Wolfgang Bendick - La route des hippies - Tome 2

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Six jours à travers la mer de Bengale. Je cherche un hôtel bon marche et me retrouve dans un bordel. Je squatte à côté d'un village de pécheurs et pars avec eux en mer. A Johore Bahru les esprits affamés font la fête. Un trip à travers le Nirvana, je coupe mes cheveux et me rends à Singapore.
Je traverse l'Australie de long en large. Des rencontres avec des kangourous et la solitude. Après beaucoup de poussière je rencontre enfin des gens. La vie en communauté. Nous traversons ensemble les portes de la perception. En suite les îles Fiji et les joies des mers du sud.
Le Mexique, le pays des pyramides et du peyotl m'accueillent bras ouverts. L'incarnation de dieu arrive à Los Angeles. Je traverse Big Sur et arrive avec des fleurs dans les cheveux à San Francisco. Love and peace ! Un long chemin à travers le Canada. Par vol charter je rejoins le vieux monde.

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Le capitaine qui est aussi machiniste et endosse tous les rôles selon les besoins, a fort à faire avec le moteur qui est le cœur et les muscles du bateau et semble assez ancien. Une légère flaque d’eau huileuse se déplace au rythme de la mer sous ses fixations et entre les membrures. Le moteur est situé juste derrière le poste de pilotage, dans un petit compartiment accessible depuis ce même endroit ou par une écoutille sur le pont. Ici ça sent le diesel, alors que partout ailleurs ç’est l’odeur du poisson qui domine. L’embarcation est prête, le filet et ses cordages sont sur le pont, prêts à être sortis. Il y a peu de place sur le rafiot, car le poste de pilotage occupe une partie du tiers arrière. Devant il y a un petit mât avec un mât de charge qui peut faire fonction de grue. Devant le mât, un arbre rotatif et transversal s’étire sur presque toute la largeur, avec de chaque côté une poupée de treuil, (un tambour en forme de jante servant à hisser), avec lesquelles les câbles du filet peuvent être récupérés en passant à côté de la timonerie. Elle sert aussi à enrouler les cordes d’amarrage, la chaine de l’ancre et à actionner le harnais de chargement. Sur le pont avant se trouvent deux écoutilles, plus une derrière la timonerie et l’emplacement du moteur, qui sont entourées d’un surbau (encadrement) de vingt centimètres et peuvent être verrouillées par un couvercle étanche.

Les premières embarcations prennent déjà la mer, notre capitaine met la manivelle en place, quelques derniers réglages au moteur, ça tourne. La transmission doit avoir une boite de vitesses avec embrayage et un volant lourd. Après la mise en rotation, quelqu’un actionne un levier, et le moteur qui est alors lié avec le volant et mis en mouvement, s’éveille à la vie dans une grande pétarade et un gros nuage de fumée, qui font passablement vibrer l’embarcation. Une fois le moteur chaud et que son régime a augmenté, tout s’apaise à peu près. Les enfants décrochent les cordes d’amarrage, les hommes poussent la proue de l’embarcation légèrement en direction de la mer, la vitesse s’enclenche dans un léger raclement, on met un peu les gaz et l’appontement disparait lentement à l’arrière. Quelques mouettes se détachent de leur escadron en cercle et se mettent à la poursuite l’embarcation, tandis qu’une brise légère vient agrémenter la croisière et que le capitaine à la barre met le cap sur la haute mer. Chaque embarcation garde une certaine distance par rapport aux autres. Ils sont quatre à bord, plus moi, ce qui fait peu de place de libre. Les deux plus jeunes descendent découper le reste de glace dans la cale.

Le capitaine actionne alors la barre (volant) qui est reliée au gouvernail par des chaines qui passent en bas du bastingage et autour de poulies graissées et qui ont pris un peu de jeu avec le temps. Devant la barre un compas magnétique est suspendu contre la paroi de la timonerie. Nous voici à présent dans la zone de pêche, on réduit la vitesse et tout le monde, mis à part l’homme à la barre, aide à mettre le filet à l’eau. Je n’ai pas beaucoup de connaissances dans le domaine de la pêche, mais je vois qu’il s’agit d’un chalut qu’on fait descendre lentement au fur et à mesure que l’embarcation avance, si bien qu’il n’en reste plus que l’ouverture, comme un entonnoir ou une grande gueule d’animal. Sur le haut sont fixés des flotteurs qui ont pour rôle, ensemble avec comme poids une chaine en bas, de lui maintenir la gueule ouverte. Une fois celle-ci relâchée avec précaution, les câbles ou ‘funes’ du chalut sont arrimés de chaque côté à la bonne longueur. Entretemps le chalut s’est bien rempli d’eau, les câbles se tendent et freinent l’embarcation. On met alors du jus dans le moteur qui a du boulot, pendant que l’équipage à son tour se repose à l’ombre pendant quelques heures, joue aux cartes et s’assoupit, adossé contre le bastingage penché et élevé de la proue du bateau.

