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José Gómez: Planète à louer

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José Gómez Planète à louer

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Dans un futur indéterminé, une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater. Afin de sauver la Terre, des espèces extraterrestres en prennent possession, après avoir fait montre de leur force en annihilant l’Afrique. Ils y imposent des règles draconiennes visant à rétablir l’équilibre écologique. Un siècle plus tard, notre planète est redevenue un paradis, un « monde souvenir », où les riches xénoïdes viennent faire du tourisme. Mais derrière l’image d’Épinal, les conditions de vie des Terriens sont loin d’être idylliques. Buca, la prostituée, Moy, l’artiste métis ou Alex, le scientifique de génie, tous n’aspirent qu’à une seule chose : fuir… partir… s’exiler… quitter la Terre… par tous les moyens!

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Le sixième jour, je me suis enfuie. Avec ma carte, j’ai payé un cyber-taxi, un spacieux aérobus que j’ai bourré de jouets, de vêtements, de bonbons, de livres… et encore, j’ai dû en laisser à l’hôtel. Puis je suis retournée au Quartier 13. À quel autre endroit serais-je allée ?

J’avais déjà parlé à ma grand-mère. Mais vu son désintérêt et son allergie aux gamineries, sans compter son ivresse constante, j’avais eu assez de bon sens pour ne pas lui révéler où j’étais. Et lorsque j’ai vu la bande, ma bande, en train de jouer, j’ai été suffisamment naïve pour demander qu’on me laisse en pleine rue, devant ma porte.

Tout redeviendrait comme avant…

J’étais disposée à pardonner. Je devais le faire. Ils m’avaient vendue à un Colossien. Ils étaient pires que des rats, mais ils étaient mes rats. L’unique véritable famille que j’avais… Et Brutos, malgré sa générosité, n’était qu’un xénoïde dont l’intérêt pour moi était bizarre…

Pour Dingo et les autres, mon retour a été une vraie surprise, parce que j’étais vivante, heureuse et chargée de merveilles. Lorsque le cyber-taxi m’a déposée devant eux, étonnés, ils ont abandonné leur partie de football et m’ont dévisagée. Comme s’ils n’y croyaient pas, comme si je n’étais qu’un fantôme. Comme si je devais être morte.

« Salut, les gars, ai-je déclaré, ravie. Je vous ai manqué ? »

C’est alors que, sans un mot, sans un signe de Dingo, ils se sont mis à courir vers moi. Je croyais que c’était pour m’embrasser, pour me féliciter de ma ruse et de ma chance. Mais j’ai vu trop tard la rage qui déformait leur visage.

Ils me sont tombés dessus, tapant, mordant, griffant, criant. Ils m’ont arraché des mains tout ce que j’avais apporté de bon cœur pour le partager avec eux. Je ressentais leur haine, leur envie, et leur besoin de me détruire pour continuer à être eux-mêmes. Ces sentiments étaient comme un masque monstrueux qui les changeait en quelque chose de bien différent de ma bande.

Je n’étais plus l’une d’entre eux et ils me le montraient. D’une certaine façon, ils m’avaient tuée en me vendant à ce xénoïde. Ils m’avaient rejetée de leur monde qui, il y a encore cinq jours, était le mien. Au moins aurais-je dû avoir la décence de rester morte. De ne pas leur rappeler leur bassesse.

Les enfants sont capables d’une cruauté infinie. Parce qu’ils n’ont rien, à l’intérieur d’eux, pour leur dire : « Assez, ça suffit ». Et dans le Quartier 13, les adultes n’ont pas l’habitude de s’immiscer dans les affaires des gosses. Ils en ont tué un ? Bien, une bouche de moins à nourrir ; un de moins qui tombera sous la coupe de la Triade ou des Yakuzas en grandissant.

Au début, la cupidité a freiné l’ardeur de Dingo et des autres. Ils se contrôlaient pour ne pas casser l’une de ces « richesses » que je leur avais apportées si innocemment. Ma totale soumission les aurait peut-être calmés… je sais que cela se passe ainsi dans les rituels de groupe des primates inférieurs, comme les babouins. Mais lorsque Babo a voulu m’arracher les vêtements que je portais, dans la poche desquels se trouvait ma carte Platine, et que j’ai résisté, ils ont tout oublié et se sont changés en rats assoiffés de sang.

