Jane Austen - Raison et Sentiments (Édition intégrale)

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Raison et Sentiments (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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" La famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comté de Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelle était à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieurs générations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leurs vassaux et de leurs voisins. "
Après le décès de Henry Dashwood, ses trois filles, Elinor, Marianne et Margaret, ainsi que leur mère se trouvent privées de leur part d'héritage par leur demi-frère John qui se laisse facilement convaincre par sa femme Fanny qu'il ne leur doit rien. Leur condition financière considérablement diminuée, elles se retrouvent dans une situation particulièrement difficile.

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Elinor en convint, et tâcha d’y trouver un motif suffisant pour expliquer son silence. Mais il y avait un moyen si simple, si naturel de savoir exactement le fond de cette affaire et s’ils étaient engagés ensemble ou non, qu’elle ne pût s’empêcher de le suggérer à sa mère.

— Pourquoi, maman, lui dit-elle, ne le demandez-vous pas à Maria ? de la part d’une mère si tendre, si indulgente, cette question ne peut pas l’offenser : elle est le résultat naturel de votre affection pour Maria. Elle est par caractère franche, candide, disposée à la confiance, et sur-tout avec vous particulièrement.

— C’est précisément pour cela que je ne voudrais pour rien au monde, répondit madame Dashwood, lui faire une telle question. Supposons qu’il soit possible (ce que je ne crois pas), qu’ils ne soient pas engagés et qu’elle ait des doutes sur lui, combien cela n’ajouterait-il pas à sa douleur d’être forcée d’en convenir ? Je ne mériterais pas sa confiance, si je voulais l’obliger à confesser ce qu’elle voudrait peut-être qui fût ignoré de tout le monde. Je connais le cœur de Maria, je sais combien elle m’aime, et que je serai la première à savoir ce qui la touche, quand elle pourra me le dire. Ou elle n’a aucun doute sur la constance de Willoughby, alors je dois être tranquille ; ou elle en a, et il serait affreux pour elle de me le dire. Je ne tenterai jamais de forcer la confiance de personne, et moins encore celle de mon enfant, à qui le devoir fait une loi de ne pas me la refuser, lors même qu’elle le voudrait.

Elinor trouvait que cette générosité était poussée trop loin avec une fille aussi jeune, et qui avait un tel besoin de guide et de conseil ; elle le dit à sa mère, mais ce fut en vain. Le sens commun, la prudence, la raison, tout cédait le pas chez madame Dashwood à une délicatesse romanesque et à son faible pour Maria.

Il se passa bien des jours avant que le nom même de Willoughby fût prononcé devant Maria par quelqu’un de sa famille. Sir Georges et madame Jennings n’étaient pas aussi discrets, et la firent souffrir doublement plus d’une fois par leurs sarcasmes sur sa tristesse. Mais un jour madame Dashwood prit par hasard un volume de Shakespear, et s’écria sans y penser : Ah ! c’est Hamlet, que nous n’avions pas fini, notre cher Willoughby avait commencé à nous le lire, j’attendais son retour pour l’acheter, mais comme il se passera peut-être des mois avant qu’il revienne…

Des mois ! s’écria Maria avec l’accent de la terreur, le ciel m’en préserve ; non, non, des semaines tout au plus.

Madame Dashwood fut fâchée de ce qui lui était échappé ; Elinor au contraire en fut charmée ; la réponse de Maria montrait une confiance entière en Willoughby et une connaissance de ses intentions.

Un matin, environ douze ou quinze jours après son départ, Elinor obtint de Maria de se promener avec elle comme elles faisaient précédemment avant que le chagrin lui fît préférer de se promener seule. Elle évitait avec soin la compagnie de ses sœurs ; si elles allaient sur les collines, elle s’échappait dans la plaine, et grimpait bien vite les collines lorsqu’elle les voyait descendre. Il était donc très difficile de la trouver ; mais Elinor, qui blâmait ce goût de solitude, fit si bien que Maria n’osa pas l’éviter. Elles se promenèrent au travers de la vallée, appuyées amicalement l’une sur l’autre, mais se parlant peu. Maria aimait mieux rester à ses pensées, et Elinor contente d’avoir obtenu qu’elle l’accompagnât, ne voulait rien exiger de plus. Elles arrivèrent insensiblement à l’entrée de la vallée, où la contrée était plus ouverte et présentait une vue plus étendue ; elles s’arrêtèrent à la contempler, leurs promenades ne les ayant point encore conduites à cette place. Au-devant d’elles se dessinait au loin la route de Londres, qui par ses sinuosités faisait un effet agréable dans le paysage.

