Wolfgang Bendick - LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1

Здесь есть возможность читать онлайн «Wolfgang Bendick - LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на немецком языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Je pars en moto. D'abord l'Inde, pourquoi pas le monde ? Mais l''Autoput', l'autoroute yougoslave, s'avère d'être plus fort que la technique. Je continue alors en auto-stop avec mon sac à dos vers la Grèce puis en bateau en Turquie.
A Istanbul je rencontre beaucoup d'êtres chevelus en fringues multicolore venant des quatre coins du monde. Nous avons tous la même idée : L'Est ! Dans in vieux bus nous partons à la recherche de la paix, de dieu et de nous-mêmes. Le haschisch, la méditation, tout est permis pour accéder à la conscience cosmique.
En passant par Kaboul et le col du Khyber j'arrive enfin en Inde. Amritsar, Benares, des Temples, des Sadhus. L'Inde est une révélation ! Le Népal avec ses temples tibétains et ses Chorten est aussi fascinant que l'Himalaya ! Mais la mort guette partout. Mais elle me laisse repartir et je prends alors la route vers l'Asie du Sud-Est.

LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1 — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Retour sur la grande route : les crampons des pneus se débarrassaient au fur et à mesure de la terre qui se soulevait en gerbes de feu. Il y avait toujours cette odeur qui m’accompagnait déjà depuis hier, non pas de gaz d’usine comme à Graz, ni, du moins c’est ce que j’espérais, d’usine chimique. Comme hier également je voyais les paysans s’agiter partout dans les champs. A l’occasion d’un bref arrêt je les observai, occupés non à planter ou à semer, mais à récolter le dos courbé des oignons de printemps à tubercules blancs ressemblant à des petits poireaux, à les extraire du sol après l’avoir assoupli au moyen d’une fourche et à les déposer en rangs serrés, par centaines, par milliers, que dis-je, par centaines de milliers ! Des femmes avec un fichu sur la tête tapotaient la terre collée aux racines et assemblaient les oignons en bottes, avec lesquelles certaines d’entre elles me faisaient un signe amical. Je compris enfin que cette odeur qui recouvrait tout le territoire, c’était celle des oignons !

1.3. AUTOPUT

Au fur et à mesure que j’avançais, l’état de la route empirait. Puisqu’elle était empruntée en majorité par des travailleurs migrants turcs, il était évident que les Yougoslaves n’avaient aucun intérêt à l’entretenir. Si chaque Turc sur le chemin du retour chez lui avait sur le toit de sa voiture une brouette pleine de goudron et la déversait dans les nids de poule, cette route qui sur les cartes était signalée comme autoroute pourrait au moins faire office de voie rapide ! Malheureusement les brouettes étaient vides… C’était peut-être donc ça que les douaniers recherchaient : du goudron pour réparer la route perforée ! Tous ces trous semblaient me pénétrer dans les bras et dans la suspension de la moto, non, pire, la dépasser ! Je m’efforçais d’éviter les ornières plus profondes, mais c’était pour mieux tomber dans d’autres, et hormis le pilotage je n’avais pour toute manœuvre d’évitement que le freinage ou l’accélération, selon le contournement de l’ornière. Certes les voitures étaient avantagées, mais pas toujours, comme en témoignaient certaines en surcharge sur le bord de la route. Des gens debout ou assis autour de leur véhicule observaient la paire de jambes qui dépassaient de dessous le châssis. Bienvenue au pays des rois du tournevis ! L’Autoput, tel que ce boulevard se nommait, portait en lui le mot « Auto kaputt », car il arrivait même à rompre l’acier Krupp des carcasses des poids lourds ! Pas besoin de panneaux ou bornes : il y avait suffisamment d’épaves de voitures renversées ou brûlées pour délimiter la route !

Il commençait par manquer une roue, puis deux, puis toutes, un peu plus tard les sièges, les vitres, le moteur… Quand ensuite le propriétaire revenait au bout de trois jours d’Istanbul avec une dépanneuse, il avait le choix entre des centaines de carcasses, des restes d’autobus, de camions inutilisables. Plus on avançait vers l’est, plus on trouvait d’épaves jalonnant la route. Le contrôle technique est superflu ici ! Il suffit de faire quelques centaines de kilomètres sur l’Autoput pour savoir quel véhicule est apte à rouler ! Certes la plupart du temps il y avait bien une ligne centrale, mais à cause des nombreuses ornières on ne voyait pas si elle était continue ou discontinue, et bien que certains déprimés suicidaires se hasardent à dépasser, en fait c’était impossible. Dans ce cas la manœuvre finissait le plus souvent sur le toit dans un pré poussiéreux ou sous forme de paquet de tôle compressé… Pour exorciser le danger, les automobilistes turcs arboraient à leur rétroviseur intérieur des fanions avec des extraits du Coran, qui à défaut de l’exorciser, le cachaient au moins de la vue du conducteur. Inch Allah !...

