Wolfgang Bendick - LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1

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LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Je pars en moto. D'abord l'Inde, pourquoi pas le monde ? Mais l''Autoput', l'autoroute yougoslave, s'avère d'être plus fort que la technique. Je continue alors en auto-stop avec mon sac à dos vers la Grèce puis en bateau en Turquie.
A Istanbul je rencontre beaucoup d'êtres chevelus en fringues multicolore venant des quatre coins du monde. Nous avons tous la même idée : L'Est ! Dans in vieux bus nous partons à la recherche de la paix, de dieu et de nous-mêmes. Le haschisch, la méditation, tout est permis pour accéder à la conscience cosmique.
En passant par Kaboul et le col du Khyber j'arrive enfin en Inde. Amritsar, Benares, des Temples, des Sadhus. L'Inde est une révélation ! Le Népal avec ses temples tibétains et ses Chorten est aussi fascinant que l'Himalaya ! Mais la mort guette partout. Mais elle me laisse repartir et je prends alors la route vers l'Asie du Sud-Est.

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« Ce soir, séance de cinéma ! », me dit Hans, ce qui ne m’enchantait guère à cause de la fatigue du remontage du moteur. Mais ici dans le camp une proposition était en même temps un ordre, et donc nous partîmes comme la veille dans plusieurs voitures bondées. Bientôt nous nous retrouvâmes dans une salle géante où les rangées de sièges étaient écartées les uns des autres, et ce moins pour le confort des spectateurs que pour faciliter l’accès auprès des clients et notamment des enfants, aux marchands de glace, gâteaux, bonbons, canettes et même journaux. Ce qui avait le plus de succès, peut-être à cause de leur moindre coût, c’était des aliments à grignoter, grillés ou salés et de toutes sortes, les cacahuètes que je connaissais déjà, mais surtout des graines de potiron, de melon, de tournesol, bref de la nourriture pour oiseaux, le plus souvent conditionnée dans un cône de papier journal. C’est ainsi que toute la salle se retrouva bientôt en train de grignoter et de cracher par terre. Au début je gardais soigneusement mes coques vides dans la main, mais en voyant faire les autres, je me mis à les imiter et à les jeter à mes pieds. Les enfants les plus jeunes profitèrent de la pause de dix minutes entre le film d’introduction et le film principal pour jouer au chat ou à cache-cache, tandis que les adultes et les enfants plus grands tiraient une cigarette. Le film principal était un de ces westerns comme on en voit partout dans le monde. Quand un cow-boy était approché de près par un Indien, il était averti du danger par des cris dans la salle, et quand un couple s’embrassait, des « oh ! » et des « ah ! » retentissaient dans l’obscurité, ou bien toute la salle se mettait à applaudir. L’air était rempli d’une épaisse fumée de cigarettes qui empêchait la lueur du projecteur d’atteindre l’écran et qui flottait dans la salle sous forme d’un gros cône multicolore. Vers minuit une fois la magie dissipée et l’estomac rempli de graines, personne ne songeait plus à dîner. La salle de cinéma ressemblait à une décharge, et le personnel de nettoyage était déjà à l’ouvrage avant la dernière séance qui n’allait pas tarder apparemment. Nous déambulâmes un moment encore la nuit dans les rues de Skopje, cigarette au bec, faisant du lèche-vitrine surtout devant la lingerie féminine qui attirait autant les hommes que les femmes, tandis que les enfants jouaient à cache-cache derrière les voitures en stationnement et les arbres. Personne ne songeait à rentrer, partout à la ronde couraient dans les rues d’autres enfants, l’heure de fermeture étant un principe réservé à l’Europe de l’Ouest.

Le lendemain j’achevai le montage, fis le plein d’huile et procédai au réglage de l’allumage. Avec tant de petites mains il était facile de pousser le side-car dans un sens ou dans l’autre. Avant de remettre les bougies, Hans donna un coup de kick, et j’essayai d’entendre ou de voir s’il y avait quelque part quelque chose qui touchait ou du jeu quasiment imperceptible. Tout fonctionnait comme une montre. Je remplis d’essence le réservoir, et après quelques coups de kick tout le campement se retrouva autour de moi. D’abord rien, puis une détonation subite qui fit sursauter les enfants effrayés, retentit. Un dernier coup de kick et le moteur revint à la vie sous les applaudissements de tous ! Après un petit tour avec les enfants à ma poursuite, je fis la vidange avec le moteur à chaud. L’huile semblait propre. Je fis un nouveau tour d’essai d’une demi-heure, cette fois avec Hans dans le side-car, toujours suivi des enfants à la course, jusqu’à ce qu’il se mît à accélérer.

