Jane Austen - Raison et Sentiments (Édition intégrale)

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Raison et Sentiments (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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" La famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comté de Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelle était à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieurs générations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leurs vassaux et de leurs voisins. "
Après le décès de Henry Dashwood, ses trois filles, Elinor, Marianne et Margaret, ainsi que leur mère se trouvent privées de leur part d'héritage par leur demi-frère John qui se laisse facilement convaincre par sa femme Fanny qu'il ne leur doit rien. Leur condition financière considérablement diminuée, elles se retrouvent dans une situation particulièrement difficile.

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Elle comprenait bien cependant qu’il était possible que quoique Willoughby fût très amoureux de Maria il ne fût pas le maître de l’épouser immédiatement ; il était indépendant, il est vrai, mais tant que madame Smith vivrait, il n’était pas assez riche pour s’établir. Sa terre de Haute-Combe ne lui rapportait, d’après sir Georges, que six ou sept cents pièces par an, qui lui suffisaient à peine pour sa vie de garçon, et souvent il s’était plaint devant elles de sa pauvreté. Malgré cela il était singulier qu’avec l’extrême franchise dont il faisait profession, et que Maria mettait sans cesse à la tête de toutes les vertus, il ne leur échappât jamais un mot ni à l’un ni à l’autre sur un projet d’union qu’ils formaient bien certainement. Mais étaient-ils réellement engagés ensemble ? Toute leur conduite l’affirmait et surtout cette course à Altenham ; cependant quelquefois une espèce de doute traversait l’esprit d’Elinor et l’empêchait d’avoir une explication avec sa sœur. Si vive, si sensible, si peu raisonnable, lui pardonnerait-elle l’ombre d’un doute sur celui qu’elle aimait si passionnément ? souvent aussi Elinor reprenait en lui une entière confiance. Toute sa conduite était si franche, si ouverte, qu’il croyait peut-être n’avoir pas besoin de s’expliquer plus clairement. Il était avec Maria le plus tendre et le plus attentif des amans, et avec sa mère et ses sœurs, le fils et le frère le plus affectionné ; il avait l’air de les regarder toutes comme ses parentes et la chaumière comme sa maison. Il y passait bien plus de temps qu’à Altenham, et lorsqu’il n’y avait pas d’engagement général au Parc, il y restait des jours entiers à côté de Maria, son chien favori couché à ses pieds, lisant, faisant de la musique comme s’il eût fait déja partie de la famille.

Une soirée particulièrement, environ une semaine après le départ du colonel, son cœur sembla s’ouvrir avec plus d’abandon et d’attachement pour tous les objets qui l’entouraient. Il était comme à l’ordinaire seul avec la mère et les trois sœurs, quand madame Dashwood parla de ses projets d’agrandir et d’embellir la maison le printemps suivant. Aussitôt il rejeta cette idée avec beaucoup de feu et de sentiment, comme ne pouvant supporter la pensée d’aucun changement dans un lieu qui lui était si cher tel qu’il était, et qui lui paraissait parfait. « Quoi ! s’écria-t-il, embellir cette chère demeure ! non, non, je n’y consentirai jamais ; pas une pierre ne doit être ajoutée à ces murs, pas un coin ne doit être changé, si vous avez le moindre égard à mes sentimens. »

Madame Daswood sourit et lui tendit la main en silence, mais avec l’air attendri. Ne soyez pas alarmé, mon cher Willoughby, dit Elinor gaîment ; maman fait beaucoup de projets ; cela ne coûte rien, mais il n’en est pas de même de l’exécution, et nous ne serons jamais assez riches pour bâtir. J’en suis charmé, s’écria-t-il ; puissiez-vous toujours être pauvres, si vous ne savez pas mieux employer vos richesses.

— Bien obligée du souhait, Willoughby, dit madame Dashwood ; mais soyez assuré que je sacrifierais sans peine tous mes projets d’embellissement à ce touchant sentiment d’affection locale que vous venez d’exprimer. Fiez-vous à moi là-dessus ; quelque riche que je devienne, je ne dépenserai pas mon argent d’une manière qui vous serait aussi pénible. Mais êtes-vous réellement assez attaché à cette maison pour n’y voir aucun défaut ? — Aucun je vous le jure, dit-il, avec feu ; je vous dirai plus, je la regarde comme le seul endroit sur la terre qui me donne l’idée du parfait bonheur domestique, et si j’étais, moi, assez riche pour bâtir, je jetterais bas ma grande maison de Haute-Combe, pour la rebâtir exactement sur le plan de votre chaumière.

— Sans oublier cet étroit et sombre escalier, et la cuisine qui fume ? dit Elinor.

