Jane Austen - Raison et Sentiments (Édition intégrale)

Здесь есть возможность читать онлайн «Jane Austen - Raison et Sentiments (Édition intégrale)» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Raison et Sentiments (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Raison et Sentiments (Édition intégrale)»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

" La famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comté de Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelle était à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieurs générations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leurs vassaux et de leurs voisins. "
Après le décès de Henry Dashwood, ses trois filles, Elinor, Marianne et Margaret, ainsi que leur mère se trouvent privées de leur part d'héritage par leur demi-frère John qui se laisse facilement convaincre par sa femme Fanny qu'il ne leur doit rien. Leur condition financière considérablement diminuée, elles se retrouvent dans une situation particulièrement difficile.

Raison et Sentiments (Édition intégrale) — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Raison et Sentiments (Édition intégrale)», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Emma lui raconta quelque chose le jour suivant qui la confirma tout-à-fait dans cette idée. Willoughby passa toute la journée avec elles ; pendant que madame Dashwood et Elinor s’habillaient, Emma resta seule au salon avec lui et Maria, et la petite fine mouche, sans avoir l’air de les regarder, faisait des observations, qu’elle communiqua ainsi à sa sœur aînée. — Ô Elinor ! j’ai un grand secret à vous dire sur Maria ; je suis sûre qu’elle se mariera bientôt avec M. Willoughby.

— Vous avez dit ainsi, Emma, depuis le premier jour que vous l’avez rencontré sur la colline, et il n’y avait pas une semaine qu’il était reçu chez nous que vous étiez certaine que Maria portait son portrait au cou, et quand vous avez un jour tiré malicieusement par derrière le cordon qui l’attachait, c’était… la miniature de notre vieux bon oncle que vous avez mise au jour.

— Oui, c’est vrai ; mais à présent c’est tout autre chose ; je suis sûre qu’ils vont bientôt se marier, car il a dans son portefeuille une grosse boucle des cheveux de Maria.

— Prenez garde, Emma, c’est peut-être les cheveux de quelque grande tante, de madame Smith.

— Non, non, vous dis-je, c’est bien de Maria ; j’en suis bien sûre, car je les lui ai vu couper. Hier, quand vous et maman sortîtes de la chambre, il s’approcha tout près d’elle sur le dos de sa chaise ; et ils parlèrent ensemble si bas que je ne pouvais rien entendre, mais il me semblait qu’il lui demandait quelque chose. Elle secouait ainsi la tête, comme pour dire non : mais en même temps elle sourit en le regardant, comme pour dire oui. Alors il prit des ciseaux et coupa une longue boucle de ses cheveux, de ceux qui retombaient sur sa nuque ; il les baisa plus de vingt fois, et les enveloppant dans une feuille de papier, il les cacha dans son portefeuille. Qu’avez-vous à dire à présent, mademoiselle Elinor ? n’est-il pas vrai qu’ils sont engagés ?

Il fallut bien croire Emma, et d’autant plus facilement que son rapport était à l’unisson de ce qu’elle voyait chaque jour ; mais la sagacité de la petite ne s’exerçait pas toujours sur Maria, et la prudente Elinor n’en fut pas à l’abri. La bonne madame Jennings dont le plus grand plaisir était de railler et d’embarrasser les jeunes filles par des questions d’amour, et de découvrir le secret de leur cœur, attaqua la petite Emma sur le compte de sa sœur aînée. Il était impossible, dit-elle, qu’étant aussi jolie, elle n’eût pas un amoureux, et elle avait la plus grande curiosité de savoir son nom.

La petite rougit, et se tournant vers sa sœur : puis-je le nommer, lui dit-elle ? Tout le monde éclata de rire ; Elinor même essaya de rire aussi, mais ce fut un effort pénible. Elle était convaincue qu’Emma n’avait et ne pouvait avoir en vue qu’Edward Ferrars, dont elle n’aurait pu entendre le nom sans une émotion qui aurait excité les railleries de madame Jennings.

Maria sentit vivement aussi ce que sa sœur devait souffrir, mais elle augmenta plutôt que de diminuer son trouble. Elle rougit beaucoup aussi et dit en colère à Emma : Rappelez-vous, Emma, que quelles que soient vos conjectures, vous n’avez pas le droit de les repéter.

— Je n’ai point de conjectures, répondit la petite ; c’est vous, Maria, qui m’avez appris le nom de l’amoureux d’Elinor.

Les éclats de rire recommencèrent. Emma fut vivement pressée de dire ce nom ; elle s’en défendit : Non, non, Madame, voyez comme Maria est fâchée ; non, je ne veux pas le dire, mais je sais bien qui c’est, et où il est.

