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Frédéric Dard: Un tueur

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Frédéric Dard Un tueur
  • Название:
    Un tueur
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    1971
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Un tueur: краткое содержание, описание и аннотация

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Un tueur raconte à la première personne du singulier l'épopée sanglante d'un criminel sans envergure devenu tueur. Un tueur élégant comme on n'en fait plus, ne succombant à rien si ce n'est au charme vénéneux des femmes et qui, les yeux voilés de rouge et la mort dans la peau, finit par attendrir sa proie à commencer par nous, lecteurs. Kaput, c'est l'odyssée de ce tueur vers la pente fatale du crime. C'est aussi une pièce majeure sur le chemin de Frédéric Dard vers la reconnaissance littéraire et populaire qui est la sienne aujourd'hui. Qualifiés de « mémoires du désespoir » par son auteur à l'époque de leur publication dans les années 1950, les textes originaux des Kaput sont désormais réunis dans ce livre sous le titre .

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— Sois poli, gars !

Il a haussé les épaules et s’est barré sans insister.

Dix minutes plus tard il est revenu. Moi j’étais allongé sur le pucier, les pognes derrière la tête, à bigler une fente qui décrivait un motif bizarre au plaftard.

Robbie était chargé de choses multiples.

— Tiens, mon pote, a-t-il murmuré : de quoi te déguiser en prince charmant, profites-en. Et puis voici une limace et un costard, ils doivent t’aller si j’ai le coup d’œil. Avec ça, tu vas faire des ravages !

Il a ri, un peu méchamment et s’est cassé.

J’ai donné un tour de clé à la lourde et je me suis foutu à loilpé. Mes vieilles fringues, en tas par terre, me semblaient minables. Elles étaient déjà dans le style lamentable au moment de mon arrestation et le séjour au greffe de la prison ne les avait pas remises à neuf !

Je me suis lavé « en grand » comme disait ma vioque quand j’étais chiare. Puis je me suis rasé. Il était pas aimable, Robbie, mais faut avouer qu’il pensait à tout. Il m’avait cloqué un peigne et une boutanche d’eau de lavande. Probable que mon odeur n’était pas des plus joyce ! J’avais besoin de Purodor de toutes les urgences.

Frais comme une tranche d’ananas au kirsch j’étais, après le briquage. Luisant, odoriférant, calamistré et beau gosse. La glace piquée du lavabo me restituait la frime que j’aimais. A nouveau, ça se voyait que j’avais vingt-deux piges et que j’étais chouïa. Une vraie gravure de pin-up boy. Les femmes et les mignons allaient marcher à reculons en me voyant ! La chemise était un peu trop grande d’encolure. Fallait la garder col ouvert et le futal du costar tombait un peu bas, mais en le remontant à l’extrême, ça pouvait convenir. Ce costard me bottait. Il était gris, discret, avec une rayure à deux branches rose pâle. J’avais vraiment l’air de quelqu’un. Et de quelqu’un de bien, je vous l’annonce.

Ces préparatifs m’avaient distrait ; mais une fois remis à neuf, je mesurai tout l’insolite de mon aventure. Ces mecs rencontrés sur la route et qui trouvaient normal d’héberger un truand dans une bâtisse presque à l’abandon, gardée par une sorte de dur, c’était assez imprévu, admettez ?

A mon âge, on ne se casse pas le chou longtemps. Le merveilleux, on s’y habitue plus vite qu’à des godasses trop courtes.

Ça faisait pas si longtemps, après tout, que je ne croyais plus au père Noël…

Un dernier regard satisfait à la glace et je suis sorti dans le couloir. J’ai descendu l’escadrin. Au premier, je me suis trouvé nez à nez avec la gonzesse. Elle avait changé de fringues elle aussi. Maintenant elle portait un futal violet et un pull vert acide. Ça lui allait du tonnerre et ça mettait son avant-scène en relief. Le regard allait droit dessus comme une mouche sur une tartine de confiture. Et fallait s’enfoncer presto la main dans les fouilles pour ne pas palper cette matière première.

Je me suis aperçu qu’elle me regardait avec d’autres yeux, la souris. Avec un intérêt des plus vifs.

— Mais c’est un gamin ! a-t-elle murmuré.

Je lui ai souri.

— Rafraîchi, je présente mieux, hein ?

— Je croyais que vous aviez quarante ans… Quel âge avez-vous ?

— Vingt-deux !

— Et vous étiez en prison pourquoi ?

— Une distraction : en achetant un paquet de Lucky dans un tabac j’avais emporté par inadvertance le contenu du tiroir-caisse !

Elle a ri.

