Wolfgang Bendick - LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1

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LA ROUTE DES HIPPIES - TOME 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Je pars en moto. D'abord l'Inde, pourquoi pas le monde ? Mais l''Autoput', l'autoroute yougoslave, s'avère d'être plus fort que la technique. Je continue alors en auto-stop avec mon sac à dos vers la Grèce puis en bateau en Turquie.
A Istanbul je rencontre beaucoup d'êtres chevelus en fringues multicolore venant des quatre coins du monde. Nous avons tous la même idée : L'Est ! Dans in vieux bus nous partons à la recherche de la paix, de dieu et de nous-mêmes. Le haschisch, la méditation, tout est permis pour accéder à la conscience cosmique.
En passant par Kaboul et le col du Khyber j'arrive enfin en Inde. Amritsar, Benares, des Temples, des Sadhus. L'Inde est une révélation ! Le Népal avec ses temples tibétains et ses Chorten est aussi fascinant que l'Himalaya ! Mais la mort guette partout. Mais elle me laisse repartir et je prends alors la route vers l'Asie du Sud-Est.

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Dans ma tête les pensées tourbillonnent presque aussi vite que l’huile dans le carter. D’où peut donc bien venir la panne ? Apparemment pas de la carburation. Je comprends qu’en fait, à coup sûr, c’est la bobine d’allumage qui est défectueuse, et alors une question se cristallise dans mon cerveau en ébullition : Que va-t-il se passer si les autres pièces de rechange sont aussi de la camelote ? Je vais faire le périple avec 200 kg de déchets ! Ce n’est pas possible, me dis-je, les motards sont des copains qui s’entraident, quant aux pièces défectueuses, on les balance, on ne les vend pas comme pièces de rechange !

Un quart d’heure de trajet sans problème suffit à rétablir totalement ma confiance. Avec le temps on s’habitue à tout. Le bruit bizarre du cylindre de gauche ne me laisse pas de répit au début, et je me demande s’il y a du jeu dans les paliers du vilebrequin, mais dans ce cas-là ce serait des deux côtés. Je n’avais en tout cas rien remarqué avant d’avoir remonté le moteur, même pas de jeu excessif au niveau de la bielle. Restent les soupapes …Il faudrait des lunettes aux rayons X ! C’est peut-être mon imagination, mais le cylindre droit ne fait pas le même bruit que celui de gauche. Est-ce à cause du side-car ? Le moteur tourne bien. Depuis déjà 500 km ! Le problème du moment est que mon pachyderme a très soif mais un très petit réservoir. Avec un plein j’ai fait exactement 200 km, et il consomme presqu’autant que mon vieux Combi. A la station-service suivante je remplis donc un des bidons d’essence pour ne pas rester en rade par mégarde. Ma moto n’a pas de jauge d’essence, simplement un robinet de réserve, et je ne veux pas vider le réservoir de peur de ne plus pouvoir redémarrer…

Je roulais à présent sur une route nationale. Chaque coup de frein ou d’accélérateur se portait sur mes bras. Chaque virage demandait une concentration et une technique parfaite. De simple motard je devenais peu à peu capitaine d’attelage. Je roulais à travers des vallées alpines verdoyantes, gravissais des cols, traversais des villages de contes de fée et des villes au décor magique. Seulement je n’aimais guère les villes. Les files de voiture dans les embouteillages et les feux tricolores, tout cela n’était pas de mon goût. Pour voir des villes et en faire la découverte je n’aurais pas eu besoin de partir loin, car on en a à profusion en Allemagne. Moi je voulais voir des pays, des paysages, des terroirs, les espaces entre les villes, leurs habitants, et leur mode de vie !

Devant moi s’étendait Graz, et au loin une brume rougeoyante attirait mon attention, annonçant au fond de la large vallée l’émergence dans un léger voile de brume des ateliers d’usine couleur rouille et des hauts-fourneaux, tandis que les cheminées continuaient à cracher des nuages pestilentiels. C’est ça, la matière dont est faite ma moto… Même ma bouche avait un goût de métal, et en me mouchant à la pause suivante je remarquai que mon mouchoir avait la même couleur de rouille.

