Wolfgang Bendick - La route des hippies - Tome 2

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Six jours à travers la mer de Bengale. Je cherche un hôtel bon marche et me retrouve dans un bordel. Je squatte à côté d'un village de pécheurs et pars avec eux en mer. A Johore Bahru les esprits affamés font la fête. Un trip à travers le Nirvana, je coupe mes cheveux et me rends à Singapore.
Je traverse l'Australie de long en large. Des rencontres avec des kangourous et la solitude. Après beaucoup de poussière je rencontre enfin des gens. La vie en communauté. Nous traversons ensemble les portes de la perception. En suite les îles Fiji et les joies des mers du sud.
Le Mexique, le pays des pyramides et du peyotl m'accueillent bras ouverts. L'incarnation de dieu arrive à Los Angeles. Je traverse Big Sur et arrive avec des fleurs dans les cheveux à San Francisco. Love and peace ! Un long chemin à travers le Canada. Par vol charter je rejoins le vieux monde.

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Je restais longtemps assis encore sur ma couverture à regarder cette mer sombre, en cette nuit chaude où les vagues se poussaient en douceur sur le sable et où un calme presque absolu régnait. C’était un vrai régal après les trois nuits à Bangkok! Quand l’horizon disparut, je m’allongeai sur la couverture et me recouvrai du drap de lin indien, de sorte que les moustiques n’avaient plus beaucoup de prise sur moi. Les étoiles avaient déployé leur magnificence absolue et je les observais un moment, en essayant de me représenter les distances tout là-haut dans le ciel. Là où je ne pouvais plus rien voir, cela continuait quand même, car le néant est infini. Et je plane moi aussi quelque part dans tout ce bazar qui scintille, sur cette boule de poussière que quelqu’un avant nous a appelée terre, Terra, Gaïa… Encore plus dingue, mon corps de 72 kilos est exactement bâti comme l’univers : beaucoup de vide avec à l’intérieur mes atomes et mes molécules pareils à des galaxies! Et qu’en est-il donc de ce qui est encore plus grand, si l’univers tel qu’on le voit n’est lui-même qu’une molécule ? « We are stardust, we are golden… », « nous sommes poussière d’étoile et d’or… », comme le dit la chanson de Joni Mitchell dont l’air berce à présent mon sommeil…

A un moment donné dans la nuit je me réveillai, était-ce à cause de la fraicheur ou d’un bruit derrière moi dans la forêt tropicale ? Il me semblait voir une paire d’yeux lumineux qui m’observaient. Le serpent Ka ou la panthère Baghira ? Je me mis à frissonner et me glissai sous la couverture. Après avoir piqué du nez à nouveau, des salves de mitrailleuse me sortirent à nouveau de mon sommeil. J’épiais pendant un moment. Elles étaient en tout cas loin sur la terre ferme, lorsque retentit une pièce d’artillerie ou un mortier. Boum, boum, boum ! S’agissait-il de manœuvres militaires ou de la guérilla communiste ? La guerre du Vietnam avait rendu les pays limitrophes peu sûrs. Ce n’était pas seulement que le mode de vie des classes dominantes provoquait le mécontentement général, il y avait aussi le ravitaillement des guérilléros qui passait le plus souvent par les pays voisins. Je n’arrivais pas à me rendormir et réfléchissais à ce que je ferais au cas où un animal sauvage voudrait s’en prendre à moi, je pourrais toujours courir dans l’eau ou m’échapper en plongeant. Pour ce qui est des balles perdues, j’avais entendu dire que quand on entend les coups de feu c’est que le danger est passé, étant donné que les balles avancent plus vite que le son et que la mort arrive en silence pour celui qui est touché. J’entendis des coups de feu presque toutes les nuits, et quand je demandais aux pêcheurs, ils haussaient les épaules en disant que c’était loin et que c’était l’armée.

Je me réveillai quand le soleil réapparut au-dessus de l’horizon, à peu près là où j’avais entendu les coups de carabine. Je pris mon bain matinal dans l’eau peu profonde, sortis ma canne à pêche et mixai mon müesli, le tout suivi d’un petit bain de soleil juste avant que celui-ci ne devint trop fort. Mon regard tomba alors sur les noix de coco en haut sous les feuilles des cocotiers, et je me mis à escalader le tronc fibreux, ce qui ne présenta pas de difficultés sur le bas, là où il est le plus épais et légèrement incliné. Mais c’était tout. Je glissai le long de l’écorce lisse et ne dus mon salut qu’à un saut dans le sable mou. J’essayai alors à nouveau en me cramponnant au tronc, et heureusement il y avait en-dessous le sable dans lequel je me retrouvais chaque fois. Je pouvais donc rayer la noix de coco de mon menu !

