Wolfgang Bendick - La route des hippies - Tome 2

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La route des hippies - Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Six jours à travers la mer de Bengale. Je cherche un hôtel bon marche et me retrouve dans un bordel. Je squatte à côté d'un village de pécheurs et pars avec eux en mer. A Johore Bahru les esprits affamés font la fête. Un trip à travers le Nirvana, je coupe mes cheveux et me rends à Singapore.
Je traverse l'Australie de long en large. Des rencontres avec des kangourous et la solitude. Après beaucoup de poussière je rencontre enfin des gens. La vie en communauté. Nous traversons ensemble les portes de la perception. En suite les îles Fiji et les joies des mers du sud.
Le Mexique, le pays des pyramides et du peyotl m'accueillent bras ouverts. L'incarnation de dieu arrive à Los Angeles. Je traverse Big Sur et arrive avec des fleurs dans les cheveux à San Francisco. Love and peace ! Un long chemin à travers le Canada. Par vol charter je rejoins le vieux monde.

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Le lendemain nous louâmes ensemble un taxi et nous nous rendîmes à ‘Timland’, une sorte de parc d’attractions destiné à transmettre en un jour la culture thaïlandaise au visiteur. Là, des milliers de touristes étaient dirigés vers les différentes animations, dont la plus intéressante pour moi fut de voir les éléphants à l’œuvre, tirant et faisant rouler les troncs d’arbres par terre avec leurs défenses. Les danses populaires également, les costumes des danseurs, les instruments de musique, tout cela était digne d’intérêt, sauf que c’était sorti du contexte de la vie quotidienne et fait pour ceux qui veulent en finir de la Thaïlande en trois jours, comme ce fut finalement le cas pour moi. Au terme d’une troisième nuit interrompue sans discontinuité par le hurlement des moteurs, je me rendis à la gare. La vie ici était en général trop chère. Je dépensais plus de 20 dollars par jour. Seulement les transports étaient moins chers, surtout le train. Malgré l’attentat à la bombe, c’était aussi le moyen le plus sûr! A l’endroit concerné il y avait encore les wagons endommagés couchés à côté des voies et le train traversait lentement, étant donné que les rails n’étaient pas encore complètement réparés. Aussi les trains ne respectaient plus les horaires pour limiter le risque d’attentat. En continuant ainsi vers le sud, je rencontrai, dans le même wagon, deux Allemands qui étaient arrivés il y a quelques jours à Bangkok avec un vol bon marché et voulaient se rendre en Malaisie, parce qu’on leur avait laissé entendre que la vie là-bas était plus que deux fois moins chère qu’en Thaïlande, ce que je pus leur confirmer. Je leur parlai en outre beaucoup de Penang, suite à quoi ils décidèrent d’y rester un certain temps.

Au moment de quitter le bac qui nous avait amené de la terre ferme jusque sur l’île, un conducteur de rickshaw se mit littéralement à nos trousses, et à chaque mètre que nous faisions, il baissa le prix. « Nous voulons tester la résistance de ce genre de véhicules ! », dirent mes compagnons, et ainsi à trois avec les bagages sur les genoux nous nous faufilâmes sur le siège, ce qui souleva dans les airs le module à propulsion accroché derrière avec son propriétaire ! Ce dernier surpassait déjà du double par son poids ses collègues indiens. Notre gondole se renversa par devant jusqu’ au marchepied, ce qui nous fit partir tous dans un grand éclat de rire, y compris le conducteur. Nous descendîmes tous alors car nous voulions continuer à pied, mais il insista pour continuer la course, estimant que son honneur était en jeu ! Il souleva nos sacs à dos, prit le plus lourd sur son dos, suspendit les deux autres à l’extérieur sur le côté au ‘guidon’, ce qui conférait à l’engin un volume énorme. Nous étions néanmoins en équilibre, il mit le pied sur les pédales, mais la course s’acheva au bout de 200 mètres. Un convoi funéraire d’au moins un kilomètre de long s’étirait dans la rue principale en direction du cimetière et paralysait toute la circulation.