Je poursuivis poussivement ma route, m’étant promis d’arriver en Yougoslavie avant la fin du jour, en dépit de mes douleurs dans les bras et aux fesses. Après avoir longé des montagnes qui rapetissaient et des vallées fluviales qui s’élargissaient, j’atteignis en fin d’après-midi la frontière qui était ouverte du côté autrichien. A cet endroit les douaniers se concentraient sur les véhicules entrants, alors qu’à la frontière yougoslave ils étaient alignés à la queue leu leu. Ils avaient de quoi faire, la plupart des automobilistes étant dans les deux sens des travailleurs émigrés turcs, ce qui n’était pas particulièrement du goût des Yougoslaves. Ouverture du capot, contrôle de la plaque d’immatriculation, du coffre et du porte-bagage. Il fallait sortir et mettre tout sens dessus dessous, et les douaniers se comportaient comme des clientes farfouillant dans les corbeilles au moment des soldes pour tout mélanger ou tout étaler sur le sol. Les voitures devant moi avaient un drôle d’air avec pour la plupart sur le toit une brouette avec une roue gonflée. En Turquie il semblait régner une sorte de folie des travaux d’urbanisation, et ceux qui avaient déjà amené une brouette lors de leur précédent retour chez eux transportaient à présent une bétonnière. Souvent le chargement sur le toit avait le même volume que la voiture, et les bâches de protection claquaient au vent tout en se désagrégeant peu à peu.

Cette attente éternelle commençait à m’énerver ! Si j’éteignais le moteur, il ne redémarrerait sûrement plus. C’est pourquoi je longeai la file au pas, lorsqu’un douanier se précipita vers moi pour me faire signe de regagner la file d’attente. Avec ce side-car surchargé, il devait me prendre pour un travailleur émigré turc bien que je n’aie pas de brouette. « Moi pas Turc ! », m’écriai-je, « moi Allemagne ! » Il s’approcha de moi et jeta un coup d’œil sur le side-car en surcharge. Je fus soudain envahi par l’idée d’avoir à tout déballer comme ces pauvres Turcs, mais il vit ma carte du monde et mon itinéraire, se para de son sourire le plus amical, et sans contrôler quoi que ce soit me souhaita bon voyage en allemand en me faisant un signe de la main.

Bientôt j’arrivai à Maribor. « Une belle petite ville ! » pensais-je. Etant dans l’obligation de changer de l’argent, et comme il y avait une place de parking de libre en pente, je me hasardai à faire un arrêt. A peine avais-je fermé les robinets d’essence, enclenché une vitesse et placé une cale devant la roue arrière, casque et lunettes sous la bâche du side-car, que je me retrouvai entouré d’une bande de gamins qui piaillaient, tout à leur excitation de me voir et ouvrant de grands yeux ébaubis devant mon véhicule, comme devant un module lunaire. Je les pointai du doigt, puis mes yeux et mon side-car : ils avaient compris et le surveilleraient en mon absence !

Après avoir trouvé la banque et échangé 50 DM, je fis un tour de ville. Quel plaisir enfin, après être resté tant de temps assis ! Je regardai alors mes bras. J’avais le sentiment qu’ils faisaient deux mètres de long et touchaient le sol. Devant la vitrine d’un coiffeur je brossai avec les doigts mes cheveux aplatis par le casque, je me fîs à moi-même un sourire de réconfort et me rendis dans un café au bord de la rivière pour y déguster une bière et une glace. Aujourd’hui c’était jour férié ! J’étais arrivé en Yougoslavie sans grosse panne pendant le trajet et pouvais enfin m’adosser sur le bord du siège, en étirant mes membres avec délectation. Ah que ça faisait du bien ! Je devrais installer une sorte de chaise-longue sur mon ‘attelage’ avec un dossier amovible ! Pas sûr que le contrôle technique soit d’accord, mais ici j’étais hors de portée de sa vue. Certaines maisons avaient déjà un caractère oriental, les gens étaient différemment vêtus, et la vie se déroulait en grande partie dans les rues et les ruelles. Je trouvais même que les rues avaient un goût d’Orient. De retour à ma moto la plupart des enfants avaient disparu, sauf quelques-uns restés assis sur une margelle à proximité, empêchant quiconque de s’approcher de trop près. Je retrouvai mon casque et mes gants avec l‘impression que rien ne manquait. Je crois que dorénavant je ferai toujours ainsi et choisirai quelques enfants comme anges gardiens !

Je sortis de mon véhicule un sachet de ‘Gummibärchen’, ces petites sucreries à la gomme en forme d’ourson que ma mère m’avait donné et je les leur offris. Leurs yeux pétillaient de joie et ces bonbons étaient pour eux tout aussi exotiques que pour moi le morceau gluant de « Halva » que j’avais acheté à un stand dans la rue. Par précaution je démarrai en laissant rouler mon véhicule. Il n’aurait plus manqué que ça, montrer aux Yougoslaves que les motos allemandes n’étaient pas fiables ! Ils n’achèteraient alors que des Honda ou autres espèces d’autocuiseurs à riz japonais au nombre d’adeptes sans cesse croissant…

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