Nous allâmes à Skopje où j’offris pour la première fois une bière à Hans, ayant toujours été jusqu’à présent l’invité de mes hôtes. Hans me dit que mon projet était très dangereux, qu’il s’était déjà rendu plusieurs fois en Turquie et que ce n’était pas un pays sûr. Il me demanda si j’avais une arme en cas de menace ou d’attaque, ce à quoi je répondis par la négative, en tentant de lui expliquer que le slogan de ma génération était ‘love and peace’ « amour et paix », ni armes ni guerre ! Incrédule, il rétorqua en secouant la tête : « Il te faut au moins un pistolet, et je me charge de t’en procurer un ! » Après avoir fait l’achat de quelques bouteilles de vin, de trois caisses de bière, de noix et de graines de tournesol que nous chargeâmes dans le side-car, nous repartîmes en direction du camp, Hans assis sur le siège arrière de la moto. Je voulais offrir une dernière tournée, la veille au soir de mon départ.

Dans la soirée Hans vint me retrouver dans ma tente et m’apporter un petit revolver à barillet plutôt ancien avec des cartouches de calibre 22. Je me demandai s’il s’agissait d’un pistolet d’alarme dont on avait percé le canon. Il voulut l’essayer aussitôt, ce dont je le dissuadai, pas question de pétarade à cette heure-ci ! Il insista malgré mon indétermination pour que je le prenne pour 50 DM.

Le lendemain matin fut occupé à faire les bagages et à trier pour Hans quelques vêtements, dont un jeans tout neuf, quelques outils, deux jantes de roue tordues, de quoi remonter une charrette. A midi, il insista pour que je déjeune avec sa famille, puis je rendis visite au chef du clan pour le payer et le remercier pour l’accueil. Il me tapa alors sur le dos à m’en briser les côtes et me dit : « Tu as été notre hôte, tu es comme un parent éloigné, un cousin, et dans la famille on ne paye pas ! » Je pris congé de tous et j’offris aux enfants, grâce à ma mère qui avait vraiment pensé à tout, un grand paquet d’oursons à la gomme, les fameux Gummibärchen. A nouveau quelques coups de kick, un dernier adieu, les chiens m’accompagnèrent sur 500 mètres, et je leur fis un dernier salut à coups de klaxon en haut de la grande route…

L’appel de la route résonna à nouveau en moi. Je ressentis la caresse du vent en roulant, le plaisir des virages, du paysage, du bruit du moteur que j’écoutais plus attentivement après ces instants de pure béatitude. Tout en étant tout à la joie de la résurrection de mon mammouth, il me fut impossible de réprimer plus longtemps mon sens analytique qui me fit comprendre qu’il y avait encore un bruit bizarre et identique à celui précédemment entendu. Etait-ce le vilebrequin qui était légèrement tordu ? Quoi d’autre sinon ?

D’ici la frontière il restait encore 200 kilomètres à parcourir, ce qui constituait une petite étape pour l’après-midi. Alors que je pensais trouver après la frontière un endroit pour camper, un panneau apparut, indiquant que seulement 20 kilomètres me séparaient encore de la Grèce. A l’approche d’une grande courbe, je crus voir à l’œil nu le poste-frontière. Et là, une secousse, pan, pan, pan ! Puis un grand silence. Au point mort je sortis le side-car de ce virage dangereux et fis halte sur le bas-côté de la route, me disant qu’après 1650 kilomètres poussifs, j’arrivais cette fois enfin au bout du bout !...

Je me revois là, tandis que quelques larmes me montent aux yeux et que je me sens gagné par un désespoir se muant rapidement en colère contre ceux qui m’ont refilé ce tas de ferraille ! Ils ne pouvaient pas ignorer comment cet engin était monté, pourquoi sinon les deux autres moteurs ? Quelle bande d’escrocs et de menteurs ! Et puis tout à coup mon ressentiment disparait, je ne ressens plus qu’un grand soulagement, car il est à présent clair pour moi que le voyage va se poursuivre sans moto et sans les soucis quotidiens avec un engin qui tombe petit à petit en morceaux, ce qui me procure au bout du compte un profond sentiment de liberté nouvelle !

Soudain une voiture s’arrête. Est-ce que le chauffeur pourra m’aider ? Il me propose de me remorquer jusqu’à la frontière, je sors alors ma corde de remorquage, la fixe à droite de la moto au cadre du side-car et à la boule d’attelage de la voiture. On démarre doucement cette fois, comme la brise du vent, et pour la première fois je ne constate aucun bruit anormal au moteur ! A la frontière il me tire jusqu’au fond d’un grand parking où quelques autos et de nombreux poids lourds attendent leurs papiers. Je lui offre mon cric hydraulique et mes outils qu’il refuse d’ailleurs. Je lui fais alors comprendre que je vais voyager à présent avec mon seul sac à dos et me rends en direction du poste-frontière, où j’explique aux douaniers que je vais mettre mon véhicule à la casse et qu’il me faudrait un formulaire pour que quelqu’un puisse désimmatriculer mon véhicule en Allemagne. Pas de problème, pas plus que pour le stationnement sur le parking et pour camper ! Certains poids lourds sont déjà là depuis cinq jours et attendent également l’obtention de leurs papiers. Au bureau de change on me donne une feuille blanche, et j’écris une annonce : « Vends prix intéressant attelage de side-car avec équipement. », que je scotche sur leur vitre.

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