Wolfgang Bendick - La route des hippies - Tome 2

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Six jours à travers la mer de Bengale. Je cherche un hôtel bon marche et me retrouve dans un bordel. Je squatte à côté d'un village de pécheurs et pars avec eux en mer. A Johore Bahru les esprits affamés font la fête. Un trip à travers le Nirvana, je coupe mes cheveux et me rends à Singapore.
Je traverse l'Australie de long en large. Des rencontres avec des kangourous et la solitude. Après beaucoup de poussière je rencontre enfin des gens. La vie en communauté. Nous traversons ensemble les portes de la perception. En suite les îles Fiji et les joies des mers du sud.
Le Mexique, le pays des pyramides et du peyotl m'accueillent bras ouverts. L'incarnation de dieu arrive à Los Angeles. Je traverse Big Sur et arrive avec des fleurs dans les cheveux à San Francisco. Love and peace ! Un long chemin à travers le Canada. Par vol charter je rejoins le vieux monde.

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Vers deux heures nous voici donc en train de traverser les faubourgs de Bangkok et il pleut des cordes. Le bus s’arrête sur une énorme place où les rares réverbères se reflètent dans les flaques d’eau huileuses. Par chance les pluies diluviennes ont cessé. Tandis que chacun descend et suit son chemin et que le bus redémarre, je me retrouve là tout seul à côté de quelques autres bus garés un peu plus loin en bordure de la place. Il se remet à bruiner et à ce moment-là un profond sentiment de solitude m’envahit, comme si je m’étais échoué dans l’endroit le plus désolé du monde. Où puis-je donc passer les dernières heures de la nuit ? Où puis-je être dans une certaine mesure à l’abri des voleurs et des clébards?

*

Je hisse alors mon sac sur le dos et choisis une direction au hasard, en me disant que je vais bien atterrir quelque part… C’est alors que quatre personnes viennent à ma rencontre, quatre jeunes qui ont plutôt l’air inoffensifs, une constatation qui me rassure. Quiconque a voyagé sait bien que l’on a toujours un peu d’argent sur soi, et surtout que dans ces pays on en a toujours plus que les autochtones. Reviennent-ils d’une fête ? Ils me saluent en anglais, ah, c’est donc qu’ils vont au moins à la grande école et qu’ils ont des parents qui ont les moyens de donner une éducation à leurs enfants! Comme ils me demandent d’où je viens et où je vais, je leur dis que je veux aller au YMCA (sorte d’auberge de jeunesse américain) qui est loin d’ici et en plus chère, huit dollars la nuit, ils disent. « Donne-nous huit dollars et nous te trouverons un hébergement! », me disent-ils alors. Ils me conduisent dans un hangar où il y a une table de billard et deux babyfoots. Dans cet endroit qui est plutôt crasseux et mal entretenu roupillent quelques individus qui ne me reviennent pas vraiment. Je dis alors aux jeunes que l’endroit ne me plait pas et que je vais aller au YMCA. Après s’être consultés, ils me proposent de dormir chez eux en prétextant que je suis leur ami. Je les suis tout en répondant à leurs questions, pour satisfaire leur curiosité et en m’attendant à trouver une piaule d’étudiant.

Nous arrivons alors dans un quartier chic où ils se séparent. Deux d’entre eux qui sont apparemment frères m’emmènent avec eux et me disent : « Au cas où nos parents te poseraient des questions, tu dis que tu es un étudiant allemand que nous avons invité ! » Après avoir passé la nuit dans leur chambre par terre sur une natte, les parents qui ont entretemps appris qu’il y avait de la visite et ne parlent que quelques bribes d’anglais, viennent le matin me souhaiter la bienvenue en tant qu’hôte, en me faisant plein de révérences. Ils sont fiers de leurs enfants qui ont le respect d’autrui et pratiquent les règles de l’hospitalité. Il s’en suit un petit déjeuner en commun et des adieux à grand renfort de ‘Thank You ! ‘ Un des deux frères prend alors mon sac à dos pour le sortir, tandis que je salue à mon tour les fiers parents qui me font un signe depuis le pas de la porte. Celui qui a mon sac à dos prend tout à coup la fuite à l’angle d’une maison pendant que l’autre me retient, rejoint soudain par ses copains de nuit : « Ce sera dix dollars pour le gîte et le couvert si tu veux récupérer ton sac ! », s’écrie-t-il. En protestant je lui dis : « Alors c’est ça l’hospitalité thaïlandaise ? » Comme ils insistent, subrepticement je sors de ma réserve un billet de dix dollars que je leur présente. A ce moment-là, l’autre sur un signal d’eux s’approche avec le sac. « Money first ! » Ils veulent l’argent d’abord. Je suis interloqué. Celui avec le sac à dos s’approche un peu plus. Je tends alors un peu la main avec le billet, il fait de même avec le sac à dos, les autres restent à distance en attendant, je m’empare rapidement du sac et lui de l’argent, et tous disparaissent alors en courant dans différentes directions. Bienvenue à Bangkok !

