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Karine Giébel: Chiens de sang

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Karine Giébel Chiens de sang
  • Название:
    Chiens de sang
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    2008
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2265087668
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Chiens de sang: краткое содержание, описание и аннотация

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Courir, toujours plus vite. Plus loin. Fuir la mort qui plane au-dessus d’eux ; oiseau de proie aux ailes gigantesques dont l’ombre les dévore déjà. Diane a choisi la fuite. D’instinct. Elle sait qu’ils sont derrière. Juste derrière. Avance minime, infime. Comme son espérance de vie, désormais. Pourtant, elle marche. Pourtant, elle veut vivre. Rémy avance. Avec le poids de la peur qui comprime son coeur. Le poids de la fatigue, comme un boulet enchaîné à ses jambes. Il devrait être ailleurs, en ce moment même. En compagnie de sa femme et de sa fille. Mais non, il est là, errant dans ces bois inhospitaliers, avec ces inconnus qui fuient comme lui. Il est devenu une proie. Rien qu’une proie. Il n’existe plus. Déjà mort. Alors, pourquoi a-t-il aussi peur ? Le monde est ainsi fait, qui ne changera jamais. Les chasseurs d’un côté, les proies de l’autre. Karine Giébel Chiens de sang Biographie d'auteur

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Les képis lui ont fait signer sa déposition, lui ont assuré qu'ils mèneraient l'enquête puis l'ont envoyé à l'hôpital de Blois, en le mettant tout de même en garde à vue.

Un sans-papiers. Là, ils détenaient la preuve, formelle.

Un sans-papiers venu se jeter dans la gueule du loup.

L'hosto… Quatre jours en observation ; quatre jours pour récupérer ; quatre jours à essayer de dormir sous l'effet des calmants.

Mais les calmants n'empêchent pas les cauchemars.

Ceux qui passent en boucle, sans attendre la nuit. Et se déchaînent, durant son sommeil.

Dans sa chambre aseptisée, la peur était à son chevet. A chaque instant, il craignait de le voir entrer.

Lui, le Lord.

Déguisé en médecin, un couteau à la main. Prêt à le saigner comme un animal. A l'égorger comme un gibier. Jusqu'à la fin de sa vie, il ne sera plus qu'un gibier. Une proie.

Ces cauchemars où il fuyait sans cesse, poursuivi par un danger invisible, par le hurlement des chiens. Où il courait, encore et encore. Où il chutait, ne trouvait plus la force de se relever. Voyait les ombres démoniaques l'encercler pour l'achever…

Il ouvrait les yeux, avec la certitude que la horde était dans la chambre.

Là, juste autour du lit.

A l'hôpital, puis au centre de rétention, il a continué à raconter son histoire.

Partout, à tout le monde. Tout le temps. Sans relâche. En français, en anglais.

Ce témoignage, unique ; celui du seul rescapé.

Mais à qui ? Aux autres sans-papiers qui le prenaient pour un fou ? Ou qui, dans le meilleur des cas, lui répondaient qu'ils étaient bien impuissants.

Aux flics de garde, qui ne l'écoutaient même pas, lui conseillaient de se taire. Peu importe, il racontait. Parce qu'il faut que les gens sachent. Qu'une telle horreur existe.

Même si, pour le moment, personne ne semble y croire…

Alors, Sarhaan ne s'arrêtera pas là.

Il continuera à raconter, encore et encore. À hurler, s'il le faut. A écrire. À se battre, ou plutôt se débattre face aux oreilles devenues sourdes.

Il trouvera bien quelqu'un, au Mali, pour l'écouter, pour agir. Un Français membre d'une ONG, un journaliste, un toubib.

Il n'abandonnera pas, ne laissera pas le feu s'éteindre.

À la mémoire des martyrs.

Ses amis.

Alors que l'avion prend de l'altitude, il songe à Salimata. Qui doit être morte d'inquiétude de ne plus avoir de ses nouvelles. De ne pas savoir où il se trouve. Et qui ne peut même pas, faute d'un visa en règle, entreprendre la moindre démarche pour tenter de le retrouver.

Il se dit qu'il lui téléphonera ou lui écrira, une fois arrivé à Bamako. Pour lui raconter l'effroyable calvaire qu'il vient d'endurer.

Puis, il se ravise. Garder un contact avec elle, ce serait la mettre en danger.

Il sait que le Lord le poursuivra jusqu'en Afrique, jusqu'au bout du monde, jusqu'en Enfer.

Il sait que la traque ne fait que commencer.

Adieu, Salimata…

*

Le Lord sirote son café sur la terrasse couverte. Il écoute, admire cet hiver qui s'annonce un peu rude.

