Jane Austen - Raison et Sentiments (Édition intégrale)

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Raison et Sentiments (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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" La famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comté de Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelle était à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieurs générations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leurs vassaux et de leurs voisins. "
Après le décès de Henry Dashwood, ses trois filles, Elinor, Marianne et Margaret, ainsi que leur mère se trouvent privées de leur part d'héritage par leur demi-frère John qui se laisse facilement convaincre par sa femme Fanny qu'il ne leur doit rien. Leur condition financière considérablement diminuée, elles se retrouvent dans une situation particulièrement difficile.

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— Ne saviez-vous pas, dit Willoughby, que nous nous étions promenés dans mon caricle ?

— Oui, oui, Monsieur, je le savais bien, mais j’étais decidée de savoir aussi où ce caricle vous avait menés, et je le sais. J’espère, miss Maria, que votre future maison est de votre goût ? Elle est à mon gré une des plus grandes et des plus belles que je connaisse, et quand je viendrai vous voir, j’espère que je la trouverai bien arrangée et meublée de neuf. Les meubles actuels sont trop antiques, n’est-ce pas ? c’est la seule chose à quoi j’aie trouvé à redire quand j’y fus il y a six ans, et vous ne les aurez pas trouvés en meilleur état ce matin.

Maria se détourna en grande confusion. Madame Jennings rit aux éclats, et conta ensuite à Elinor qu’elle avait chargé sa femme-de-chambre Betty, adroite autant que gentille, de savoir du jockey de M. Willoughby où son maître avait conduit miss Dashwood, et qu’ainsi elle avait appris positivement qu’il l’avait menée au château d’Altenham, et qu’ils avaient passé toute la matinée à se promener dans la maison et dans les jardins.

Elinor pouvait à peine le croire ; il lui semblait également inouï à M. Willoughby de l’avoir proposé et à Maria d’avoir consenti d’aller dans la maison où vivait une femme respectable, qu’elle ne connaissait point, et chez qui elle ne pouvait être admise.

Aussitôt qu’on fut sorti de table, elle prit sa sœur à part et le lui demanda, et à sa grande surprise, elle trouva que tout ce que madame Jennings avait dit était exactement vrai. Maria était tout-à-fait revenue de son premier moment de trouble, et se fâcha presque de ce que sa sœur en doutait.

— Qu’est-ce qui vous étonne donc, Elinor, lui dit-elle ? pourquoi serais-je pas allée voir Altenham, puisque j’en avais une si bonne occasion ? ne vous ai-je pas entendue dire vous-même que vous en auriez grande envie ? — Oui, Maria, mais j’aurais attendu que madame Smith n’y fût plus ou voulût m’y recevoir, et je n’y serais surtout pas allée seule avec M. Willoughby.

— M. Willoughby est cependant la seule personne qui ait quelque droit de m’y introduire, et qui puisse me montrer en détail la maison et les jardins. Son caricle ne contient que deux places, et je ne pouvais avoir personne avec moi. Je vous assure, Elinor, que dans toute ma vie je n’ai passé une plus délicieuse matinée.

— Il est fâcheux, reprit doucement Elinor, que le plaisir et la convenance n’aillent pas toujours ensemble.

— Au contraire, Elinor, cela vaut beaucoup mieux, et ce que vous dites est la plus forte preuve en ma faveur. Si j’avais blessé le moins du monde les convenances ou la décence, j’en aurais eu le sentiment : vous m’accorderez j’espère qu’on sent toujours quelque chose de pénible quand on fait ce qui n’est pas bien, et avec cette conviction je vous assure que je n’aurais eu nul plaisir.

— Mais, ma chère Maria, dit Elinor avec une extrême tendresse, ne pensez-vous pas aussi qu’un sentiment plus vif encore peut aveugler ? vous vous êtes déjà trop exposée peut-être à de malicieuses remarques ; ne commencez-vous pas à vous douter que vous y avez peut-être donné lieu, et votre promenade peut les augmenter ? Madame Jennings……

— Madame Jennings et ses sottes railleries, interrompit Maria, me sont très-indifférentes ; tout le monde, et vous-même Elinor, vous y êtes sans cesse exposés ; je n’attache pas plus de prix à sa censure qu’à son approbation. Je n’ai point du tout le sentiment d’avoir fait quelque chose de mal en me promenant dans les jardins de madame Smith, ou en voyant sa maison ; elle doit un jour appartenir à M. Willoughby, et…

— Lors même qu’elle devrait aussi vous appartenir, dit Elinor, cela ne justifie point ce que vous avez fait.