— Oh ! pour ce dernier point, mon enfant, j’en sais autant que vous, dit M. Jennings, c’est à Norland, j’en suis sûre… Je parie que c’est le curé de la paroisse !

— Non, non, pas du tout, ce n’est point un curé, je vous assure.

— Non ! et bien qu’est-il donc ? militaire sans doute.

— Encore moins, il n’est rien du tout… que l’amoureux d’Elinor.

— Emma, dit Maria en colère, vous savez fort bien que tout cela est une invention de votre part, et que cette personne n’est rien sans doute, puisqu’elle n’existe pas.

— Ah mon Dieu ! s’écria Emma, il est donc mort dernièrement, car je sais fort bien qu’il existait, et que les premières lettres de son nom étaient un E et une F .

Elinor s’était un peu éloignée sous quelque prétexte, mais elle entendait tout et elle était au supplice. Pour la première fois lady Middleton lui parut très-aimable en observant qu’il pleuvait beaucoup, et ramenant l’attention de chacun sur le temps et les nuages. C’était moins pour obliger Elinor que pour faire cesser un entretien qui l’ennuyait ; mais le colonel Brandon saisit cette idée, parla de la pluie avec milady, puis de la gentillesse de la petite Sélina, puis de la bonté du thé, puis de l’élégance du service, et l’amour d’Elinor fut oublié. Mais il ne lui fut pas facile de se remettre de son trouble, et jamais elle n’avait mieux senti combien ce nom l’intéressait.

Dans le cours de la soirée sir Georges proposa une partie de campagne pour le lendemain ; il s’agissait d’aller voir une très-belle terre à douze mille de Barton, appartenant à un beau-frère du colonel Brandon. Il était absent, et il avait laissé les ordres les plus stricts pour que personne n’entrât chez lui que ceux que le colonel amènerait. Sir Georges vantait excessivement toutes les beautés de cette maison et des jardins, et sans doute il pouvait en parler, car depuis dix ans, il y conduisait au moins deux fois, chaque été les hôtes qu’il avait chez lui. Il y avait entr’autres une immense pièce d’eau et une grande chaloupe qui devait former un des plus grands amusemens de la journée. On y porterait des viandes froides, des vins ; on irait en calèche ouverte, en phaéton, en caricle, et chaque chose fut arrangée pour en faire une vraie partie de plaisir.

Quelques personnes de la compagnie pensaient différemment ; la saison était trop avancée, et le temps trop humide pour aller chercher le plaisir aussi loin ; il avait plu tous les jours pendant la quinzaine ; madame Dashwood était déjà très-enrhumée, et à la prière instante d’Elinor, elle consentit à n’en pas être et à rester chez elle.

CHAPITRE XIII.

LA partie projetée tourna très différemment de ce qu’on avait imaginé ; les uns y voyaient un plaisir parfait, quelques-uns de l’ennui, d’autres de la fatigue. Il n’y eut rien de tout cela ; elle manqua au moment où on s’y attendait le moins.

À dix heures toute la société était au Parc, où on devait déjeûner amplement avant le départ. Sir Georges ne se possédait pas de joie. Il avait plu toute la nuit, mais le temps s’était éclairci sur le matin, les nuages se dispersaient à l’horizon, et le soleil paraissait. Nous aurons un temps de Dieu, disait-il, et vous verrez Whitwell dans toute sa gloire. Tout le monde était en train et de bonne humeur ; on était décidé à s’amuser quoiqu’il arrivât, et l’on se montait en gaîté.

Pendant le déjeûner on apporta les lettres. Il y en avait une pour le colonel Brandon ; il la prit, regarda l’adresse, pâlit et quitta immédiatement la chambre.

— Qu’est-ce qui arrive à Brandon, dit sir Georges !

Personne ne répondit.

— J’espère qu’il n’a pas reçu de mauvaises nouvelles, dit lady Middleton ; mais il faut que ce soit quelque chose de bien extraordinaire pour laisser ma table de déjeûner si brusquement.

Dans moins de cinq minutes il rentra.

— Point de mauvaises nouvelles j’espère, lui dit madame Jennings, au moment où il ouvrit la porte.

— Non, madame, aucune ; je vous remercie de votre intérêt.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Raison et Sentiments (Édition intégrale)»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Raison et Sentiments (Édition intégrale)» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Raison et Sentiments (Édition intégrale)»

Обсуждение, отзывы о книге «Raison et Sentiments (Édition intégrale)» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x