José Gómez - Planète à louer

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Planète à louer: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un futur indéterminé, une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater. Afin de sauver la Terre, des espèces extraterrestres en prennent possession, après avoir fait montre de leur force en annihilant l’Afrique. Ils y imposent des règles draconiennes visant à rétablir l’équilibre écologique. Un siècle plus tard, notre planète est redevenue un paradis, un « monde souvenir », où les riches xénoïdes viennent faire du tourisme. Mais derrière l’image d’Épinal, les conditions de vie des Terriens sont loin d’être idylliques.
Buca, la prostituée, Moy, l’artiste métis ou Alex, le scientifique de génie, tous n’aspirent qu’à une seule chose : fuir… partir… s’exiler… quitter la Terre… par tous les moyens!

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Au début, j’ai fait semblant d’être habituée à ce luxe. Mais je ne parvenais pas à garder la bouche fermée plus de trois secondes. Je bavais presque d’étonnement, et je trébuchais à chaque pas, trop occupée à regarder partout.

L’hôtel possédait six niveaux, et les trois du milieu flottaient sans support visible. Une technologie antigrav stable… si chère qu’aucun autre bâtiment de la ville n’y avait recours, à ma connaissance.

Des cascades de cryogel rafraîchissaient agréablement l’endroit. Il y avait des distributeurs automatiques de boissons, de drogues et de friandises que je n’avais jamais vues… et d’autres choses auxquelles je n’avais jamais pensé.

D’innombrables touristes entraient et sortaient, bavardant en mille dialectes. Les travailleuses sociales et leurs versions masculines camouflées pullulaient, abordant avec plus ou moins de discrétion les visiteurs qui passaient près d’eux.

Les chiens de la Sécurité Planétaire, avec leurs uniformes de parade, paraissaient presque aimables, presque détendus… mais ils ne perdaient pas une miette de tout ce qui se passait autour d’eux.

Je les ai vus réduire à l’impuissance, d’un élégant coup d’électro-matraque, un jeune homme qui protestait à cause du paiement minable que lui avait versé, pour ses services, une dame centaurienne emplumée. Lorsqu’il est tombé sur la moquette, assommé, les lèche-bottes ont salué servilement la xénoïde et elle a enjambé le corps inanimé sans se retourner. De la chair fraîche usagée, devait-elle penser. La Terre était une planète intéressante…

Les chauffeurs d’aérobus privés murmuraient leurs prix, toujours inférieurs à ceux de l’Agence Touristique Planétaire. Les vendeurs de bricoles pseudo-folkloriques montraient leur marchandise, dissimulée dans les plis de leurs pardessus, avec un air mystérieux. Mais tous payaient un pourcentage aux lèche-bottes pour s’assurer une relative impunité.

Toute la faune attrape-touristes des rues, mais plus raffinée et concentrée, se trouvait dans le hall de cet hôtel.

Brutos a traversé ce capharnaüm charognard comme un brise-glace sur une mer gelée. Humains ou xénoïdes, ceux qui ne s’écartaient pas à temps devant sa masse déterminée étaient repoussés sur le côté sans un regard. L’élémentaire courtoisie de la force.

Il m’a emmenée aux bains et m’a mise entre les mains de deux expertes qui devaient apparemment à la nano-chirurgie leurs corps de déesses et leurs visages de poupées. Souriantes, elles se sont employées à m’arracher la crasse accumulée durant neuf années. L’eau, le gel et les ultrasons étaient délicieux, et j’aurais profité tranquillement de l’hydro-massage si, sitôt le Colossien parti, ces rusées n’avaient pas commencé à me demander comment je l’avais connu, qui j’étais… avec un air d’envie qui ne me plaisait pas du tout. Et j’aimais encore moins la façon caressante avec laquelle elles ont commencé à me toucher, proposant des perles pour mes mamelons, un rasage exotique pour mon pubis…

Je ne sais si elles étaient pédophiles, lesbiennes ou si elles tentaient seulement de me démontrer leurs qualités érotiques afin que je persuade Brutos de les utiliser… Mais j’avais décidé depuis bien longtemps que lorsque le moment de perdre ma virginité arriverait, je préférais que ce soit avec un mâle. Dingo disait toujours qu’une relation homosexuelle, c’est comme le dessert… raffiné et superflu, exquis. Mais qu’une relation hétérosexuelle est le plat principal : ce qui compte et nourrit vraiment. Il savait de quoi il parlait. Il projetait de se consacrer au travail social, et à son compte, dès qu’il aurait quatorze ans… Les occasions ne manquaient pas. Et il n’avait aucun scrupule.