Bientôt, il repartira en chasse.

Aujourd'hui, un cerf sera sa cible ; un mâle magnifique repéré la veille.

Les chasses à l'homme, c'est terminé. Ici, en France. Déjà il songe à s'expatrier, à exporter son savoir-faire.

Car ici, c'est devenu trop dangereux.

Il a dû appeler à la rescousse ses appuis les plus haut placés pour s'extirper en finesse de ce mauvais pas. Delalande lui a filé un coup de main. À eux deux, ils ont rameuté les types les plus influents de ce pays.

Le témoignage d'un sans-papiers malien contre celui d'un richissime propriétaire terrien, ça ne vaut pas grand-chose. Même si les gendarmes de base auraient bien voulu mettre leur nez dans ses affaires.

Mais non, il ne sera plus harcelé. C'est déjà une histoire ancienne. Les képis sont muselés, persuadés en douceur qu'il s'agit là d'une fable abracadabrante. Qu'ils ont en face un homme au-dessus de tout soupçon. Un ami des puissants de cet État, irréprochable.

Intouchable.

Il faut juste qu'il trouve le moyen de bâillonner cet homme, celui qui a réussi l'exploit de lui échapper. Cet homme qu'il admire…

Si seulement il avait gardé le silence, s'était contenté de jouir du bonheur d'être en vie.

Le Lord paiera le prix qu'il faut pour s'en débarrasser, c'est juste une question de jours ou de semaines désormais.

Une nouvelle traque commence…

*

Roland Margon lit le journal, attablé au café, juste en face de son officine.

Un petit ballon de blanc posé devant lui.

Un vent frais dégringole des monts cévenols, le ciel est d'un bleu pur. Incroyablement pur.

Le quotidien régional fait une fois de plus la une avec le fait divers ayant ensanglanté la semaine. La mort tragique d'une photographe, retrouvée lundi dernier, étranglée sur le bas-côté d'une route déserte. Même modus operandi que pour l'assassinat de la petite Julie sauf que la victime a reçu une balle dans le bras avant d'être assassinée. Ce qui n'avance guère les gendarmes qui continuent à chercher l'arme en question. Sans se douter qu'elle gît au fond d'une ancienne mine… Toujours aucune piste pour retrouver le serial killer . Certains journaux ont même osé titrer : Retour de la bête en Gévaudan… !

Roland sourit, tout en caressant le museau de Katia. Quels cons, ces journalistes ! Le Gévaudan, c'est à une centaine de kilomètres d'ici. Mais ça frappe les esprits, c'est certain…

Margon aimerait bien la rencontrer, la bête du Gévaudan !

Celui qui, par deux fois et sans le savoir, lui a sauvé la mise. En le débarrassant de Julie, d'abord, puis de Diane, ensuite. Oui, il aimerait connaître ce dingue pour le remercier.

Mais, ignorant son identité, il remercie simplement sa bonne étoile.

Demain matin, il fermera boutique pour se rendre à l'enterrement. La moindre des choses.

Il a commandé une magnifique gerbe de fleurs qui ornera le cercueil.

Celui de Séverin Granet.

Qui s'est suicidé d'une décharge de chevrotine en pleine tête, le lendemain de la découverte du cadavre de Diane.

Personne n'a compris son geste désespéré. Il n'a laissé aucune explication, aucune lettre.

Margon non plus, ne comprend pas vraiment. A la rigueur, il aurait pu concevoir que la peur de la taule pousse Séverin à cette extrémité ; pendant les quarante-huit heures où ils n'ont pas su à quoi s'en tenir, où ils craignaient de voir débarquer à chaque instant les gendarmes chez eux…

Quarante-huit heures d'angoisse.

Quarante-huit heures d'un insoutenable doute. Parlera, parlera pas…

Et puis, il y a eu la délivrance, en ce lundi matin. Lorsque la nouvelle s'est propagée de village en village, à la vitesse de l'éclair.

La photographe est morte. Assassinée.

Soulagement.

Oui, Roland aurait pu comprendre que Granet succombe à cette intolérable attente. Mais s'exploser la cervelle le lendemain de la découverte du cadavre…

Il finit son verre, adresse un signe amical au patron. Puis, d'un pas lent, il rejoint sa pharmacie.

Il n'a ni sang sur les mains, ni tache sur la conscience. Ce n'est pas lui qui l'a tuée.

Une nouvelle journée de travail commence, identique à toutes les autres.

Une journée sans histoires.

Un meurtrier dénué de remords ressemble à s'y méprendre à un innocent…

FIN
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