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José Gómez: Planète à louer

Здесь есть возможность читать онлайн «José Gómez: Planète à louer» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Saint-Laurent-d'Oingt, год выпуска: 2011, ISBN: 978-2-35408-093-8, издательство: Mnémos, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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José Gómez Planète à louer

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Dans un futur indéterminé, une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater. Afin de sauver la Terre, des espèces extraterrestres en prennent possession, après avoir fait montre de leur force en annihilant l’Afrique. Ils y imposent des règles draconiennes visant à rétablir l’équilibre écologique. Un siècle plus tard, notre planète est redevenue un paradis, un « monde souvenir », où les riches xénoïdes viennent faire du tourisme. Mais derrière l’image d’Épinal, les conditions de vie des Terriens sont loin d’être idylliques. Buca, la prostituée, Moy, l’artiste métis ou Alex, le scientifique de génie, tous n’aspirent qu’à une seule chose : fuir… partir… s’exiler… quitter la Terre… par tous les moyens!

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Nous ne dormions jamais deux nuits de suite dans le même hôtel. Après le Galaxie de Tokyo, il a préféré des hôtels plus simples et plus anonymes. Peut-être voulait-il passer inaperçu… ou il avait d’autres raisons. Il ne me consultait pas à ce propos. Ce ne devait pas être par souci d’économie, parce qu’il continuait de dépenser sans compter.

Quoi qu’il en soit, même s’il m’avait emmenée dans l’hôtel le plus infect, c’était toujours mieux que mon minuscule appartement du Quartier 13. Neuf mètres carrés, en incluant la cuisine et la salle de bains, et l’odeur d’alcool, de vomi et de vieillesse de ma grand-mère, nuit et jour…

Tokyo, Kuala Lumpur, Nouveau Bombay, Pékin, Florence, Berlin, Stockholm, Nouveau Paris, Barcelone, New York, La Havane, Nouveau Sao Paulo, Buenos Aires… En moins d’un mois nous avons fait le tour du monde.

La question clé demeurait la même : pourquoi Brutos avait-il besoin de moi ? Ce n’était pas en tant que guide : à neuf ans, je n’étais jamais sortie de Nouveau Cali et à peine quelques fois du petit monde du Quartier 13. Il savait s’orienter bien mieux que moi dans chacune des villes où nous passions.

Dans chaque cité, nous suivions la même routine. Arriver, chercher un hôtel, manger, laisser les bagages et… aller se promener. Nous marchions en regardant tout, de longues heures, dédaignant les cyber-taxis et les aérobus. Jusqu’à ce que j’aie mal aux pieds et que, observateur, il le remarque sans que je me plaigne, et me prenne sur ses épaules blindées sans que je le remercie.

Il ne s’intéressait pas aux clubs-discothèques pleins de gens comme lui, ni aux spectacles pour touristes, ni à rien de la toile d’araignée tissée sur toute la Terre par l’Agence Touristique Planétaire et destinée à vider les comptes bancaires des xénoïdes.

Il ne s’intéressait qu’au passé. Au passé, et à l’art.

Il paraissait avide de regarder, de toucher, de mesurer par ses pas chaque morceau du passé artistique de la Terre. Il en savait tant sur l’architecture humaine et ses relations compliquées avec l’histoire. Il me parlait de chaque fontaine, de chaque palais, de chaque place et de chaque monument avec une admiration, un respect et en même temps une amertume dont je n’ai perçu et compris, à l’époque, qu’une infime partie.

Il paraissait tout connaître. Quelle que soit la ville, il savait quoi chercher, et où. Les austères jardins de sable des monastères zen et les gracieux châteaux japonais. Les belles pagodes chinoises et leurs petits palais de bois surchargés. Les bas-reliefs des superbes temples en Inde. L’orgie des courbes des mosquées arabes avec leurs minarets, le naturalisme cru de l’architecture noire, l’explosion de couleurs des marbres et des coupoles florentines. La solidité des cathédrales germaniques, la profusion du baroque espagnol, la sveltesse d’acier de la fausse Tour Eiffel, la symphonie de ciment et de cristal du modernisme Scandinave et catalan. Le souffle européen mêlé à la patience indigène du Brésil, la prétentieuse européanisation des avenues et des palais de Buenos Aires, la fête colorée de l’éclectisme caribéen. Et le résumé du monde, la Babel de fer, où tous les styles se croisent et se raffinent, se combinant jusqu’au vertige. New York. Où nous allions rester.

