Wolfgang Bendick - La route des hippies - Tome 2

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Six jours à travers la mer de Bengale. Je cherche un hôtel bon marche et me retrouve dans un bordel. Je squatte à côté d'un village de pécheurs et pars avec eux en mer. A Johore Bahru les esprits affamés font la fête. Un trip à travers le Nirvana, je coupe mes cheveux et me rends à Singapore.
Je traverse l'Australie de long en large. Des rencontres avec des kangourous et la solitude. Après beaucoup de poussière je rencontre enfin des gens. La vie en communauté. Nous traversons ensemble les portes de la perception. En suite les îles Fiji et les joies des mers du sud.
Le Mexique, le pays des pyramides et du peyotl m'accueillent bras ouverts. L'incarnation de dieu arrive à Los Angeles. Je traverse Big Sur et arrive avec des fleurs dans les cheveux à San Francisco. Love and peace ! Un long chemin à travers le Canada. Par vol charter je rejoins le vieux monde.

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A côté des entrées poussent des palmiers en éventail bien rangés, et des parterres de fleurs étalent la magnificence de leur palette de couleurs. On sent qu’ici les architectes ont côtoyé les artistes, car il ne règne aucun chaos mais un ordre, un ordre céleste même ! Parmi tous les visiteurs déambulent toutefois quelques moines, qui, quand ils n’officient pas dans le temple ou le monastère, parcourent la ville en mendiant ou restent assis en rangs au bord de certaines rues. Tels des princes qui en prenant donnent l’impression de donner, ils attendent patiemment une aumône en tendant l’écuelle en silence. La Thaïlande doit être un pays très pieux et très riche et de tels bâtiments ne peuvent pas naitre ni être entretenus que grâce au bénévolat. Malgré l’époque défavorable de la mousson, on trouve ici des centaines de touristes étrangers dont quelques Gis américains en permission du front. Le Vietnam et la guerre sont tout près…

Bangkok est parcourue par un labyrinthe de canaux qui ne sont pas tous identiques : il y a les canaux de prestige qui s’allongent le plus souvent en ligne droite entre les palais et les temples, il y en a d’autres au bord desquels on trouve des dépôts de marchandises d’où ces dernières sont acheminées par voie d’eau, il y en a enfin le long desquels des boutiques ou des quartiers d’habitation ornent leurs rives. On rejoint aussi beaucoup de champs et de jardins par les canaux qui se frayent souvent un chemin en serpentant à travers la végétation luxuriante. Des petites passerelles en bois conduisent vers l’eau pour permettre le chargement des péniches, tandis que d’autres servent au drainage du delta du fleuve dans le but de gagner un peu plus de surface agricole. Nous glissons avec notre embarcation au-dessus de l’eau verte comme dans un tunnel et parfois nous arrivons dans un des bras du fleuve. Le niveau de l’eau qui est partout très élevé, est déterminé par la mousson. Les plus petits canaux, ceux qui évacuent les eaux de rejet de la ville, ne sont recouverts qu’au départ avant de se déverser dans les plus grands. Par chance il ne manque pas d’eau en ce moment, et les enfants qui sautent dans l’eau depuis les embarcadères des maisons sur pilotis ne risquent rien, même pas la femme qui est en train de se savonner !

La rivière est l’artère vitale de la ville depuis des temps immémoriaux. Dans ses bras principaux, là où elle débouche dans le port, sont même amarrés quelques bâtiments de guerre, dont deux sont des frégates sans fenêtres. Pour quel genre de guerre sont-ils construits ? Ils n’ont ni pavillon, ni numéro. S’agit-il de navires américains qui se camouflent en attendant une éventuelle intervention au Vietnam ? Peut-être est-ce la raison de cette absence de signe de reconnaissance nationale ! Un cargo se fait construire à proximité dans un chantier naval, à l’aide d’une énorme grue de chantier qui met en place les structures de la passerelle préfabriquée. Des ‘embarcations-bus’ conduisent les hommes sur leur lieu de travail et les enfants à l’école. Ceux qui sont pressés prennent un ‘Speed-Boat’, une embarcation étroite profilée avec seulement deux places assises côte à côte et cinq à dix rangées. A la poupe est fixé un énorme moteur de poids lourd ou de voiture raccordé à un arbre de transmission d’au moins cinq mètres de long, sur lequel se trouve l’hélice. Cette fixation pivote et sert en même temps à manœuvrer. Le moteur bien sûr sans silencieux donne à ces ‘embarcations de course’ une telle poussée qu’elles fusent dans le sillon d’une vague d’étrave énorme en glissant presque sur l’eau. J’estime leur vitesse à plus de 70 km/h. Une petite barcasse avec certainement moins de chevaux que le speeder fait lentement remonter contre le courant du fleuve quatre chalands chargés. Ils sont si lourdement chargés que leur pont est envahi par l’eau et que seuls les hauts surbaux les empêchent de sombrer. Sur chaque chaland il y a un abri simple que l’on a élargi avec des nattes de raphia tressées et dans lequel vivent apparemment les familles. Les enfants courent sur les ponts latéraux inondés et par-dessus les haussières de remorquage vers l’avant. De là ils plongent dans l’eau pour regrimper à bord de la dernière barque. A la poupe de chaque péniche se trouve un grand safran peint de toutes les couleurs avec une longue barre sur laquelle se tient le barreur. Les écoutilles de chargement sont protégées de la pluie par des tôles ondulées demi-circulaires ou par des toits d’herbe en pointe. Aux heures de pointe il en va sur les canaux comme dans les rues, avec pour petite différence le fait que les chalands n’ont pas de freins…