Elles en firent la remarque ensemble, Elinor avec admiration, Maria avec un redoublement de tristesse, c’était celle que Willoughby avait traversée et qui conduisait à Londres.

Au milieu des objets de cette scène, elles en découvrirent un qui paraissait animé ; peu d’instants après elles distinguèrent un homme à cheval, suivi d’un domestique, qui s’avançait de leur côté ; elles le virent ensuite plus distinctement, mais sans pouvoir cependant le reconnaître. Les yeux de Maria étaient attachés sur lui, et sur chacun de ses traits ; on voyait son émotion qui s’augmentait à mesure que le cavalier approchait. Enfin levant ses mains jointes au ciel : elle s’écria tout-à-coup avec ravissement, c’est lui, c’est bien lui, je le reconnais ; qui serait-ce que mon Willoughby ! et quittant le bras de sa sœur elle courut à sa rencontre. Elinor la suivit plus doucement, en lui criant : Arrêtez, Maria, que faites-vous ? Vous vous trompez, ce n’est point Willoughby ; ce cavalier n’est pas aussi grand, il n’a pas du tout sa tournure.

C’est lui, c’est bien lui, disait Maria en courant, j’en suis sûre ; c’est la couleur de ses cheveux, c’est son habit, son cheval. Ah ! je le savais bien qu’il ne tarderait pas à revenir : elle doubla le pas. Elinor convaincue que ce n’était pas Willoughby, effrayée de voir sa sœur courir ainsi au-devant d’un étranger, marcha plus vite aussi pour la joindre et l’arrêter. Elles furent bientôt à trente pas du gentilhomme à cheval ; Maria s’arrête enfin, regarde encore, se sent près de défaillir en voyant alors clairement qu’elle s’est trompée, que ce n’est pas son ami, et se retournant brusquement, elle court en arrière aussi vite qu’elle est venue. Elinor au contraire s’arrête, en conjurant Maria de le faire aussi. Une autre voix presque aussi bien connue que celle de Willoughby le lui demande aussi. Elle se retourne avec surprise, et voit tout près d’elle Edward Ferrars.

C’était la seule personne au monde à qui dans ce moment elle pût pardonner de n’être pas Willoughby, le seul qui pût obtenir une parole d’elle ; aussi s’efforça-t-elle de sourire en lui souhaitant la bien-venue, et le bonheur de sa sœur lui fit oublier un instant son désapointement [1].

Il descendit de son cheval qu’il remit à son domestique, et revint avec les deux sœurs à Barton-Chaumière où il venait leur faire une visite. Elles lui témoignèrent leur plaisir de le revoir, principalement Maria qui mit plus de chaleur dans sa réception qu’Elinor. La conduite de cette dernière dans un moment aussi intéressant que le retour de celui qu’elle aimait aurait étrangement surpris Maria, si elle n’avait pas été une continuation de son inconcevable froideur, quand elle l’avait quitté à Norland. Edward l’étonnait plus encore, elle savait comment Elinor était prudente et réservée ; mais un homme, un amoureux aussi glacé lui paraissait un être contre nature ; elle ne pouvait en revenir, et vraiment sans être aussi vive, aussi sensible que Maria, on pouvait en être surpris. Passé le premier instant, où il avait témoigné un peu d’émotion en les retrouvant, rien dans sa manière n’annonçait ses sentimens pour Elinor ; il ne la distinguait par aucune marque d’affection ; à peine paraissait-il sensible au plaisir de la revoir ; à peine ses regards se portaient-ils sur elle. Il était plutôt triste que content, il ne parlait que lorsqu’il était obligé de répondre à leurs questions. Maria l’examinait avec une surprise qui s’augmentait à chaque instant ; il était cependant à-peu-près tel qu’il avait toujours été, mais Willoughby avait tout fait oublier à Maria ; elle pensait que tous les amoureux devaient être comme lui. L’extrême contraste de la conduite d’Edward la révolta, et ne daignant plus s’occuper de lui, elle retomba dans le cours habituel de ses pensées.

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