Par chance, Brutos est revenu à temps pour me sauver. Il m’apportait une tenue de plasti-soie et des bottes auto-laçantes à ma taille. Lorsque je lui ai parlé des insinuations des employées, il m’a sorti de là à toute allure. À peine a-t-il laissé un pourboire.

Dans le vestiaire, il m’a donné ce qu’il venait de m’acheter et m’a dit de m’habiller. Il s’est détourné pendant que je m’exécutais, ce qui m’a surprise. Je m’étais imaginé, j’ignore pourquoi, qu’il était peut-être de ceux qui aiment regarder ce que les autres font…

Une fois habillée et la carte Platine bien rangée au fond de ma poche, Brutos m’a emmenée vers les boutiques de l’hôtel. Il m’a laissé y aller la première et est resté dehors quelques instants, profitant du spectacle.

Lorsque je suis entrée, les regards que m’ont lancé les vendeuses -d’autres corps-de-déesses-visages-de-poupées, à croire que les chirurgiens esthétiques les fabriquaient en série pour les hôtels Galaxie -n’étaient pas particulièrement aimables. Que faisait là cette enfant ? Les jouets se trouvaient dans un autre rayon ! Ici, il n’y avait que des articles exclusifs et très chers ! L’une d’elles a même tenté de me repousser d’un geste lent de sa main aux ongles manucurés, comme on chasse un petit animal gênant. Mais on ne survit pas, dans le Quartier 13, en se préoccupant des regards ou des manières des gens. Ni les airs de supériorité ni les gestes méprisants ne brisent les os. Moi aussi, j’ai des yeux… et très insolents, d’après ma grand-mère. Je me suis contentée de leur tirer la langue et de les ignorer. J’avais tant de choses à voir…

Puis Brutos m’a rejointe. Il m’a caressé les cheveux comme un peu plus tôt, et elles se sont raidies, adoptant immédiatement leurs sourires de façade. Si j’étais avec lui, tout m’était permis.

Courir à travers la boutique en fouillant un peu partout a été comme la fête d’anniversaire que je n’avais jamais eue. J’ai acheté tout ce que j’avais rêvé de posséder : des combinaisons de camouflage urbain, des vêtements-miroirs, des jupes tournantes, des pantalons de synthé-cuir high-speed, une veste aux tons changeants, des chaussures à semelles hydrauliques… Jusqu’à un long vêtement de plasti-argent qui, bien évidemment, n’était pas disponible dans ma taille mais que le cyber-tailleur a coupé et retouché en quelques secondes à l’aide de ses nano-manipulateurs. Si ce Colossien voulait m’emmener partout avec lui, un vêtement plus adulte serait approprié. Peut-être n’apprécierait-il pas de circuler avec une gamine de neuf ans habillée constamment comme un explorateur de la jungle ou un coureur de jet-skate…

Lorsqu’il a été évident qu’il n’était pas venu pour faire des achats personnels, le regard que les employées posaient sur moi est passé du mépris à l’envie et à la spéculation. Aimables, elles se sont avancées pour « m’aider ». J’ai continué de les ignorer. Brutos m’a fait un clin d’œil et nous nous sommes mis à rire. Certaines travailleuses sociales qui faisaient des emplettes se sont approchées, attirées par cette espèce d’aboiement si visiblement xénoïde, flairant un possible client plein aux as. Mais je lui ai tendu la main et leur ai lancé un regard de défi, comme pour leur signifier qu’il m’appartenait. Et nous nous sommes remis à rire.

La glace était rompue. Même si je ne parvenais pas encore à réaliser que tout cela n’était pas un rêve. C’est peut-être la raison pour laquelle je me tenais tranquille.

La carte Platine était approvisionnée. Et, à l’évidence, plus que bien. J’ai pu le constater au moment de payer. L’attitude à présent condescendante et étonnée du personnel de la boutique est devenue assurément servile lorsque j’ai montré mon trésor. Que désire la demoiselle ? Veut-elle voir nos parfums ? Pouvons-nous l’accompagner jusqu’au rayon des jouets ?

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