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Frédéric Dard: Un tueur

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Frédéric Dard Un tueur
  • Название:
    Un tueur
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1971
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Un tueur: краткое содержание, описание и аннотация

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Un tueur raconte à la première personne du singulier l'épopée sanglante d'un criminel sans envergure devenu tueur. Un tueur élégant comme on n'en fait plus, ne succombant à rien si ce n'est au charme vénéneux des femmes et qui, les yeux voilés de rouge et la mort dans la peau, finit par attendrir sa proie à commencer par nous, lecteurs. Kaput, c'est l'odyssée de ce tueur vers la pente fatale du crime. C'est aussi une pièce majeure sur le chemin de Frédéric Dard vers la reconnaissance littéraire et populaire qui est la sienne aujourd'hui. Qualifiés de « mémoires du désespoir » par son auteur à l'époque de leur publication dans les années 1950, les textes originaux des Kaput sont désormais réunis dans ce livre sous le titre .

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C’était très réconfortant.

— D’ici quelques jours vous pourrez prendre le large, a-t-il affirmé en bâillant. Que comptez-vous faire ?

La question me prenait de court car elle était embarrassante. Je n’avais vraiment aucun projet.

— Je ne sais pas, monsieur…

— Chercher du travail ?

Je n’ai pu retenir une moue et il a souri.

— Ça ne paraît pas vous enthousiasmer, hein ?

— C’est duraille à trouver, le boulot, quand on ne peut justifier de son identité…

Il a poussé un soupir et a sorti de sa poche arrière un portefeuille en croco véritable.

— Voilà une carte d’électeur qui pourra vous servir de pièce d’identité, elle offre l’avantage d’être de bon aloi sans comporter de photographie.

Je me suis emparé du bristol.

J’ai lu « René Dautin, chauffeur, 120, rue de Vaugirard ».

— Rassurez-vous, a-t-il dit, ce Dautin n’existe pas ; vous pouvez sans crainte user de cette identité.

Pourquoi ai-je eu comme une angoisse à cet instant, au lieu de me réjouir de l’aubaine ?

Ça m’a fait, vous savez, comme dans certains rêves érotiques ? Vous êtes à loilpé avec une gonzesse magnifique qui râle de désir. Vous avez une telle envie d’elle que votre corps ressemble à un vibro-masseur, et pourtant vous ne parvenez pas à la posséder. Eh bien ! là, je ne parvenais pas à me réjouir. Au contraire, j’ai eu peur. Une peur bleue, qui s’est enfoncée dans ma viande en grinçant comme une lame ébréchée.

J’ai tenu la carte du bout des doigts, avec méfiance.

— Vous ne paraissez guère satisfait ? a remarqué Baumann.

— Vous êtes le père Noël ?

— A mes heures…

— C’est par philanthropie que vous vous comportez comme ça avec moi ?

— Mettons que ça m’amuse…

Le crépuscule descendait, suave. Dans l’ombre, ses yeux brillaient d’un éclat pénible. Je ne lâchais pas son regard, espérant follement lui arracher son secret.

— Qu’attendez-vous de moi, monsieur Baumann ?

— Tiens, vous savez mon nom ? Je croyais Robbie plus discret !

— Je l’ai lu sur la plaque de votre voiture…

— Ah bon !

— Alors ? ai-je craché violemment, répondez !

Il a désigné une chaise, près de la sienne.

— Asseyez-vous… Dautin, vous me flanquez le vertige…

Je me suis assis.

— Pour certaines raisons que je n’ai pas à vous communiquer, j’ai besoin de m’entourer de gens discrets n’ayant pas le sens moral trop développé : votre genre, quoi, sans vouloir vous heurter !

— Pour faire les chambres ? j’ai demandé…

— Les chambres et autre chose…

— Quoi ?

— Autre chose !

Sa voix est devenue sifflante, brutale. Je n’ai pas insisté.

— Travail facile, vie large. Avec moi vous êtes paré. La police ne viendra pas vous chercher sous mon toit. Deux cent mille francs par mois, ça vous suffit ?

Des instants pareils on ne les vit qu’une fois dans une vie. Ce matin, j’étais entre deux matuches, les poignets chargés de ferraille, et le même soir je flemmardais sur une chaise longue dans le crépuscule du Bon Dieu, respirant de bonnes odeurs de plantes… J’avais un refuge, une carte d’identité bidon et on me proposait deux cents tickets pour me la couler douce.

