Wolfgang Bendick - LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1

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LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Je pars en moto. D'abord l'Inde, pourquoi pas le monde ? Mais l''Autoput', l'autoroute yougoslave, s'avère d'être plus fort que la technique. Je continue alors en auto-stop avec mon sac à dos vers la Grèce puis en bateau en Turquie.
A Istanbul je rencontre beaucoup d'êtres chevelus en fringues multicolore venant des quatre coins du monde. Nous avons tous la même idée : L'Est ! Dans in vieux bus nous partons à la recherche de la paix, de dieu et de nous-mêmes. Le haschisch, la méditation, tout est permis pour accéder à la conscience cosmique.
En passant par Kaboul et le col du Khyber j'arrive enfin en Inde. Amritsar, Benares, des Temples, des Sadhus. L'Inde est une révélation ! Le Népal avec ses temples tibétains et ses Chorten est aussi fascinant que l'Himalaya ! Mais la mort guette partout. Mais elle me laisse repartir et je prends alors la route vers l'Asie du Sud-Est.

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Je me remets en chemin. Tout à coup en bordure de route surgit un troupeau de moutons. Où le berger peut-il bien être ? En me rapprochant je klaxonne, mais que se passe- t-il donc ? Le klaxon gémit bizarrement, ce qui laisse entendre que la batterie s’est à nouveau déchargée ou presque… Restons positif bon sang ! me dis-je, « merde, mais bon ce n’est pas grave ! » Je me sens misérable. J’espérais pouvoir rejoindre Belgrade, car il ne pourrait rien m’arriver de pire que de m’échouer sur cette piste infernale ! Maigre consolation : La piste est meilleure, signe que je me rapproche de la capitale. Si mon pachyderme savait que sa batterie-simulateur cardiaque était quasiment hors d’usage !...

La voilà à présent devant moi, majestueusement dressée sur sa colline, la ville de Belgrade si souvent chantée ! En traversant le large et flegmatique Danube sur un de ses magnifiques ponts, il me revient sur les lèvres la chanson de guerre du Prince Eugène : « A sa droite comme à sa gauche, on ne voyait s’abattre que des Turcs pourfendus en deux ! » Mais à cet instant je n’ai même pas un regard de compassion pour les splendides édifices, monuments et autres places publiques, car ce que mon regard cherche est un petit panneau blanc insignifiant avec l’inscription : « Camping ». Il était dangereux déjà à l’époque du Prince Eugène de camper au bord du fleuve et de faire un petit feu de camp. Qui plus est, mes chewing-gums-pansements de réservoir commencent à fondre de plaisir… Heureusement à mon arrivée le réservoir est presque vide, et comble de chance le camping est en pente sur une petite colline !

Mon attelage s’arrête pratiquement tout seul, mon pachyderme est à bout de force comme moi. Je déroule la tente, m’allonge par-dessus, personne à l’horizon, mes oreilles bourdonnent encore du tintamarre déferlant de l’Autoput…A la lueur des réverbères je monte la tente, et comme je suis trop épuisé pour cuisiner, je me mets en quête d’une pizzéria à proximité du camping. J’ai la tête qui bourdonne encore des kilomètres parcourus et des soucis pour la moto. Qu’est-ce qui m’attend encore à présent ? « Si seulement j’avais eu l’idée de garder la BMW ! » me dis-je une fois de plus. Mais qui sait, comment cela se serait passé alors ? C’est toujours plus facile après coup de jouer au plus malin ! Peut-être après tout est-ce ma destinée que d’être d’abord complètement dans la merde ! Et à partir de maintenant tout ne peut qu’aller mieux ! Avant d’aller dormir, je mets la batterie en charge dans les sanitaires, et maintenant enfin un peu de repos bien mérité !

En dépit de tous mes soucis, j’arrive à dormir d’un bon sommeil et envisage de séjourner ici au moins deux jours, voire plus, si mon engin a des soucis. Après le petit déjeuner, je branche l’autre batterie et commence mes tours de vis en démontant et remplaçant d’abord le régulateur. Avec du papier émeri je ponce les points de fuite du réservoir et les enduis avec de la résine synthétique et par chance ils ne suintent pas, le réservoir étant suffisamment vide. En regardant la vis platinée, je me rends compte qu’elle est complètement cramée, et au moment de la changer je m’aperçois que celles de substitution, bien que dans leurs emballages d’origine, sont tout aussi hors d’usage. Après avoir changé un peu d’argent et en avoir pris une comme modèle, je pars à la recherche d’une boutique. Avec un peu de chance je trouve la même et me procure en même temps du papier émeri très fin pour retaper l’ancien régulateur. Ensuite il s’agit de régler l’allumage, ce qui n’est pas si simple quand on est tout seul, sans lampe stroboscopique, et avec pour tout moyen de contrôle une ampoule et du fil électrique, le reste à vue de nez et avec les repères sur le volant magnétique. A la première tentative de démarrage et contre toute attente, la moto démarre, mais le témoin de contrôle de charge ne s’éteint pas. Je vais alors faire le plein, reviens au camping, et le moteur encore chaud je laisse couler l’huile, car son apparence ne me plait pas, la dernière vidange remontant à 1300 kilomètres auparavant. Par précaution j’enlève le carter d’huile et nettoie les filtres. Dans les recoins du carter je découvre un dépôt argenté, je vérifie le jeu des soupapes qui est correct et remets l’ancien régulateur, après avoir légèrement poncé les surfaces des contacts. Après une nouvelle tentative, tout semble en ordre de marche. Je me dis donc que c’est le régulateur de remplacement qui est défectueux et me demande si je dois le jeter ou essayer de le refaire fonctionner. Ce n’est pas pour 300 grammes…