— Oui, sans rien oublier ; exactement comme ceci ; les petits inconvéniens mêmes : ils tiennent aussi à des souvenirs, et la moindre variation m’avertirait que ce n’est pas la chaumière de Barton. Oh ! je pourrais peut-être alors être aussi heureux à Haute-Combe que je l’ai été ici !

— J’espère, reprit Elinor, que même avec le désavantage d’un grand escalier et d’un beau salon, vous trouverez aussi le bonheur dans votre maison.

— Il y a certainement, dit Willoughby, des circonstances qui pourraient aussi me la rendre bien chère ; mais cette demeure-ci aura toujours des droits sur mon affection qu’aucune autre ne peut avoir.

Oh ! qui rendra l’expression de plaisir, de bonheur, de tendresse, de passion qui se peignit alors dans les yeux de madame Dashwood et de Maria ; c’étaient l’amour maternel et l’autre amour dans toute leur force. Toutes les deux regardèrent l’aimable enthousiaste de la chaumière, de manière à lui dire qu’on l’avait entendu.

— Combien de fois ai-je souhaité, ajouta-t-il, quand je venais à Altenham que cette charmante demeure fût habitée. Jamais dans mes promenades je n’ai passé devant sans admirer sa situation, sans regretter que personne n’y vécût. Avec quel plaisir j’appris en arrivant cette année chez madame Smith, que ce vœu était exaucé ! J’éprouvai une satisfaction, un tel intérêt pour cet événement qui m’était si étranger, que je ne puis l’expliquer que comme un pressentiment du bonheur qui m’attendait ; ne le pensez-vous pas aussi Maria, dit-il, un peu plus bas en se penchant de son côté, et continuant plus haut, il dit vivement : et vous voudriez gâter cette demeure, madame Dashwood ; vous voudriez lui ôter le charme de sa simplicité, et ce cher petit salon, où notre connaissance a commencé, où j’apportai Maria dans mes bras, où j’ai passé au milieu de vous tous tant d’heures délicieuses ; vous voudriez le dégrader, en faire une allée où tout le monde passerait pour entrer dans un salon plus grand, plus beau peut-être, mais qui n’aurait jamais pour moi le prix de celui-ci, où tout parle à mon cœur, où on est si bien, si agréablement établi.

Madame Dashwvood lui promit encore que rien n’y serait changé.

— Vous êtes la meilleure des femmes et des mères, lui dit-il, en serrant sa main entre les siennes ; cette promesse commence déjà à me rendre heureux. Étendez la plus loin (le cœur d’Elinor battit), dites moi que non-seulement votre maison restera toujours la même, mais que j’y trouverai toute ma vie cette affection, cette bonté avec laquelle vous m’avez reçu, et qui m’a rendu cette demeure si chère.

Il n’en dit pas davantage. Elinor aurait voulu quelques mots de plus ; mais Maria avait l’air si contente qu’elle le fut aussi. Madame Dashwood lui fit la promesse qu’il demandait, et la conduite de Willoughby pendant toute cette soirée, témoigna son affection et son bonheur.

Venez dîner demain avec nous, mon cher Willoughby, lui dit madame Dashwood, quand il sortit, sans cela nous ne nous verrions pas de la journée ; nous voulons aller au Park faire une visite à lady Middleton, mais nous reviendrons de bonne heure. Il l’accepta et promit d’être chez elles avant quatre heures le lendemain.

CHAPITRE XV.

Madame Dashwood et deux de ses filles, l’aînée et la cadette, partirent après déjeûner pour leur visite projetée au Park ; Maria s’excusa d’en être sous quelque léger prétexte d’occupation. Sa mère présuma que Willoughby avait à lui parler et lui avait promis de venir pendant leur absence ; elle le trouva très naturel au point où ils en étaient, et ne fit nulle objection. Ai-je deviné, dit madame Dashwood à Elinor en riant, lorsqu’à leur retour, environ sur les trois heures, elles trouvèrent en effet le caricle du jeune homme devant la porte de la chaumière avec son domestique. Elle se hâta d’entrer avec gaîté, et croyait aussi trouver les jeunes amoureux bien contens ; mais à peine eût-elle ouvert la porte du passage qui conduisait au petit salon, qu’à sa surprise, elle en vit sortir Maria qui paraissait dans une grande affliction. Son mouchoir couvrait ses yeux et on entendait des sanglots : sans faire aucune attention à sa mère et à ses sœurs, elle traversa rapidement l’allée et monta l’escalier. Surprises et alarmées, elles entrèrent dans la chambre qu’elle venait de quitter, dans laquelle elles trouvèrent Willoughby assis près du feu, la tête appuyée contre le chambranle de la cheminée, et leur tournant le dos. Il se leva quand il les entendit entrer ; et sa contenance abattue et ses yeux aussi pleins de larmes, témoignèrent assez qu’il partageait fortement l’affliction de Maria.

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