Nous étions assis aux meilleures loges et pouvions ainsi en toute tranquillité l’observer. Il était précédé par une rangée double d’une bonne douzaine de rickshaws vides, arborant de chaque côté du siège un grand fanion noir d’environ quatre mètres de haut avec des inscriptions. Une procession d’enfants également alignés sur deux rangs suivait, avec sur l’épaule droite un fanion de plusieurs couleurs fixées à une longue tige de bambou et orienté dans le sens de la marche. Des hommes portaient d’énormes lampions ou des moulins à prières en papier, d’autres couverts d’un chapeau de paille jaune tapaient sur des tambourins noirs, tandis que des femmes portaient des chaises à porteur en papier ornées de fleurs. Il y avait aussi une timbale en forme de chaudron portée à l’aide de deux barres comme une chaise à porteur, à nouveau des rickshaws vides et plusieurs figures de temple voilées de blanc. Une fanfare militaire soufflait dans les instruments, en uniformes tropicaux et avec des casques tropicaux sur la tête, un groupe de femmes portait des chaises à porteur de papier et de soie vides sur les épaules, suivies d’un camion bleu et jaune pourvu d’un baldaquin et apparemment réservé à l’usage des cérémonies funéraires. En-dessous il y avait le cercueil, un énorme tronc d’arbre découpé dans le sens de la longueur et creusé. Des guirlandes de fleurs orange décoraient le cercueil et le camion. Des hommes habillés de toile de jute, avec sur la tête de longues capuches jaunes avec des oreilles d’ânes qui leur tombaient sur les épaules, se tenaient légèrement penchés, aux barres d’appui du baldaquin et aux balustres tout autour. Ce groupe semblait être des pleureurs professionnels, car ils étaient les seuls du convoi funéraire qui exprimaient par des lamentations sonores la souffrance des autres. Ceux qui suivaient devaient être des membres de la famille, et chacun portait par-dessus l’épaule droite un tissu jaune plié dans le sens de la longueur, le jaune étant la couleur du deuil. Le défunt avait dû être un gros bonnet, sans doute un ancien militaire, étant donné qu’il était conduit en grande pompe jusqu’à sa sépulture. D’autres rickshaws vides suivaient, ainsi qu’une foule d’autres participants à la cérémonie et de curieux. Une fois le trafic qui suivait le convoi un peu dissipé, notre trajet test put continuer.

Nous passâmes devant le bordel dans lequel j’avais logé pendant trois nuits et où les écolières continuaient certainement à rire du touriste particulier que j’avais été. J’en parlai à mes copains. « C’est ça qu’il nous faudrait ! » ricanèrent-ils. En fin de compte ils atterrirent dans un hôtel que le conducteur de rickshaw leur avait recommandé, vu que dormir comme moi sur la plage leur semblait trop risqué. Je me rendis donc tout seul au petit village de pêcheurs que j’avais découvert lors de mes précédentes pérégrinations et qui s’appelait Telok Bahang.

Je vis bientôt la mer reluire derrière les palmiers, je partis vers la gauche et marchai jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de maisons. La route débouchait sur une place ronde, à côté de laquelle se dressait un toit de tôle ondulée abritant un baby-foot et une vieille table de billard autour desquels se pressaient des jeunes. A proximité il y avait un débit de boissons dont nous avions fait plus tard un point de rencontre avec les copains, et où les pêcheurs venaient se divertir et dépenser leur maigre solde quand ils ne sortaient pas en mer. En contre-bas de cette cabane une longue passerelle en bois aujourd’hui abandonnée conduisait à la mer. Seuls quelques filets pendaient au-dessus des poutres en attendant de sécher ou d’être réparés. C’était marée basse et à droite de la passerelle trois barques de pêche à hélice attendaient là sur la plage. Ça sentait la vase, le poisson et la peinture fraiche, et d’ailleurs quelques pêcheurs étaient en train de passer au rouleau de la peinture antifouling rouge sur une coque de navire, pendant que d’autres enlevaient les algues et la peinture écaillée du fond des autres embarcations avec des racloirs. Ils me firent un signe. Je m’assis sur la passerelle et les regardais faire.

Plus tard quand le soleil se rapprocha de l’horizon, je pris mon sac à dos et laissai la passerelle pour longer la longue bande de sable blanc. J’ôtai mes chaussures et appréciai de sentir le contact du sable chaud ! Je contournai une baie tantôt dans l’eau tantôt à sec, gravis quelques rochers voisins et parvins à une autre baie où je retrouvai le sable fin et blanc, ainsi que les cocotiers qui s’inclinaient en direction de la mer, tandis qu’une légère houle parcourait doucement les vagues transparentes. Le soleil se dirigea vers l’horizon. Je trouvai un endroit entre deux gros rochers où je posai mon sac à dos et gravis le talus du rivage que la mer avait légèrement creusé. Je ramassai alors un peu de bois sec sur le rivage, bien que le meilleur soit en contre-bas, du bois de flottaison en provenance de la mer et des feuilles de palmiers sèches. Quand l’horizon doré enlaça la terre, je fis un feu en utilisant quelques cailloux pour poser ma casserole. Un demi paquet de pâtes chinoises, un cube de bouillon, une tranche de pain, ça bouillonnait déjà : « Malaysia for one dollar a day ! » « La Malaisie pour un dollar par jour ! »

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