• Пожаловаться

José Gómez: Planète à louer

Здесь есть возможность читать онлайн «José Gómez: Planète à louer» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Saint-Laurent-d'Oingt, год выпуска: 2011, ISBN: 978-2-35408-093-8, издательство: Mnémos, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

José Gómez Planète à louer

Planète à louer: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Planète à louer»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Dans un futur indéterminé, une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater. Afin de sauver la Terre, des espèces extraterrestres en prennent possession, après avoir fait montre de leur force en annihilant l’Afrique. Ils y imposent des règles draconiennes visant à rétablir l’équilibre écologique. Un siècle plus tard, notre planète est redevenue un paradis, un « monde souvenir », où les riches xénoïdes viennent faire du tourisme. Mais derrière l’image d’Épinal, les conditions de vie des Terriens sont loin d’être idylliques. Buca, la prostituée, Moy, l’artiste métis ou Alex, le scientifique de génie, tous n’aspirent qu’à une seule chose : fuir… partir… s’exiler… quitter la Terre… par tous les moyens!

José Gómez: другие книги автора


Кто написал Planète à louer? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Planète à louer — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Planète à louer», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Qu’elles étaient répugnantes ! Je voyais bien que leur amabilité n’était pas sincère, qu’intérieurement elles étaient vertes de jalousie, se demandant : que peut bien avoir cette gamine maigrichonne que nous n’avons pas ? Qu’est-ce qu’il lui trouve ?

Brutos m’a proposé d’aller au restaurant et je n’ai pas osé refuser, bien que j’aurais préféré manger un en-cas, tranquille, quelque part… J’avais eu trop d’émotions pour ce premier jour.

En route vers le paradis des gloutons, nous sommes passés devant le rayon des jouets. Les yeux me sont presque sortis de la tête à contempler tant de merveilles, mais je n’ai pas osé m’arrêter. Si Brutos voulait une fillette qui paraisse grande, il l’aurait. Et je pourrais toujours m’éclipser à l’aube pour revenir voir tout ça… et même pour l’acheter, avec un peu de chance, si la magie de ma carte ne s’était pas épuisée.

Je ne parvenais pas à m’habituer à l’idée que la carte Platine et le compte qui y était rattaché m’appartenaient réellement. Peut-être parce que je savais que je n’avais rien fait pour les mériter… et je me refusais à envisager ce que je devrais subir. Bien que Brutos ait l’air gentil, à neuf ans on sait depuis belle lurette que rien n’est gratuit, dans cette vie. Et probablement dans aucune autre… s’il en existe.

Au restaurant, j’ai eu l’impression d’être au théâtre. Des couverts de platine et de jade. Une table ressemblant à une piste d’astroport. Six serveurs portant un ridicule habit de pingouin uniquement pour nous servir tous les deux. Et presque tout le temps à bavasser dans une langue qui n’avait rien à voir avec le planétaire – je n’ai su que deux semaines plus tard que c’était du français, la langue de la grande cuisine.

Et le menu… Même en mangeant un plat différent chaque jour, il m’aurait fallu un an pour goûter la moitié de ceux qui apparaissaient à l’holo-écran, sur la table. Et ils avaient tous l’air si copieux et appétissants que je salivais sans savoir lequel choisir.

Je l’ai dit à Brutos qui nous a commandé du poulet au Bellomonte, (8) Cocktail cubain préparé avec de la grenadine, de la crème de cacao, du citron vert, du sucre, du marasquin, du rhum blanc, de la crème de menthe et de la glace pilée. (N.d.T.) sauf qu’il a demandé neuf portions pour lui. Mais il a mangé si vite qu’il avait quasiment terminé alors que je rongeais encore distraitement les os de mon poulet, m’essuyant les doigts sur ma serviette immaculée en soie naturelle sous les yeux horrifiés des serveurs.

Et les vins… Pour moi qui n’avais jamais goûté que la vodka « Sept Rats » de ma grand-mère et les breuvages explosifs distillés dans l’alambic construit par Dingo et ceux de la bande, ce n’était pas de l’alcool, mais quelque chose de très différent. Et délicieux. J’ai tant bu que Brutos a dû me freiner, après que j’ai goûté au vin rouge, au Champagne, au Porto, au Madère, au Tokay et à différents Bordeaux, craignant toujours que tout cela ne soit qu’un rêve dont j’allais me réveiller à tout moment.

Je ressentais une délicieuse ivresse lorsque Brutos m’a montée dans sa suite. La chambre était si grande qu’on aurait pu y jouer plusieurs parties de Voxl en même temps. Et le lit, rond, énorme, central, dominait toute la scène.