C’est une ville géante dans le delta fluvial du Chao Phraya et qui est parcourue par de nombreux canaux et bras de rivières. Où que je tourne la tête, partout se dressent haut dans le ciel des tours de temples en or ou des palais. Je parcours les derniers kilomètres dans un rickshaw. Le conducteur m’explique en passant les différentes curiosités. J’ai l’impression qu’il veut me faire faire un tour de ville, mais je l’exhorte à prendre le plus court trajet pour l’YMCA où je prends un lit dans une chambre pour quatre. A cette heure de la journée je suis encore le seul, mais en soirée au retour de mon tour en ville tous les lits sont occupés. Je partage la chambre avec trois jeunes Américains, le prix est effectivement de huit dollars, mais par lit, pas par chambre ! La nuit est bruyante, car il y a toujours quelqu’un qui passe dehors en voiture et on dirait même parfois qu’il y a des courses de nuit, à entendre les moteurs qui grondent et les pneus qui grincent. Ceux qui ont une copine et une voiture viennent lui chanter la sérénade sous sa fenêtre en faisant hurler le moteur !

Pour le lendemain matin mes colocataires ont loué une embarcation avec chauffeur. Ils me demandent si je ne veux pas les accompagner contre une participation de trois dollars, ce que je trouve être une bonne idée d’après ce que j’ai vu de la ville, d’autant plus que beaucoup de curiosités sont plus accessibles ou mieux visibles depuis la rivière. C’est une embarcation à moteur lente, équipée même d’un silencieux! Nous faisons halte devant plusieurs temples et descendons les voir : l’ancien palais royal dont le caractère imposant et le luxe ostentatoire nous attirent, avec en face le nouveau, encore plus monumental et plus majestueux, avec ses toits de tuiles émaillés rouges-verts, dont les faitages sont décorés à leur extrémité de sculptures en or et se balancent avec leur forme de corne dans les airs vers le ciel ! Aussi beaux ces palais soient-ils, je trouve néanmoins qu’il y a au moins un de trop. D’énormes stupas émergent dans le ciel comme des cloches en or posées par terre, encore plus monumentaux que tous ceux que j’ai vus jusqu’à présent. Les sites des temples sont parsemés de ces stupas de toutes tailles, avec au milieu des pagodes aux toits empilés de toutes les couleurs et en or. Des statues de gardiens hautes comme des maisons et aux visages grimaçants s’appuient sur leurs épées et surveillent de chaque côté les accès aux temples. Le sol de cette ville-temple est de marbre blanc tout comme les marches. Où que je tourne la tête, tout est en céramique multicolore, en or et en marbre, décoré de la manière la plus exubérante, et les ornementations sont elles-mêmes décorées jusque dans le moindre détail. Je n’ai jamais vu encore jusqu’à aujourd’hui un site de temple aussi grandiose !

Tout reluit de propreté, il n’y a pas de puanteur qui plane sur cet ensemble, seul le parfum de l’encens se répand depuis l’intérieur des temples, dans lesquels se dressent des statues surdimensionnées le plus souvent de Bouddha assis et souriant. A la position des mains, le fidèle reconnait si le temple est consacré à l’ancien Bouddha, celui de notre ère, ou au prochain. Devant les statues sont alignés de majestueux bassins remplis de sable, dans lesquels les pèlerins et d’autres visiteurs déposent des bâtonnets d’encens. La fumée s’élève sous forme de filaments se dressant lentement dans les airs depuis les extrémités incandescentes, et se dépose en couches odorantes dans la salle. Certains bâtons de l’épaisseur d’un bras font plus de deux mètres de long et leur odeur ressemble à celle des temples lamas du Népal. En dehors du bois de santal il doit y avoir de grandes proportions de copeaux de genévrier. Là où un rayon de soleil transperce la pénombre à l’intérieur, l’encens se transforme un éclat lumineux comme le rayon d’un phare. Non content que les toits soient décorés à l’extérieur, toutes les tuiles visibles à l’intérieur, la moindre latte ou poutre, sont richement habillées d’or, d’écailles de céramique, de tissus de soie ou de pierres précieuses. Des représentations des dieux et des démons que j’avais déjà vues au Népal apparaissent ici aussi souvent, mais en or et sous une forme épurée, sans être barbouillées de sang ou de peinture.

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