, au moins ?

Son ton sarcastique m’étonna.

— Beaucoup… oui… beaucoup. D’ailleurs, cela vous poserait-il un problème qu’il m’accompagne vendredi ?

Elle fronça les sourcils.

— En quel honneur ? me répondit-elle sèchement. Il n’a rien à faire ici.

— Mais…

— Il va te desservir et te distraire de ton objectif.

Elle se massa les tempes. Puis elle se leva précipitamment et alla fouiller dans le tiroir de la petite table à côté de son canapé. Elle en sortit un tube de comprimés, en avala un et me lança un regard noir.

— Je n’aime pas ça, Iris, me dit-elle.

— Marthe… il pourra constater à quel point vous m’aidez à réussir.

— Cet homme ne comprend rien aux artistes, tu dois…

La sonnerie de son téléphone l’interrompit à cet instant. Elle décrocha.

— Gabriel, mon chéri… comment se passent tes rendez-vous ?

Elle se mit à arpenter le séjour, en proie à la plus grande agitation.

— C’est intolérable ! Ressaisis-toi ! Qu’avez-vous à la fin tous les deux ?… Bien sûr que je parle d’Iris ! Elle est ici, nous passions une délicieuse soirée jusqu’à ce qu’elle me fasse une demande que je n’apprécie pas… Cela ne te regarde pas !… Le problème doit être réglé pour vendredi, je ne veux pas te voir avant !

Elle raccrocha et s’approcha de moi sans me quitter des yeux. Une fois de plus, j’échouai à soutenir son regard. Elle me fit relever la tête en me prenant par le menton et me dévisagea.

— Je vais dire à Pierre de ne pas venir, murmurai-je.

— Qu’il vienne ! Nous ferons en sorte qu’il n’entrave plus ta réussite.

— Non… je…

– Ça suffit ! Va dormir, ma chérie. Je t’attends demain à l’atelier.

Elle me lâcha et demanda à Jacques de m’appeler un taxi. Puis elle disparut sans un mot de plus. Je me sentais mal, je ne supportais pas de la contrarier, mais je ne comprenais pas pourquoi la présence de Pierre la mettait dans un état pareil. Et qu’avait fait Gabriel pour mériter son courroux ? Jacques revint me chercher dix minutes plus tard, je n’avais pas bougé.

— Iris, votre taxi est en bas. Il y a un problème ?

— Marthe…

— Oui, je l’ai entendue. Ne vous en faites pas, elle est fatiguée en ce moment, et plus susceptible. Cela va passer. Elle n’en a pas après vous. Ce sont ces migraines qui la font atrocement souffrir.

— Je peux faire quelque chose ?

— Rentrez vous coucher, cela ira mieux demain.

Pierre était coincé dans les bouchons. Il venait de me prévenir, et s’était confondu en excuses. J’arriverais donc au cocktail de Marthe sans lui. Elle s’était adoucie dans la semaine, et la venue de mon mari ne lui posait plus de problème, cela semblait même l’enchanter. Elle n’avait pas cessé de me dire que finalement c’était merveilleux, qu’après la soirée, il m’encouragerait. Je ne savais plus sur quel pied danser.

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