Je me souviens que, dans mon état, j’ai pensé que si ma virginité était le prix d’autres journées comme celle-ci… ce n’était pas cher payer. Je me suis déshabillée maladroitement, sans m’inquiéter qu’il me voie. Puis je me suis allongée sur le lit, ouvrant largement les jambes et serrant les paupières et les poings de toutes mes forces. Si cela devait arriver, que cela se fasse tout de suite et rapidement, pour que je m’en rende à peine compte…

Mais, lorsque je me suis réveillée, le jour suivant, j’étais dans la même position… et seule. Il n’y avait pas de sang sur les draps et mes entrailles n’étaient pas douloureuses. Brutos n’avait pas dormi dans l’immense lit.

Il y avait une porte plus petite sur un côté de la vaste chambre, fermée à clé. Je n’ai pas pu l’ouvrir.

J’ai été prise d’un horrible soupçon et j’ai couru vérifier le contenu de mes poches. La carte Platine s’y trouvait toujours, telle que je l’avais laissée la nuit précédente.

J’ai alors décidé de faire entièrement confiance à Brutos. Je ne comprenais pas les raisons de son attitude, mais je savais qu’il n’agirait pas autrement. À cheval donné, on ne regarde pas les dents et lorsqu’on vit au paradis, on ne pose pas de questions. Surtout lorsqu’on vient du Quartier 13, qui n’est rien moins que l’enfer.

Durant cinq jours, Brutos m’a laissé aller et venir librement, comme pour m’habituer aux merveilles du Galaxie. C’était étrange et délicieux de pouvoir me comporter comme une enfant, pour une fois, sans penser aux conséquences ni au prix que je payais pour tout.

Je me suis baignée dans chacune des six piscines de l’hôtel, depuis la plus grande, ouverte à tous, jusqu’à la plus petite, très sélect, aux eaux tièdes, dans laquelle j’ai pataugé nue, près de trois ennuyeux couples de Cétiens et d’humaines et d’un polype d’Aldébaran contemplatif qui s’était totalement immergé.

J’ai mangé autant de bonbons et de glaces qu’une enfant de neuf ans peut ingurgiter sans vomir. J’ai acheté assez de jouets pour équiper un internat entier. Des revues et des livres, allant des petites histoires holographiques aux classiques dont parlaient les grands, que j’avais toujours eu envie de lire sans avoir les moyens de me les offrir.

Je me suis épuisée dans le magnifique gymnase de l’hôtel. Je jouais davantage avec les appareils que je n’exerçais réellement mes muscles infantiles.

J’ai passé des heures devant l’holo-écran de la suite, sautant de canal en canal parmi les milliers auxquels l’holo-réseau de l’hôtel me donnait accès gratuitement, en ma qualité de cliente. J’ai vu des holo-drames qui en étaient au millième épisode, des documentaires sur la faune et la flore de la Terre et des autres mondes, des spectacles théâtralo-dansants qui m’ont ennuyée, des concerts de ces groupes traditionnels qu’affectionnent tant les xénoïdes, des dessins animés et de la pornographie de tous genres et pour tous les goûts.

Durant ma frénésie de tout essayer et de tout avoir, Brutos ne constituait qu’une fugace présence rougeâtre, à peine entrevue lorsqu’il entrait ou sortait de ma suite, pour s’enfermer derrière sa porte secrète. Et je lui souriais, aimable, sans savoir quoi lui dire. Toute question indiscrète pouvait précipiter la fin de ce rêve merveilleux et je ne voulais pas m’y risquer. Il avait l’air occupé, mais il m’observait constamment. Et son sourire plein de crocs paraissait cloué sur son visage rabougri. Comme pour dire :

« C’est bien, Liya. Ce que tu fais est très bien. Mais il y a plus… » Et il avait raison.

Le cinquième jour, j’étais comme ce Gordien de la fable qui, après avoir traversé un désert immense, croyait que sa soif était infinie et qui s’est précipité la tête la première dans un lac, décidé à le vider tout entier. Et qui, après trois jours et trois nuits à boire, s’est rendu compte que le niveau de l’eau n’avait pas bougé d’un centimètre. En revanche, sa soif avait disparu… ainsi que toute envie de reboire un jour de l’eau.

Le luxe et les objets que je n’avais jamais eus ne me servaient à rien si j’étais seule. Mes possessions toutes neuves ne valaient pas grand-chose si je ne pouvais les montrer, m’en vanter, les partager avec d’autres en épiant secrètement leur étonnement. Et, surtout, le fait de les avoir eues si facilement, sans avoir rien payé pour tous les trésors qui débordaient de ma chambre, leur ôtait la plus grande partie de leur valeur.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Planète à louer»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Planète à louer» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Planète à louer»

Обсуждение, отзывы о книге «Planète à louer» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.