Jane Austen - Raison et Sentiments (Édition intégrale)

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Raison et Sentiments (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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" La famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comté de Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelle était à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieurs générations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leurs vassaux et de leurs voisins. "
Après le décès de Henry Dashwood, ses trois filles, Elinor, Marianne et Margaret, ainsi que leur mère se trouvent privées de leur part d'héritage par leur demi-frère John qui se laisse facilement convaincre par sa femme Fanny qu'il ne leur doit rien. Leur condition financière considérablement diminuée, elles se retrouvent dans une situation particulièrement difficile.

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— Qu’est-ce qu’a ma fille, dit vivement madame Dashwood en entrant ? lui serait-il arrivé quelque accident ?

— J’espère que non, madame, dit Willoughby, en essayant de sourire ; c’est moi plutôt qui dois m’attendre à être malade, car j’éprouve la plus cruelle contrariété.

— Vous, monsieur, quoi donc !

— Oui, madame, cruelle en vérité. Je ne puis avoir l’honneur de dîner avec vous. Madame Smith use du pouvoir des riches sur un pauvre diable de cousin ; elle m’envoie à Londres pour une affaire pressée. J’ai reçu mes dépêches et pris congé d’Altenham, et je suis venu, madame, m’excuser auprès de vous, et vous faire mes adieux.

— À Londres ! vous allez à Londres ce matin !

— Dans ce moment.

— C’est précisément comme le colonel Brandon, dit Emma ; mais au moins M. Willoughby ne fait pas manquer une partie de plaisir en allant à Londres.

— C’est moi qui perds tout le mien, reprit-il en soupirant, tout mon bonheur.

— Pour peu de temps, j’espère, dit madame Dashwood, mais peu c’est quelquefois beaucoup. Faites bien vîte les affaires de madame Smith, et revenez plus vite encore auprès de vos amis. Quand peut-on espérer de vous revoir ? Il rougit et répondit avec embarras : Vous êtes trop bonne, madame, mais je n’ai aucun espoir… Je ne crois pas revenir en Devonshire cette année ; l’année prochaine peut-être… Je ne fais à madame Smith qu’une visite dans l’année.

— Est-ce que madame Smith est votre seule amie, dit madame Dashwood avec un sourire mélé de reproche et d’amitié ; est-ce qu’Altenham est la seule maison en Devonshire où vous soyez sûr d’être bien reçu ? Est-ce chez moi, cher Willoughby, que vous attendrez une invitation ?

Sa rougeur augmenta, des larmes remplirent de nouveau ses yeux, et la tête baissée sans regarder madame Dashwood, il lui dit seulement : Vous êtes trop bonne.

Madame Dashwood surprise, regarda Elinor, et vit dans ses yeux qu’elle ne l’était pas moins. Pour quelques momens tout le monde garda le silence ; madame Dashwood le rompit la première.

Je vous répète encore, mon jeune ami, lui dit-elle, qu’en tous temps vous serez le bien-venu à la chaumière de Barton ; je ne vous presse plus d’y revenir immédiatement, c’est à vous seul de juger de ce qui peut plaire ou déplaire à madame Smith. Sur ce point je ne veux pas plus douter de votre jugement que de votre inclination. Dites-moi seulement que nous nous reverrons le plutôt que vous le pourrez.

Mes engagemens sont pour le moment si nombreux, madame, et d’une telle nature, que je… je n’ose me flatter… Je ne puis dire… Il s’arrêta, et tout témoignait son embarras et sa confusion.

Madame Dashwood était trop étonnée pour pouvoir parler. Un autre silence suivit ; il fut cette fois rompu par Willoughby, qui dit avec une gaîté forcée. Allons il faut partir, il faut s’arracher de cette chère chaumière. C’est une folie de prolonger son tourment en restant plus long-temps dans des lieux qu’on regrette et avec une société dont on ne peut plus jouir. Adieu ! il fit un salut de la main, sortit promptement. Elles le virent de la fenêtre monter lestement dans son caricle, et dans une minute il fut hors de vue.