Plus tard dans la matinée arrivèrent une douzaine d’étudiants avec leur professeur, à peine plus âgé que moi, en longeant la plage. Ils ramassaient des crustacés pour un projet concernant la biologie marine. Tandis que les étudiants cherchaient sous les cailloux, près du bois flottant et dans le sable, le professeur discuta avec moi, et à midi toute la troupe repartit avec les récipients pleins. Dans l’après-midi une barque à rames en bois assez grande s’approcha avec deux pêcheurs dedans. La poupe était évasée et se terminait par deux croissants en bois entre lesquels était fixée une barre ronde. Servait-elle à descendre les filets et ensuite à les récupérer ? Ils tirèrent la barque pas loin de mon campement sur le sable. Munis de haches ils se rendirent ensuite dans la forêt, d’où des coups de hache sourds ne tardèrent pas à se faire entendre jusqu’à moi. Au bout d’un moment, des mouvements à la couronne des arbres furent suivis du craquement de deux arbres qui s’abattirent dans le sous-bois. Ils tirèrent bientôt les arbres étêtés vers la plage, puis taillèrent une extrémité en pointe et nivelèrent l’autre, d’où j’en conclus qu’ils préparaient des pieux pour la passerelle d’accostage au village. Ensuite ils tirèrent les troncs dans l’eau, un pour chaque côté, jusqu’à la barque. Ils avaient fait des nœuds coulants autour des troncs pour les empêcher de sombrer dans l’eau, car le bois était plus dense que l’eau. Ils poussèrent alors la barque vers des eaux plus profondes, et pendant que l’un s’assit à la poupe, l’autre se mit à ramer debout, le regard tourné vers l’avant et en croisant les poignées des rames. Le lendemain je les vis dresser ces pieux avec des cordes le long de la jetée et les enfoncer dans le sous-sol sableux depuis un podium installé pour la circonstance moyennant une section d’arbre équipée des poignées en fer.

Les villageois avaient appris par ces deux pêcheurs en quête de bois et peut-être aussi par les étudiants, que je logeais ici à l’extérieur. Un groupe d’enfants ne tarda pas à venir voir mon campement, mon attirail de pêche et tout le reste. Après de brefs palabres entre eux, ils se mirent à me ramasser des réserves de bois flottant, car ils savaient où il y en avait. Je devais leur paraitre exotique, et comme ils ne parlaient pratiquement pas anglais, chaque fois qu’ils ne comprenaient pas, ils riaient et répétaient tant bien que mal ce que je venais de dire. Cela me faisait rire aussi, car c’était alors également incompréhensible pour moi. En tout cas le rire est le meilleur moyen de communication pour se comprendre. Je grimpai aussi haut que possible sur un cocotier jusqu’à ce que je retombe dans le sable, ce qui les rendait hilares et les faisait se tordre de rire par terre. Les plus jeunes m’imitaient et atterrissaient aussi dans le sable. Un gamin assez grand d’environ dix ans se pointa lui-même du doigt, puis pointa le doigt vers les noix de coco en haut de l’arbre et enfin vers moi. Il grimpa en utilisant les écailles du tronc comme un escalier tant que celui-ci était penché, et quand le tronc fut presque à la verticale il le saisit des deux bras sur le ventre et releva ses pieds de côté contre le tronc, presque au niveau de ses hanches, tel un crapaud qui va sauter. Il allongea alors les jambes, se tenant à l’aide des bras et avança un peu plus haut en glissant. Puis il s’agrippa autour du tronc, replia les jambes, et répéta l’opération une douzaine de fois jusqu’à ce qu’il ait atteint le sommet de l’arbre. Il secoua ensuite les noix de coco qui étaient à portée de main sous le feuillage dense et en fit tomber deux. Il se tapa alors énergiquement sur la tête et le corps et cria quelque chose qui fit rire tous les autres, puis se laissa glisser le plus vite possible en bas, sauta dans le sable, courut dans l’eau, plongea et revint en riant. De ses cheveux mouillés il se mit alors à extraire quelques grosses fourmis qui s’étaient faites un nid en haut du cocotier.

A Georgetown j’avais acheté, déjà la dernière fois, un nouveau poignard scout en remplacement de celui que j’avais cassé en Grèce, ainsi qu’une radio transistor minuscule. J’essayai à présent de trancher la première noix de coco avec ce couteau. Les enfants me regardèrent un moment, puis l’un d’entre eux me demanda le couteau et en un tour de main il avait extrait la noix de ses fibres enveloppantes. En soirée je me rendis au troquet des pêcheurs pour me payer un Fanta. Les barques étaient presque toutes de retour et les pêcheurs étaient en train de claquer le peu d’argent qui leur restait autour d’un baby-foot ou d’une partie de billard. Sur un grill étaient étendus des poissons frais qui aiguisaient mon appétit. Je me liai rapidement d’amitié avec les pêcheurs dont quelques-uns seulement parlaient un peu anglais, et appris ainsi qu’une route faisait le tour de l’île, que de nombreux temples l’entouraient et qu’il y avait même un téléphérique sur la montagne la plus élevée !

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