Nous traversons des quartiers où les toits sont recouverts de rouille au lieu d’or, et où au lieu de canots à moteur les gens pagaient les pirogues pour aller faire les courses ou causette avec le voisin, ou encore pour se rendre dans les jardins. Souvent les vagues provoquées par les speed-boots mettent en danger les embarcations qui ne dépassent de la surface de l’eau que de quelques largeurs de doigts. Très souvent la proue est redressée à temps contre les vagues au prix d’une manœuvre rapide avec la pagaie, et en même temps l’eau qui est rentrée est écopée à l’aide d’une petite ‘pelle’ en bois. Notre embarcation fait un bruit de teuf-teuf comme un tracteur qui se déplacerait à travers les canaux. Une natte tressée nous protège contre le soleil et les averses éparses, et à chaque coude du fleuve de nouvelles surprises nous attendent. Ainsi des ‘marchands aquatiques’ pagaient dans leurs pirogues surchargées, de hutte sur pilotis en hutte sur pilotis. Les légumes s’entassent en pyramides ordonnées multicolores, et de véritables cuisines ambulantes vendent leurs spécialités qui baignent dans l’huile des poêles sur un feu de charbon de bois. Même l’artisan arrive dans sa barque, peut-être aussi le mendiant. Une ‘station-service flottante’ alimentée par un moteur se dirige vers nous.

Non loin d’un croisement de fleuve, sous les branchages d’un arbre aux larges rameaux retombants, il y a un marché flottant. Les commerçants et les marchandes ambulantes s’accrochent aux branches qui touchent presque la surface de l’eau, afin de ne pas être emportés par le courant. De tous les petits canaux arrivent des pirogues semblables à des caddies flottants et qui servent à faire les achats quotidiens. On dirait que les marchands rivalisent pour avoir la plus belle embarcation, peut-être parce que les gens préfèrent acheter là où c’est le plus beau que là où c’est le moins cher ! En tout cas on marchande à tour de bras ! Même le boucher arrive en pagayant et découpe ses moitiés de cochon sous le regard avisé de la clientèle. Presque toutes les femmes portent le couvre-chef sud-asiatique typique qui ressemble à un abat-jour. C’est un chapeau tressé en bambou finement réparti ou avec une sorte de roseau. Il est légèrement rehaussé sur un support de tête comme un petit abat-jour, ce qui permet à l’air de circuler. Plus la ville se retire, plus la végétation devient dense. Des palmiers se penchent au-dessus de l’eau, de grands arbres étendent leurs branchages largement sur la rivière, tout semble rechercher la lumière. Ici aussi un speed-boat passe parfois à toute vitesse et ses remous viennent grignoter les rivages. Le zèle ne connait pas de frontières, il est international !

Au YMCA je fais connaissance avec une Américaine qui travaille à Luang Prabang au Laos, plus au nord, dans un camp de réfugiés. Elle nous parle de son quotidien et raconte comment des milliers de gens à demi morts de faim et les victimes des mines doivent être approvisionnés. Ils cherchent des volontaires pour les aider, mais les autorités ne veulent pas délivrer d’autorisation sous prétexte que la région n’est pas sécurisée au nord. Même en territoire thaïlandais le Viêt-Cong est actif, essentiellement en perpétrant des attentats. Il paraitrait que hier on aurait fait sauter la ligne de chemin de fer reliant la Thaïlande à la Malaisie, et même le train qui passait à ce moment-là ! Bilan, cinq morts et d’énormes dégâts. Je réfléchis pour savoir si je ne vais pas la suivre à Luang Prabang et différer un peu mon départ pour l’Australie. Mais seulement des gens faisant partie d’associations humanitaires et mandatés par le gouvernement correspondant, en l’occurrence pour moi le gouvernement allemand, peuvent se rendre là-bas. Or celui-ci veut plutôt me retirer de la circulation pour cinq ans…

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