Ça lui allait bien, aussi bien que le pull et que le falzar. Je me suis dit que ça faisait un bout de temps que je n’avais pas tenu une déesse sous moi. Et à la façon salingue dont elle me gloutonnait, fallait pas être le médium Yerma pour comprendre qu’elle pensait de même !

CHAPITRE III

Y a des gens que vous situez d’un regard dans l’échelle sociale. Ainsi, le couple qui m’avait sauvé la mise avait été catalogué vite fait dans mon esprit. Lui, je le voyais toubib à Passy, ou bien architecte ; oui, plutôt architecte. Et elle, sans hésiter une paire de secondes, je la classais d’emblée parmi les nanas qui se font coiffer chez Carita, qui ont un boxer inscrit au boxer-club et qui se font bourrer l’après-midi dans une auberge rustique du Vésinet ou de Marly-le-Roi…

Fallait que je révise mon jugement car il s’avérait fallacieux. Mes hôtes, sous leurs dehors sérieux, devaient maquiller des choses pas très catholiques. J’aurais donné six mois sur ce qui me restait à tirer pour savoir quoi. Mais je mettais un point d’honneur à la boucler hermétique et à jouer au petit gars détaché qui en a vu d’autres et qui se laisse pas étonner facilement.

Je suis descendu au rez-de-chaussée. Une porte était ouverte sur une grande pièce meublée avec de l’ancien. Je me suis affalé dans un fauteuil et j’ai posé les pieds sur une table d’acajou.

J’allais m’assoupir, assommé par les émotions de cette rude matinée lorsque le gars aux cheveux gris est entré.

Il a froncé les sourcils en me voyant ainsi installé.

— Tenez-vous correctement, je vous prie, a-t-il murmuré…

J’avais une vache envie de l’envoyer rebondir, mais il me fixait d’un œil si mauvais que j’ai obéi malgré moi.

Il a repoussé la porte et s’est avancé. Je le regardais approcher et je me demandais comment j’avais pu me gourer aussi lourdement sur son compte. Il n’avait rien du bon petit bourgeois lorsqu’on le reluquait d’un peu près. Fallait détailler sa mâchoire carrée, aiguë, ses pommettes saillantes, ses lèvres minces et son regard intense pour piger à qui on avait affaire. Ce mec, croyez-moi, c’était quelqu’un, et quelqu’un de pas ordinaire…

— Il paraît que vous vous appelez Kaput ? a-t-il fait en souriant.

— Il paraît, ai-je dit, soucieux de garder une contenance honorable.

— C’est un reliquat de vos jeux d’enfant, a-t-il assuré. Vous deviez aimer jouer au gangster, tout petit, non ? Kaput ! Ça sonne bien…

Il a allumé une cigarette et a soufflé un long nuage odorant. Ça me donnait envie de lui arracher sa pipe et de téter en vitesse. L’herbe à Nicot me manquait rudement. Il l’a compris et m’a proposé son étui. A mon tour j’ai balancé du nuage dans la carrée. La vie était belle après tout. Quelque chose me disait que, grâce à cet homme, j’étais sorti de l’auberge pour de bon. S’il m’avait sauvé la mise, c’était pas pour me laisser choir aussitôt après. Sûrement qu’il avait des visées sur ma pomme. J’espérais pourtant que son aide serait dans mes prix…

Il y a eu un long silence, assez gênant pour moi. Lui s’était planté devant la fenêtre ouverte. Il regardait en rêvassant les arbres touffus où les piafs menaient un vrai chabanais, genre compagnons de la chanson. Il semblait m’avoir oublié…

Soudain il a fait volte-face.

— Vous avez dit à ma femme que vous aviez cambriolé un bureau de tabac ?

J’ai haussé les épaules.

— Cambriolé… Enfin j’ai tapé dans la caisse… J’avais faim, on peut pas crever alors qu’il y a du pognon à portée de la main, faut être logique, hein ?

— Que faisiez-vous avant ?

— Les beaux jours d’un vieil oncle qui m’avait recueilli… Une espèce de vieux fumier, radin, mauvais… Le frangin à maman. Quand ma mère est canée, il m’a pris chez lui pour me faire bosser. Je travaillais dans une usine de produits chimiques, avec des crouilles… Une belle saloperie : pas les crouilles, les produits chimiques ! Au bout d’un mois on commence à choper des coliques de plomb, au bout de deux on crache rouge… Si on insiste, on se retrouve en sana quand ce n’est pas au Père-Lachaise… J’ai plaqué l’oncle, l’usine… Je me suis défendu, ici, là et ailleurs, si vous voyez ce que je veux dire.

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