Madame Dashwood ne put prononcer que ce seul mot : ma pauvre Maria ! Et sortit aussi, en faisant signe de la main à ses deux filles de ne pas le suivre. L’inquiétude d’Elinor était égale au moins à celle de sa mère, et peut-être même plus profonde. Tous ses doutes sur les sentimens ou plutôt sur les intentions de Willouhgby revinrent à-la-fois dans son esprit. Cet inconcevable départ, ses adieux bien plus inconcevables encore, son embarras, son affectation de gaîté, la manière marquée dont il avait repoussé l’invitation amicale de sa mère ; toute sa conduite, en un mot, si différente de la veille et de lui-même, la confondait d’étonnement. Ne sachant que penser, elle eut l’idée que quelque querelle d’amant avait eu lieu entre sa sœur et lui ; la tristesse avec laquelle Maria avait quitté la chambre avant son départ, et le laissant seul, pouvait autoriser l’idée d’une brouillerie. Mais d’un autre côté, quand elle se rappelait avec quelle passion Maria l’aimait, adoptait à l’instant toutes ses idées, ne voyait, ne pensait que d’après lui, une querelle lui semblait presque impossible.

— Mais enfin, quelque fût le motif et les particularités de leur séparation, l’affliction de sa sœur était indubitable, et elle pensait avec la plus tendre compassion au violent chagrin auquel Maria se livrait par sentiment, et qu’elle regardait même comme un devoir. Elle aurait voulu tout de suite aller auprès d’elle pour essayer de l’adoucir ; mais sa mère y était sans doute et y réussirait mieux encore, leurs âmes étant tout-à-fait à l’unisson. Elle attendit son retour avec impatience ; elle ne revint qu’au bout d’une demi-heure, et quoique ses yeux fussent rouges sa physionomie était plus sereine.

— Vous avez vu Maria, maman, lui dit Elinor, comment est-elle !

— Je ne l’ai pas vue ; elle est enfermée dans sa chambre ; elle pleure, et m’a conjurée de la laisser seule quelque temps. Pauvre enfant ! ses larmes sont bien naturelles ; laissons passer ce premier moment sans la tourmenter d’inutiles consolations.

— Elinor ne répondit rien ; elle aurait voulu que les larmes de sa sœur se fussent séchées sur le sein de sa mère, qu’elle eût ouvert sa porte. Elles prirent leurs ouvrages, et s’assirent en silence. Emma sortit pour prendre ses leçons par l’ordre de sa mère. Notre cher Willoughby est déjà à quelques milles de Barton, dit madame Dashwood après quelques minutes, et Dieu sait, Elinor, comme il voyage tristement. Elinor étouffait, elle avait besoin qu’un mot de sa mère l’encourageât à ouvrir son cœur. Tout cela est bien étrange, répondit-elle ! s’en aller si subitement ; ce départ a l’air d’un mauvais songe. Aujourd’hui à quelques milles de nous, et hier il était là à cette place, si heureux, si gai, si affectionné, comme s’il devait y passer sa vie, et actuellement il part sans projet de retour, sans savoir s’il nous reverra, et il nous quitte d’une manière si singulière, avec un embarras si marqué ! Il faut qu’il soit arrivé depuis hier quelque chose qu’il n’a pas voulu dire ; il n’était plus le franc, le tendre Willoughby d’hier. Vous avez sûrement senti cette différence tout comme moi, maman ! Peut-être se sont-ils querellés. Sur quoi ! je ne puis le concevoir, ni cependant expliquer autrement son peu d’empressement d’accepter votre invitation.

— Ce n’est pas l’inclination qui lui manquait, Elinor ; je l’ai vu bien clairement. Il ne dépendait pas de lui de l’accepter. Au premier moment je trouvais toutes ses manières aussi singulières que vous les trouvez vous-même ; mais je viens d’y réfléchir avec calme, et je puis vous assurer que je le comprends à merveille et que je puis tout expliquer.

— Vous le pouvez, maman !

— Oui, ma fille ; je me suis tout expliqué à moi-même de la manière la plus satisfaisante ; mais vous, Elinor, qui doutez toujours de l’amour, vous ne serez pas satisfaite : je vous prie cependant de ne pas me dire un mot contre ma confiance en Willoughby ; elle est entière et complète. Je suis donc persuadée que madame Smith, qu’il a un si grand intérêt à ménager, soupçonne son attachement pour Maria et le désapprouve, peut-être parce qu’elle a d’autres vues sur lui. Elle a donc désiré de l’éloigner, et elle a inventé quelque affaire pressée pour lui faire quitter le voisinage de Barton. Voilà je crois ce qui est arrivé. Il n’a sans doute pas encore osé lui avouer ses engagemens avec Maria, et il est obligé, bien à contre cœur, de lui obéir pour le moment et de quitter quelque temps le Devonshire. Vous me direz, je le sais, que cela peut être ou ne pas être ; mais je ne veux écouter aucun doute, à moins que vous ne puissiez m’expliquer la chose d’une manière aussi satisfaisante. À présent, Elinor, qu’avez-vous à dire ?

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