Pour ma part je reste avec le capitaine dans l’étroite cabine de la timonerie et le regarde faire dans les moindres détails. Je lui fais signe si je peux prendre le bateau en main, et après m’avoir montré sur le compas le cap à suivre et indiqué le nombre en degrés, il me cède sa place avec scepticisme. Je répète ce nombre qui m’est incompréhensible, comme il est obligatoire de le faire sur tous les bateaux quand on prend la barre, et me concentre alors sur le compas et le gouvernail. Bientôt le capitaine qui s’est un peu détendu va fumer une cigarette avec les autres. Le temps a passé et c’est déjà tard dans l’après-midi, on n’aperçoit plus en guise de bateaux que des points sur la mer, et la terre ferme n’est plus qu’une étroite bande de terre que nous semblons longer parallèlement.

A un moment donné il faut faire une manœuvre, peut-être le capitaine a-t-il entendu au bruit du moteur que le chalut est plein, toujours est-il qu’il reprend le gouvernail en main et stoppe l’hélice. Les câbles du chalut sont alors détachés des bittes d’amarrage et enroulés autour des tambours du treuil. Le treuil est couplé au moteur, ce qui le fait tourner en continu. Par simple relâchement du câble on peut le faire tourner à vide, en le tirant, le câble s’agrippe à la ‘poupée’ et rétracte le chalut. Le moment le plus délicat est quand l’ouverture et le ventre du chalut arrivent à bord à la poupe en passant par-dessus un rouleau. Une fois le chalut sur le pont, il ne reste plus que le cul de chalut, l’extrémité fine dans laquelle les poissons sont rassemblés. Quelqu’un passe alors rapidement un nœud coulant autour, et par une petite ‘potence’ on hisse le cul à bord. Pour finir, la corde qui tient ce dernier fermé, est lâchée et le butin se déverse sur le pont arrière. Tout le monde a un visage radieux, c’est le moment le plus envoutant de la soirée : voir combien et de quelles espèces sont les poissons qui sont dans les chaluts et se déversent sur le pont, retenus seulement par les surbaux (encadrements des écoutilles) et les parois de la coque. Tout le monde est alors occupé à fond avec les montagnes de poissons du chalut. Pour ne pas gêner je me rends sur la proue, (à l’avant), d’où j’observe les opérations. Il y a quelques crabes qui se promènent en voulant se libérer de la ‘salade de poissons’ et qui sont ramassés avec adresse puis jetés dans des seaux, avant qu’ils ne prennent le large. Quelques poissons qui se sont pris dans les mailles du chalut, sont libérés de leur situation fâcheuse et jetés avec les autres, tout le reste qui est encore accroché, est enlevé et repart à la mer. Les pêcheurs doivent alors repréparer et remettre à l’eau le chalut, tout en pataugeant véritablement au milieu des poissons.

A présent il faut faire le tri. Dès le début j’avais remarqué de nombreux paniers plats entassés les uns dans les autres, et que l’on va récupérer pour les poser directement sur les poissons. J’essaye tant bien que mal de me rendre utile, tandis que des mains adroites trient les poissons qui atterrissent dans les différents paniers, et extraient précautionneusement les méduses pour les déposer dans des seaux. On ne les jette par-dessus bord que lorsque l’on récupère le chalut, pour qu’elles ne rentrent pas à nouveau là-dedans. Tout ce qui est irrécupérable est balancé loin dans l’eau depuis l’embarcation, à la grande joie des mouettes. Malgré mes efforts, je vois qu’il faut du temps, avant que l’on m’ait montré quels poissons vont dans tel ou tel panier, ce qui va par-dessus bord et comment trier par taille. Le skipper qui l’a remarqué m’appelle à la barre, allume les feux de position, des loupiotes à pétrole qui n’éclairent pas loin. Les gros navires dont nous apercevons parfois les lumières passent plus au large. Ensuite il se met lui aussi au tri. La lampe de la poupe sert aussi d’éclairage du pont, et je m’étonne que les pêcheurs arrivent à reconnaitre les poissons avec un si faible éclairage. A force de manipuler les poissons ils semblent avoir repris à leur propre compte la sensibilité de la ligne médiane de ces derniers. Un petit requin qui tente de se libérer avec de violents mouvements de la queue, est tué avec la pointe d’une gaffe et disparait dans une écoutille, avant qu’il ne fasse des dégâts. Deux heures se sont bien passées et le pont s’est lentement vidé du flot de poissons, tandis que les paniers disparaissent les uns après les autres dans les différents compartiments sous le pont, bien recouverts de glace. Avant la fin des opérations, quelqu’un avait mis de l’eau à chauffer sur un réchaud à essence et mit dedans les trois plus beaux crabes de la pêche du jour que nous nous partageâmes.

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