Maria rougit beaucoup, mais plutôt de plaisir que de peine, et après quelques minutes de silence elle passa un bras autour de sa sœur, et lui dit avec son charmant sourire : peut-être, Elinor, ai-je fait une étourderie en allant à Altenham, pardonnez-la moi, je ne puis m’en repentir, M. Willoughby avait la passion de me le montrer, et c’est une charmante habitation je vous assure : il y a surtout un petit salon au premier étage, précisément comme il le faut pour un établissement de tous les jours. Lorsqu’il sera meublé avec élégance, il sera délicieux ; il est situé à l’angle de la maison, et il y a deux vues différentes, d’un côté sur le boulingrin, et au-delà sur un beau grand bois ; de l’autre côté c’est l’église et le village, et derrière, cette belle colline que nous avons si souvent admirée. Encore n’ai-je pas vu le salon à son avantage, les meubles sont si antiques ! mais, comme dit Willoughby, avec quelques centaines de guinées nous en ferons… on peut en faire la plus charmante chambre d’été de toute l’Angleterre.

Ainsi finit le sermon d’Elinor ; elle ne dit plus rien, et Maria allait continuer sa description d’Altenham avec le même feu, quand elles furent appelées pour la danse. C’était Willoughby ; elle lui donna la main, et dansa toute la soirée avec lui sans se rappeler un mot de ce que lui avait dit sa sœur.

CHAPITRE XIV.

Le départ soudain du colonel Brandon et la fermeté qu’il avait mise à en cacher la cause, excitèrent la plus vive curiosité chez madame Jennings, et pendant trois ou quatre jours elle en fut occupée au point, que la course de Maria avec Willoughby fut tout-à-fait mise de côté. Elle avait deviné juste ; elle était contente et n’y pensait plus. Elle était trop bonne pour se plaire à tourmenter ces pauvres jeunes gens, qui s’aimaient comme on doit s’aimer à leur âge, qui rivalisaient tous deux en beauté : rien de plus naturel, et il n’y avait rien à dire. Mais ce colonel que peut-il lui être arrivé ? Elle errait de conjecture en conjecture ; c’était sûrement quelque chose de très-fâcheux ; elle avait vu cela sur son visage ; et la voilà à penser à toutes les espèces de maux et de malheurs qui pouvaient tomber sur lui. Pauvre cher homme ! j’en suis vraiment effrayée ! c’est peut-être une affaire dangereuse, une banqueroute, que sais-je ! il est possible qu’à ce moment il soit entièrement ruiné. Sa belle terre de Delafort n’a jamais rendu plus de deux mille louis par an, et son frère lui a laissé beaucoup de dettes, je sais cela positivement ; mais que ne donnerais-je pas pour savoir à présent la vérité et le vrai but de ce voyage à Londres, si pressé qu’il ne peut le retarder d’une heure ? Peut-être que cela regarde miss Williams, et en rassemblant toutes les circonstances, je sais que c’est cela même. Il rougit quand je la nommai ; ne l’avez-vous pas remarqué ? moi j’étais en face de lui, je le regardais au blanc des yeux, et je ne me trompe pas. Peut-être est-elle malade à Londres, peut-être morte ; rien dans le monde de plus vraisemblable ; j’ai une idée qu’elle est très délicate. Je parie tout au monde que cette lettre regardait miss Williams. Non, non, ce n’est pas une banqueroute ; il est trop prudent et trop sage ! À moins, quoiqu’il en dise, que ce ne soit sa sœur qui le demande à Avignon ; il est très bon frère, et cela expliquerait cette grande presse. Enfin à la bonne heure ! qu’est-ce que cela me fait à moi ? quoique ce soit, on le saura pourtant un jour. Je souhaite de tout mon cœur d’apprendre qu’il soit hors de peine et qu’il ait une bonne femme par-dessus le marché.

C’était à Elinor que madame Jennings adressait toutes ces conjectures, en s’étonnant beaucoup qu’elle ne partageât pas son inquiétude. Elinor s’intéressait infiniment au colonel, mais elle ne voyait aucune raison de s’alarmer pour lui ; elle était d’ailleurs trop occupée des amours de sa sœur et de Willoughby, et de l’extraordinaire silence que tous les deux gardaient sur leur projet de mariage, pour s’inquiéter d’autre chose. Elle ne savait comment expliquer ce mystère, incompatible avec leur caractère à tous les deux, tandis qu’ils n’en mettaient pas même assez dans leur inclination réciproque. Pourquoi ne pas s’ouvrir entièrement soit à elle, soit à madame Dashwood ? Cette dernière ne se conduisait pas de manière à faire craindre un refus à Willoughby, qu’elle comblait d’amitiés comme s’il eût déjà été son beau-fils ; et quand toute sa conduite disait qu’il aspirait à le devenir, pourquoi continuait-il à se taire ? Elinor ne pouvait l’imaginer.

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