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Frédéric Dard: Le tueur en pantoufles

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Frédéric Dard Le tueur en pantoufles

Le tueur en pantoufles: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il ne connaissait pas la musique. Par ailleurs, comme il n'était ni trompettiste dans un jazz nègre, ni pédéraste, ni vedette de music-hall, ni américain, il ne pouvait espérer se lancer dans la littérature avec quelque chance de réussite. » F. Dard Dans un petit pavillon confortable de la banlieue parisienne, Jango, personnage débonnaire entouré de sa mère et de son fils Zizi, un gamin farceur, mène une vie bien pépère. Il possède un poisson rouge dans un bocal, un lapin apprivoisé. Il jouit de l'estime de son voisinage, la boulangère lui fait les yeux doux. Tout est banal et tranquille. À un détail près : Jango est tueur à gages… Il s'est constitué une bonne clientèle ; et avec une seringue, une piqûre, hop ! Il fait ensuite disparaitre les cadavres dans une cuve d'acide. Aucune trace, les clients sont contents. Mais un événement insolite vient bouleverser cette belle organisation : l'utilisation d'une rosette de la Légion d'honneur prélevée sur le veston de la dernière victime, un colonel… Ce roman, dédié à Raymond Rouleau qui avais mis en scène la pièce adaptée par Frédéric Dard du roman de Georges Simenon La Neige était sale, fut écrit aux Mureaux, dans la banlieue parisienne en 1951 et fut édité chez un obscur éditeur, S.E.P. Il ne fut ni diffusé ni distribué. Peu d'exemplaires ont circulé. Il parut ensuite en feuilleton dans une revue humoristique. Néanmoins, le public fut toujours privé de cette œuvre attachante qui, au-delà de ta trame, ajoutée aux personnages totalement extravagants, annonce le délire burlesque des futurs San-Antonio.

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Frederic Dard

Le tueur en pantoufles

A Raymond ROULEAU,

avec mon admiration et mon amitié.

F. D.

CHAPITRE PREMIER

Il se produisit un bruit inaccoutumé.

Bonne-maman sortit de sa chambre et s'approcha de la balustrade surplombant la vaste pièce qui servait de laboratoire à Jango.

Jango se tenait debout devant le corps d'un vieillard à moustaches blanches. Le visage du mort et celui de Jango reflétaient la même surprise.

— Tu as des ennuis ? demanda bonne-maman à son fils.

— Je n'y comprends rien, dit Jango, il n'est pas mort tout de suite.

— Ça vient peut-être de la dose…

— Je ne pense pas.

Il continuait d'examiner le cadavre, lorsque Zizi entra par la porte du jardin. Le gamin tenait un lapin par les oreilles.

— Ne prends jamais un lapin par les oreilles, conseilla Jango, tu lui fais mal.

— Mais puisqu'elles sont longues, objecta Zizi.

Jango eut un haussement d'épaules agacé :

— Ça ne veut rien dire. Même chez les lapins, les oreilles ne servent qu'à entendre.

Zizi posa le lapin sur le plancher. L'animal s'accroupit, les flancs agités par la frayeur, les oreilles baissées.

— Cette idée de sortir ce lapin de sa cage à tout propos, grommela bonne-maman.

Zizi, qui n'avait pas encore aperçu sa grand-mère, leva les yeux vers la galerie. Il tendit un sourire malicieux à la vieille femme dont le visage s'éclaira.

L'incident du lapin avait distrait Jango de ses préoccupations.

— Veux-tu que je te dise, m'man ? Pour moi, les réactions des types sont différentes.

Bonne-maman hocha la tête en signe de doute :

— Pourtant… un vieillard a moins de résistance, dit-elle.

Elle mettait dans cette remarque un peu de coquetterie à cause de son âge, mais Jango était trop soucieux pour y prêter attention.

— Un vieillard est plus faible, je ne dis pas, concéda-t-il, seulement celui-ci est un ancien colonel… Un colonel, m'man, c'est un type qui se donne de l'exercice toute sa vie, ne l'oublions pas. Et bien nourri… faut voir !

Bonne-maman descendit l'escalier et s'approcha du cadavre. Elle se sentait envahie par une sorte de respect confortable.

— Un colonel…, murmura-t-elle.

— En retraite, précisa Jango.

Zizi s'approcha à son tour du cadavre et questionna :

— Qu'est-ce que c'est, un colonel ?

— Un officier supérieur, dit Jango. Un type qui commande un régiment…

Les renseignements qu'il donnait faisaient naître en lui un orgueil dont il ne pouvait préciser la cause.

— Pourquoi qu'il n'est pas en uniforme ? demanda Zizi.

Sans attendre la réponse, le gamin s'agenouilla devant le corps du vieillard et entreprit de lui ôter sa rosette de la Légion d'honneur.

— Ne touche pas à ça ! intima bonne-maman. Il y a des choses qu'on ne plaisante pas avec… Tu comprendras plus tard.

Elle quêta du regard une approbation de son fils. Jango ne jugea pas opportun de renchérir et la vieille femme en conçut quelque humeur.

— C'était un homme très bien, fit-elle au bout d'un silence ; regardez-moi ces traits fins, ces cheveux blancs et cette moustache soignée… Il me rappelle un président de la République que j'avais en photo sur un Almanach Vermot … Je ne sais plus lequel ; tu as une idée de qui je veux dire, Jango ?