Les deux jours de pause se révèlent presque trop courts. La roue arrière est tellement fatiguée que je décide d’en mettre une autre et d’enlever les quelques rayons en bon état pour en avoir à nouveau quelques-uns de rechange. Au moyen d’une lime je fais une encoche dans la transmission de la roue arrière, pour faciliter l’écoulement de l’huile qui fuit et éviter qu’elle n’arrive au frein. La suspension de la roue arrière a aussi pris du jeu et j’espère qu’elle ne va pas lâcher complètement ! Avec effroi je m’aperçois que les boules sur le cadre de la moto et auxquelles sont liées les fixations du side-car, présentent des fissures. Sont-elles soudées ou brasées ? Comme je ne peux remédier tout seul au problème, je cherche plutôt pour le moment à me convaincre que ça peut tenir encore longtemps. Ah oui, j’oubliais ! La fixation du phare sur la fourche est à moitié fendue, sans doute à cause des vibrations au cours des décennies. Devant moi se dresse non pas un éléphant mais un véritable mammouth ! En plus la fixation du guidon a pris tellement de jeu qu’il ne garde plus sa position. Heureusement j’ai du papier émeri fin pour le coincer ! J’ai failli oublier le câble du compteur qui est cassé, mais ce n’est pas indispensable pour avancer, tout au plus pour apporter aux copains dans un an et demi la preuve des 50 000 kilomètres parcourus, ce qui fera même barrir d’incrédulité mon fidèle mammouth !

L’appel de la route me reprend, et c’est bien de route qu’il s’agit, car autour de Belgrade tout respire la nouveauté et l’esprit européen. Mes courbatures ont disparu et mes bras ont repris des proportions normales. Le moteur quant à lui gazouille et je ne roule pas très vite. Quoi d’autre ? Ah oui ! Le soleil brille et le monde est (presque) en marche. Mes derniers petits doutes, je les ai exilés dans le tiroir du bas du petit coffret de mon cerveau. De temps à autre la route se transforme en autoroute ou en voie rapide, ce qui fluidifie le trafic. Je découvre un paysage entièrement nouveau avec des puits, de-ci de-là des troupeaux de chèvres ou un troupeau de moutons en train de paître, parfois sous forme de vagues déferlantes traversant la route, véritable fleuve animalier guidé par des enfants qui tentent plus ou moins de le diriger par des jets de pierres dont l’une d’entre elles de temps en temps rate sa course et vole en direction des voitures. Quand celles-ci klaxonnent ou interrompent leur course à cause d’une vitre cassée, les enfants et leurs éclats de rire sont déjà loin, suivis à pas lents par le troupeau.

Pendant mes pauses, (heureusement je n’ai pas toujours une clé à la main), je m’assois sur le bord du siège, je bourre ma pipe et j’écoute sur mon « récepteur universel » une musique de jour en jour plus orientale, car de toute façon les émetteurs allemands ne diffusent que sur ondes courtes. Pas loin de moi j’aperçois un camp de gitans, comme ceux que j’avais assez souvent rencontrés sur le bord des routes, avec leurs petites carrioles bâchées, de toutes les couleurs, et tirées par des petits chevaux ou des ânes, casseroles, outils, ballots en bandoulière, tel un cirque ambulant en miniature. Des bâches sont tendues, quelques brebis cherchent leur nourriture dans ce paysage parcimonieusement recouvert de végétation, les chevaux paissent, arrimés par une longue laisse à un piquet. A peine ai-je commencé à observer leurs agissements, tout comme eux le font de moi, que me voici entouré d’une meute d’enfants à moitié nus, enveloppés de haillons multicolores et me dévisageant de leurs grands yeux noirs, avec des visages au teint mat, cheveux noirs en bataille que les filles tissent souvent avec des perles multicolores sous forme de multiples petites nattes. Tous marchent pieds nus, les plus grands portent les petits sur le dos, ils me sourient, murmurent entre eux en riant. Je les trouve absolument superbes ! Quelques chiens amaigris les suivent et me dévisagent avec méfiance, tandis qu’un garçon assez grand se détache du groupe et s’approche de moi. « Inglish ? » me demande-t-il, ce à quoi je lui rétorque : « non, German, Allemand ! » Il se retourne alors et explique fièrement aux petits ce qu’il vient d’apprendre.

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