Au milieu de l’odeur des flacons de parfum brisés, des bonbons au chocolat écrasés, du caviar répandu et du vin qui s’échappait des bouteilles brisées, trente mains et trente pieds agressaient mon corps. J’ai lutté comme une forcenée, comme la fillette habituée aux bagarres du Quartier 13 que j’étais. Mais lorsque j’ai senti dans ma bouche le goût de mon propre sang qui s’échappait de ma lèvre et de mon nez fendus, lorsque j’ai su qu’ils ne s’arrêteraient pas, j’ai eu peur pour ma vie. Comme jamais auparavant. Et j’ai crié, implorant une aide que je m’attendais à ne pas recevoir.

Je hurlais, appelant ma grand-mère, ma mère, les voisins, la Sécurité Planétaire. Que quelqu’un vienne à mon secours, par pitié.

Lorsque la douleur est devenue insupportable et que j’ai réalisé qu’ils allaient me tuer, j’ai appelé Brutos.

Puis il est arrivé. Ça a été rapide, brutal et efficace. Deux coups de queue, deux coups de pied, une morsure, et la bande s’est enfuie, terrorisée. Mon ange colossien, sans un mot, m’a prise par la main, comme un père emmène sa fille, me traînant presque.

Je saignais, j’avais un bras démis. J’étais abrutie par la douleur et le choc, mais je n’oublierais jamais le spectacle de deux des triplés, tordus sur l’asphalte dans des positions impossibles, et du corps de Dingo, décapité.

Dingo, le chef de ma bande.

De celle qui m’avait attaquée…

Ce ne pouvait être vrai. Si, auparavant, tout avait été un rêve, il se transformait en cauchemar.

Lorsque je suis arrivée à l’hôtel, j’ai dormi presque quinze heures d’affilée. Peut-être qu’on m’avait droguée, mais j’en avais besoin. Je me souviens vaguement des soins de Brutos et des trois médecins de l’hôtel, de l’explosion de douleur lorsqu’ils ont remis mon bras en place.

Ensuite, au milieu des sensations brumeuses, j’ai perçu des mouvements et j’ai eu l’impression qu’on me transportait.

Lorsque je me suis réveillée, je me trouvais dans une autre suite, presqu’identique, mais à un demi-monde de distance. D’après la brochure, c’était encore le Galaxie… mais celui de Tokyo. J’ai fouillé dans ma poche, à la recherche de la carte bénie, mais elle ne s’y trouvait plus.

Je me souvenais que ni Babo ni un autre enfant n’était parvenu à me l’arracher. Par conséquent, c’était lui. Le Seigneur me l’avait donnée, le Seigneur me l’avait reprise… Maudit soit le Seigneur. Maudit soit le Seigneur xénoïde qui m’avait sauvé la vie et m’ôtait la possibilité d’en profiter.

Cela a marqué la fin de ma fièvre acheteuse. Et le mur glacé que nous avions presque rompu s’est de nouveau élevé entre nous.

Brutos continuait de payer sans broncher pour chaque repas, pour chaque chose dont j’avais besoin… Ou dont il croyait que j’avais besoin, parce que je ne lui demandais jamais rien. Je sentais qu’en m’ôtant la carte Platine, il m’avait retiré sa confiance. Pourquoi lui accorderais-je la mienne ? Il était xénoïde, j’étais humaine. Impossible de se fier l’un à l’autre…

Ça a été le début du silence et de l’errance.

Après Tokyo, nous n’avons plus eu de repos. Nous voyagions comme si nous poursuivions quelqu’un ou fuyions quelque chose. Brutos parlait, parlait, me montrant le monde, la Terre que je n’avais jamais connue. Je le suivais partout, muette, comme un chiot idolâtre qui marche dans les traces de son maître. Quoique l’adoration relevait plutôt de la peur. La peur de le perdre, lui aussi, après qu’il m’a eu sauvée de ma bande.

La peur de me savoir inutile, parce que Brutos savait parfaitement se débrouiller. Il n’avait besoin de l’aide de personne pour se débarrasser des mendiants qui l’accostaient dans chaque ville, ni de ceux qui lui faisaient des propositions du genre : « Jolie fille pas cher, qui fait tout », « Bonne chambre, avec antigrav et connexion à l’holo-réseau, à bon prix », ou « Nourriture traditionnelle, satisfaction garantie, préparation au naturel, produits écologiques ». Il ne prêtait aucune attention à ceux qui l’approchaient en simulant une fausse amitié ou une prédilection pour son espèce, et encore moins à ceux qui parlaient de l’hospitalité terrienne et voulaient l’inviter à tout prix chez eux. Aucun des vautours qui rôdent toujours autour des xénoïdes, en n’importe quel endroit de la Terre, ne pouvaient l’impressionner.

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