Au fur et à mesure que l’on se dirige vers l’est, le paysage change et s’assèche, jalonné de ci de là de squelettes de chevaux ou de chiens morts en bordure de route et de puits typiques émergeant de la plaine, avec leur tronc d’arbre montant en biais dans le ciel en guise de levier. Je devais tellement me concentrer sur la route que je ne percevais du paysage que des instantanés. J’étais cuit, mais il me fallait au préalable trouver un endroit approprié pour me poser et suffisamment éloigné de la route, pour que personne n’ait la mauvaise idée de me rentrer dedans, en plus dans le sens de la descente, et d’ailleurs c’était plutôt difficile dans cette plaine ! Je réussis finalement à me ranger assez loin sur le côté droit et j’ôtai la clef de contact, prêt à défier la mort ! Depuis mon départ j’avais médité, dans la mesure où la conduite m’en laissait le temps, sur le témoin de charge qui refusait de s’allumer. Je fis au pas de course dix fois le tour de mon engin ainsi que quelques pompes minables, j’avalai une gorgée de limonade, je me bourrai une bonne pipe, tandis que non loin de moi retentissaient les klaxons et vrombissaient les moteurs. Il fallut ensuite revenir à la dure réalité : dévisser le phare, changer l’ampoule de contrôle défectueuse. Toutefois comme la dynamo aurait dû recharger la batterie, soit c’était la dynamo qui était en panne, soit c’était le régulateur, soit les deux. Sans éclairage un moteur peut fonctionner seulement sur batterie, et encore que pour quelques heures. Je pouvais peut-être encore rejoindre Belgrade, mais en tout cas il n’était pas question de laisser mon attelage n’importe où au bord de la route, ce qui signifierait sa fin assurée…

Je vidai donc le bidon dans le réservoir trop petit, puis poussai lentement, et après une série de ratés d’allumage, mon pachyderme ayant digéré sa ration de carburant se mit en mouvement. A cause des nombreux nids de poule, le side-car vacillait et le guidon tirait sur mes bras éreintés. Plus jamais d’attelage et d’Autoput ! En ce qui concerne ce dernier, pas de danger, tout retour en arrière était impossible. Je resserrai l’amortisseur de la direction pour adoucir les secousses, ce qui exigeait par contre davantage de force dans le pilotage et empêchait une réaction rapide. Du fait que la roue du side-car avait une petite avance sur la roue arrière de la moto, le passage des ornières n’était pas aussi régulier que sur une voiture, d’abord devant, ensuite derrière. Là c’était d’abord devant, puis par côté, et enfin derrière. Si ça s’enfonçait à droite, ça remontait souvent devant, et si ça s’enfonçait derrière, le moindre trou devant faisait rebondir ou s’affaisser le side-car. Bref, il y avait une infinie variété de soubresauts, à la différence de la mer où règne une certaine uniformité des mouvements ! Les Ponts et Chaussées avaient œuvré ici sans plan préalable ! Je titubais des heures durant et chantais à tue-tête une chanson des fêtes de la bière en me mettant debout ou en m’asseyant selon les paroles, à la fois pour soulager mon postérieur endolori et pour préserver mes jambes de l’engourdissement. « Immer wieder auf und nieder… » (On se lève, on s’assoit, hier comme aujourd’hui…) Etait-ce à cause de cela ou de la fine poussière que je m’étais enroué à en perdre la voix ? Toujours est-il que je me mis devant la bouche le châle que je portais autour du cou.

Tous les points de fixation de mon attelage gémissaient, et je devais donc m’arrêter et même renoncer à ma pipe. De toute façon j’avais déjà suffisamment de cochonneries dans la bouche…Je resserrai alors tous les écrous visibles, notamment la fixation du side-car au cadre de la moto, une sorte de pince qui se fixait autour de billes et qui avait le plus de jeu. Les boulons ne s’étaient pourtant pas défaits. C’était comme si le métal s’était étiré ! Je ne vérifiai pas les rayons, pensant qu’ils tiendraient bon jusqu’à Belgrade. La fourche de la roue avant se comportait bien pour le moment. Je changeais régulièrement mes chiffons-joints improvisés. Bien que des odeurs d’essence émanent de partout, je ne pensais pas que cela vienne du bidon, car il était depuis longtemps vide. Je cherchais une fuite sur tous les conduits et les carburateurs ! Rien ! Je vis toutefois de chaque côté à l’avant du réservoir un léger écoulement que je tentais en vain d’essuyer avec un mouchoir. En regardant de plus près, je m’aperçus que des microfissures s’étaient formées près de la fixation du réservoir. Au moyen d’un chewing-gum que je mâchonnai quelques instants comme un bovidé et en me disant que ça devait être bon aussi pour se désintoxiquer du tabac, j’ôtai rapidement l’essence qui suintait le long des fissures et collai par-dessus cette sorte de bouillasse. Pour l’instant ça semblait marcher !...

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Wolfgang Bendick - Über Land un See
Wolfgang Bendick
Wolfgang Bendick - Die Pyrenäenträumer
Wolfgang Bendick
Wolfgang Bendick - Wintermärchen
Wolfgang Bendick
Wolfgang Bendick - HIPPIE TRAIL - BAND 2
Wolfgang Bendick
Wolfgang Bendick - Mondschattenland
Wolfgang Bendick
Wolfgang Bendick - Kreuzweg zu anderen Ufern
Wolfgang Bendick
Wolfgang Bendick - Vorm Mast
Wolfgang Bendick
Wolfgang Bendick - HIPPIE TRAIL - Band 1
Wolfgang Bendick
Wolfgang Bendick - Die Farben des Abends
Wolfgang Bendick
Отзывы о книге «LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1»

Обсуждение, отзывы о книге «LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x