— Si mon offre vous consterne, vous pouvez vous en aller. Vis-à-vis de moi, vous êtes libre…

J’ai regardé le portail, emblème de sécurité. L’ombre devenait plus touffue. Emma en est sortie, comme une lumière humaine. Ses cheveux blonds accaparaient tout ce qui subsistait de clarté dans le jardin. Elle avait une démarche onduleuse et il semblait qu’elle s’offrait en marchant.

— Banco, ai-je murmuré… Je reste !

Mes paroles m’arrachaient la gueule tellement j’avais la certitude de faire une connerie.

CHAPITRE V

Plusieurs jours se sont écoulés dans l’espèce de torpeur où flottait la maison. Cette baraque constituait un personnage à elle toute seule. Elle était la seule chose rassurante dans mon aventure, elle me donnait une sensation de sécurité.

Le boulot s’annonçait fantoche, le mien consistait à manipuler le vieux lorsqu’il voulait sortir prendre l’air. Il était léger comme un duvet, ce qui n’est pas le cas des infirmes en général. Je le chopais dans mes bras et je le portais sur une chaise longue du jardin. Son souffle lent me vrillait les oreilles et il dégageait une odeur fade et vieille comme ces flacons anciens qui ont contenu des parfums d’autrefois.

Il était chic type, je crois. Le deuxième jour il m’a refilé un sac qu’il a puisé difficilement dans sa poche. L’attention me bottait. Parfois il me souriait, avec les châsses seulement, car il avait les muscles faciaux paralysés. C’était coton pour la bouffe. Fallait lui couper sa tortore menue et il mettait une éternité à mastéguer. Mais avec sa pomme j’avais toutes les patiences et je me sentais maternel en diable.

A part ça je bouquinais les livres policiers qu’Emma ligotait à longueur de journée. Elle passait ses journées à ça. Baumann lui en apportait des tapées, chaque soir. Une vraie chaudière à bouquins, cette bergère ! Le grand frisson elle aimait ça ! Les douze coups de minuit coïncidant avec l’arrivée du tueur, c’était sa grosse pâture ! Et le crime en vase clos ne devait plus avoir de secrets pour elle.

Moi j’avais qu’à puiser dans le tas. Il en traînait dans tous les coins de la baraque, jusque sur les pelouses. La grosse débauche quoi !

Robbie, lui, pas du tout intellectuel, « bricolait » et faisait la tambouille. Fallait qu’il ait des moyens, Baumann, pour entretenir des inutiles comme nous.

Il partait le matin, assez tôt, et rentrait en fin de journée, comme un brave industriel qui se rend à son burlingue et qui veut se foutre au vert, son turbin fini.

Je finissais par ne plus me demander si tout cela durerait encore longtemps. Je ne me posais pas de questions. Je vivais l’aventure sans me casser le bol parce que ce présent-là valait tous les futurs envisageables. Je pouvais guère demander mieux à la vie avec mon curriculum.

Pas folingue, je me disais que ce temps mort reposait un peu mon casier.

Je crois qu’une dizaine de jours ont passé dans ce climat lénifiant. Et puis un soir, Baumann a appelé Robbie qui lavait la vaisselle. Moi j’essuyais, toujours la fine gâche, vous pouvez voir.

— Nous partons tous les deux demain matin, pour deux jours, a déclaré le patron.

Robbie a semblé surpris.

— Rien que nous deux ? a-t-il fait.

— Ça te déplaît ?

— Non…

— Alors, à demain, six heures…

Je les ai entendus se barrer, depuis ma chambre. C’est le ronron du moteur qui m’a tiré du sommeil. J’ai bondi à la croisée. Baumann tenait le volant, Robbie, toujours en pull roulé, lui ouvrait le portail.

Quand le bahut a été dehors, il a repoussé les vantaux de fer. Son regard a couru sur la façade de la maison, à ma recherche, car il avait senti que j’étais là, à mater le départ. Nos yeux se sont rencontrés. Il a fait un geste obscène à mon intention avant de disparaître…

A huit heures, Emma est sortie de sa chambre, drapée dans un peignoir arachnéen. On aurait dit qu’elle était sous cellophane comme un cigare de luxe et j’apercevais en transparence son slip blanc et son soutien-niflards. Comme réveil chantant, ça se posait là.

Tous ces jours, depuis l’incident de la chambre, elle avait feint de m’ignorer, mais ce matin-là, ses yeux retrouvaient leur éclat salace. Elle avait les lèvres humides et elle sentait encore le lit.

Je me disais que, dans cette tenue, elle ne devait pas avoir de pistolanche sur elle. Je l’avais belle pour lui faire une prise japonaise.

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