Mais il y aurait encore eu tant à voir…

Brutos parlait de l’audacieuse prouesse humaine qu’était cette conquête de la hauteur et du volume, cette victoire sur la résistance de la forme à partir de matériaux primitifs et imparfaits. Mais il passait sans intérêt près des structures ultramodernes de la bio-architecture gordienne, qui se créaient plus qu’elles ne se construisaient. Il méprisait les angles parfaits de cristal-acier et de syntho-plast des astroports, leur préférant les châteaux médiévaux européens. Pour lui, l’architecture humaine avait eu une enfance, une adolescence, une maturité. Et leur décadence était cette perfection obscène et facile, apportée à la Terre par les espèces de la galaxie.

Dans les musées, il contemplait les tableaux et les sculptures. Parfois, il leur parlait avec amour et familiarité, comme à de vieux amis. Les bronzes chinois, les délicats calligrammes japonais, les bas-reliefs érotiques du temple de Sûrya, à Konarak, les icônes orthodoxes grecques et les retables à la brillance rare des primitifs flamands, tout était pour lui un motif d’émerveillement. Les peintures aux couleurs bariolées des Noirs d’Afrique et d’Amérique, les abstractions du modernisme européen… Tout était préférable à la froide géométrie des réseaux de lumière des Cétiens, aux kaléidoscopes à fractales des Centauriens, aux surfaces vives de la bio-architecture gordienne. La beauté de l’imparfait, du vivant, était pour lui celle de l’art pictural humain.

J’ai oublié nombre de ses paroles, mais certaines sont restées gravées, comme des gouttes d’eau jaillissant d’un ruisseau, mouillant la roche et y restant un moment. Insuffisantes en elles-mêmes, isolément, mais évoquant le torrent.

Je l’écoutais, timide, étonnée qu’un xénoïde tout puissant prête autant d’attention à notre art mort. Je ne comprenais pas son obsession de déterrer nos gloires passées. Chez l’un de nos maîtres du présent et du futur, ce comportement n’avait aucun sens. Sa délectation pour les couleurs était d’autant plus inepte que la vue de son espèce, comme tout le monde le savait, ne captait que les tonalités de gris et non le miracle des couleurs.

Lorsque j’ai rencontré d’autres Colossiens, des bêtes uniquement préoccupées par la force et le pouvoir, pour lesquelles l’art était une perte de temps et une faiblesse stupide, j’ai commencé à comprendre Brutos. Sa tragédie était d’être né sur cette planète trompeuse, sous ce Soleil erroné, à la mauvaise époque.

Il y a peu de temps, j’ai lu un ouvrage qui parlait d’un roi, Louis II de Bavière. J’ai trouvé que l’un des qualificatifs dont on affublait cet homme cadrait parfaitement avec Brutos : malade de beauté.

Il était étranger parmi les siens, un phénomène, un pestiféré, un paria. Et les arts du reste de la galaxie étaient trop élevés, abstraits et parfaits pour sa sensibilité, raffinée mais en même temps à fleur de peau. L’histoire de l’art humain correspondait exactement à ce qu’il aurait voulu que son histoire soit. Élémentaire, imparfaite, parfois ingénue, ouvrant son chemin par à-coups vers ce que les autres savaient déjà depuis le début. Mais elle était vivante, ne capitulait jamais…

Et, bien sûr, il y avait son ami humain, le mystérieux Moy…

Dans le Quartier 13, on ne posait pas de questions sur le passé des gens. Mais la curiosité m’a poussée à en savoir davantage ; il m’a suffi d’écouter avec attention.

Parfois, il lui parlait comme s’il était présent. Au début, cela m’a effrayée… Un Colossien fou n’est pas précisément la compagnie la plus sûre de l’univers. Mais ensuite, à mesure que je captais des bribes ici et là, que je faisais correspondre un monologue avec un autre, le puzzle a pris forme et je me suis tranquillisée.

Moy était un artiste humain, il était mort, et Brutos le savait parfaitement. D’une certaine façon, ils avaient également été amis. Durant leurs voyages, tous deux s’étaient sentis aussi seuls que deux gouttes d’eau dans le désert. Ils avaient donc fini par devenir intimes. Logique.

Quelque temps auparavant, je ne serais pas allée plus loin. Dans le Quartier 13, on tire les choses au clair jusqu’à ce qu’on en arrive au sexe… Et on s’arrête là. Parce qu’il peut être dangereux de s’interroger sur ce qu’il y a au-delà. C’est presque toujours baveux, dégoûtant, mauvais et pathétique. Comme un crachat qui prendrait vie et tenterait de parler. Je pensais toutefois en savoir assez sur Brutos pour que rien ne me dégoûte. J’ai continué d’écouter.

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