— Non, grogna Jango. Ce qui me tracasse, vois-tu, m'man, c'est pourquoi il n'est pas mort comme les autres. Pourtant, y a pas, je m'y suis pris comme d'habitude… Mine de rien, je suis passé derrière lui et je lui ai enfoncé ma seringue dans le cou. Ordinairement, ils tombent le nez en avant, sur la table. Eh bien, lui, m'man, il s'est levé tout droit et il m'a fixé d'une drôle de façon. Tiens, regarde ses yeux, on voit encore…

Bonne-maman contempla les prunelles éteintes. L'expression stupéfaite du mort s'évaporait. Il commençait à ressembler à un mort de bon aloi. Ses narines se pinçaient et son teint, déjà plombé par un cancer au foie, s'enrichissait de coloris intéressants. Bonne-maman ne décela rien de suspect sur la physionomie du défunt, non plus que dans son attitude.

— Il ne faut pas te tracasser, dit-elle de sa voix la plus rassurante. Un colonel, Jango, ça n'a pas l'habitude de mourir comme n'importe qui.

Ce raisonnement, s'il ne convainquit pas Jango, eut du moins l'avantage d'apaiser son anxiété.

— Il s'est levé tout droit, insista-t-il. Et il m'a regardé comme s'il n'arrivait pas à comprendre ce qui se passait. Moi non plus, je n'y comprenais rien…

Au ton de Jango, bonne-maman comprit qu'il venait d'accepter l'événement. Elle en fut rassurée.

Pendant cette conversation, Zizi, sous prétexte de jouer avec son lapin, avait réussi à ramper jusqu'au colonel et à lui ravir sa rosette. Il la regardait dans sa main, surpris qu'elle n'eût pas plus de consistance. Jango découvrit le vol et se fâcha :

— Ce gosse a de mauvais instincts, déclarat-il sombrement.

Bonne-maman hésita à prendre la défense du gamin, mais elle s'aperçut que l'absence de la décoration laissait voir un rond de moisissure au revers du veston de drap noir. Cette pastille verdâtre lui parut une mutilation qui accroissait l'importance du délit commis par son petit-fils.

— Zizi, dit-elle, je t'ai déjà expliqué qu'on ne doit pas plaisanter avec ces choses-là.

Zizi, qui était fort embarrassé par le minuscule nœud de ruban auquel il ne parvenait pas à trouver une utilisation valable, fut tout aise de s'en séparer. Il le déposa sur la table où chacun l'oublia.

— Et maintenant, ordonna Jango, tu vas aller me chercher le diable.

Zizi sortit en courant.

— C'est un bon petit, remarqua bonne-maman.

Jango fronça les sourcils. Il voyait dans ces louanges un reproche très défini au sujet de sa sévérité précédente.

— Je ne te dis pas le contraire. Seulement, question d'éducation, je serai toujours intraitable. Il est à un âge, poursuivit Jango qui tenait à étaler ses convictions pédagogiques, où l'autorité paternelle a le plus d'importance. Regarde-moi, m'man ; tu crois que si notre pauvre papa ne m'avait pas secoué les plumes quand il le fallait, je serais aujourd'hui un homme sérieux et bien équilibré ?

— Évidemment, consentit bonne-maman, tout émue, en jouant du bout de son soulier avec la main du cadavre.

Elle enveloppa Jango d'un regard moite.

— C'est vrai, tu es un homme bien. Tiens, la boulangère me le disait l'autre jour… Tu m'attendais devant son magasin et, tout en coupant mes baguettes par le milieu, elle te regardait à travers la vitre. A un moment, elle m'a fait comme ça : « Vous avez de la chance d'avoir un fils pareil… Un garçon qui vous dorlote… Et pour l'intelligence, il faut voir… Hier, il discutait avec mon mari, je ne me rappelle plus quoi, mais ce qu'il disait était tellement bien que les autres clients faisaient semblant de ne pas trouver tout de suite leur porte-monnaie pour pouvoir écouter. »

Jango rougit. Depuis quelque temps, la boulangère une brune appétissante le convoitait. Ce qui empourprait le front de Jango, ce n'était pas tant la fringale d'amour de la commerçante que la candeur de bonne-maman.

Le retour de Zizi poussant le diable fut un heureux dérivatif. Jango amena le chariot à deux roues tout contre le corps du colonel. Il lui releva les jambes et engagea l'avant du diable sous le postérieur de l'officier. Après quoi, il saisit le cadavre par la cravate et le tira à lui afin de le charger sur le véhicule. Le corps du colonel était d'un maniement facile.

— Ouvre la porte ! ordonna Jango à son fils.

L'étrange convoi s'achemina, à travers le jardinet clos de murs, vers un appentis habillé de lierre. Bonne-maman, qui marchait devant, soutint le diable pour faciliter son entrée dans la cabane, car il y avait une marche à gravir. Le corps fut déposé au pied d'une cuve formée par un important tronçon de chaudière. Jango prit le colonel aux épaules, bonne-maman le prit par les pieds et, avec beaucoup de peine, ils le hissèrent au bord de la cuve. Le corps, ployé en deux, demeura en équilibre sur la paroi du récipient : la tête et les bras à l'intérieur, les jambes pendant à l'extérieur, tandis que les maigres fesses du vieillard pointaient comme une bosse de chameau.

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