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Karine Giébel: Chiens de sang

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Karine Giébel Chiens de sang
  • Название:
    Chiens de sang
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Fleuve Noir
  • Жанр:
  • Год:
    2008
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2265087668
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Chiens de sang: краткое содержание, описание и аннотация

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Courir, toujours plus vite. Plus loin. Fuir la mort qui plane au-dessus d’eux ; oiseau de proie aux ailes gigantesques dont l’ombre les dévore déjà. Diane a choisi la fuite. D’instinct. Elle sait qu’ils sont derrière. Juste derrière. Avance minime, infime. Comme son espérance de vie, désormais. Pourtant, elle marche. Pourtant, elle veut vivre. Rémy avance. Avec le poids de la peur qui comprime son coeur. Le poids de la fatigue, comme un boulet enchaîné à ses jambes. Il devrait être ailleurs, en ce moment même. En compagnie de sa femme et de sa fille. Mais non, il est là, errant dans ces bois inhospitaliers, avec ces inconnus qui fuient comme lui. Il est devenu une proie. Rien qu’une proie. Il n’existe plus. Déjà mort. Alors, pourquoi a-t-il aussi peur ? Le monde est ainsi fait, qui ne changera jamais. Les chasseurs d’un côté, les proies de l’autre. Karine Giébel Chiens de sang Biographie d'auteur

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Diane marche, depuis le matin, avec toute la force dont la nature l'a dotée.

Elle a tout tenté, tout essayé.

N'a rien à se reprocher.

Ça n'enlève ni la peur ni l'injustice. Juste la culpabilité.

Clément, je ne te reverrai jamais. Tu ne sauras pas à quel point tu me manques.

Soudain, Séverin Granet s'arrête. Les autres l'imitent.

— Merde, murmure-t-il.

Une voiture blanche arrive en face ; elle est encore loin, cependant.

Le cœur de Diane s'emballe. Reprend vie à une vitesse hallucinante. Le véhicule disparaît dans un virage. Roland Margon attrape sa proie par le blouson, la jette dans les bras de Gilles.

— Va te planquer avec elle, vite !

— Mais…

— Ta gueule ! Monte dans les bois, magne-toi !

Gilles s'empare de la jeune femme, la force à quitter la piste pour aller se réfugier à l'abri des fourrés. Diane hurle. Au secours. A l'aide. Mais la voiture est trop éloignée, encore.

— Pourquoi on va pas avec eux ? s'étonne Séverin.

— Trop tard, il nous a vus, répond Margon.

— Mais il a vu la fille, tu crois ? demande Hugues d'une voix paniquée.

— Non… Juste un groupe de chasseurs… Soyez naturels, les gars… Il va nous passer un savon.

La voiture marquée du logo du Parc national arrive enfin à leur hauteur, s'immobilise. Le garde sort ; un mec d'une cinquantaine d'années qui a oublié son sourire au vestiaire.

— Bonjour, messieurs… Vous savez que vous n'avez pas le droit d'être ici avec vos armes… ? Vous êtes en zone protégée.

— Oui, on sait, réplique posément Margon. Mais on ne chasse pas ici…

Le garde se contente de sourire. Ben voyons !

— On chassait plus bas, bien en dessous de la Louve… Ma chienne s'est sauvée. On lui a cavalé après toute la journée ! Et on vient de la retrouver juste au-dessus, on redescendait…

Un peu plus haut, derrière un rideau végétal, Gilles bâillonne Diane et essaie de la tenir en respect. Mais elle se débat violemment.

Gilles, c'est un costaud, même s'il semble chétif à côté de Margon. Il a plaqué sa prisonnière face contre terre, s'est mis à califourchon sur son dos, a collé sa main sale sur sa bouche.

Elle étouffe, le visage dans le sol humide, cette main répugnante contre ses lèvres.

Elle voudrait crier, alerter le type d'en bas. Cet homme en uniforme, qui représente l'ordre, la civilisation, la justice.

Sa dernière chance de rester en vie.

En bas, justement, le garde passe à l'offensive. Cette histoire de clébard fugueur ne le satisfait guère. Toutes les excuses sont bonnes pour venir braconner là où il y a le plus de gibier ! Il demande aux chasseurs leur pièce d'identité et leur permis.

Hugues a une attaque soudaine de tremblements, Margon le calme d'une œillade assassine.

Séverin, qui connaît un peu l'agent du Parc, tente d'arranger la situation.

— Écoutez, monsieur Madret, je comprends que notre présence ici vous dérange, mais je vous assure que nous voulions juste retrouver Katia… C'est une bonne chienne, parfaitement dressée ! Elle vaut de l'or… C'est pas dans nos habitudes de braconner, vous le savez, non ?

— Ouais, marmonne le fonctionnaire en leur rendant leurs papiers.

— Vous voyez bien qu'on n'a pas de gibier sur nous ! ajoute Margon.

— O.K… Vous vous dirigez immédiatement vers la zone périphérique, c'est compris ?

— C'est ce qu'on était en train de faire !…

Quinze mètres plus haut, Diane ne cesse de gigoter.

Gilles lui maintient les bras dans le dos, elle souffre le martyre. Soudain, son pied dérape, il perd l'équilibre. Sa main glisse, Diane lui mord un doigt, en y mettant ce qui lui reste de vigueur. Elle sent ses crocs s'enfoncer férocement dans la chair ennemie. Goût de sang.

Gilles laisse échapper un cri, au moment où le garde remet le contact de son 4x4.

Diane parvient à libérer son bras gauche ; Junior reçoit son coude en pleine mâchoire. Il vacille, tombe.

Elle se relève, lui assène un coup de pied dans la tête, puis se met à hurler.

Au secours, à l'aide !

Elle voit la voiture blanche s'éloigner.

Au secours, à l'aide !

Trente secondes trop tard.

Le type roule vitres fermées, il reste sourd.

Mais pas aveugle.

Les trois autres demeurent figés au milieu du sentier, encore dans le champ de vision du garde qui, sans doute, les observe dans son rétroviseur. Partir en courant serait pour le moins suspect.

Diane prend la tangente. Elle monte à travers bois, laissant Gilles un peu sonné.

Elle a pensé à voler son fusil. Ça la ralentit…

Les autres s'élancent à sa poursuite.

L'histoire recommence.

Sauf que son avance est moindre ; sauf qu'elle puise dans ses ultimes forces.

Il lui en reste. Pourtant, elle croyait être au bout… L'histoire recommence.

Sauf que Diane est armée. Et que la route n'est plus très loin…

L'histoire recommence, sauf qu'elle approche forcément de la fin.

Chapitre 18

Sarhaan est né en dernier.

Le dernier à être sorti du ventre fatigué de sa mère qui avait déjà donné la vie à trois autres enfants. Trois filles.

Sa mère, il ne l'a pas connue longtemps. Elle est morte alors qu'il n'avait que six ans. Mais son père a pris une nouvelle épouse, plus jeune. Et Sarhaan a vu naître deux demi-frères.

Il a grandi dans la région de Kayes, sur les rives du fleuve Sénégal.

Un jour, son paternel a vendu quelques bêtes et lui a confié ses maigres économies en lui expliquant qu'il fallait partir, qu'il était temps de tenter l'aventure.

Ça signifiait quitter le Mali pour aller gagner de l'argent en Occident. Pour devenir un homme. Pour rester digne.

Sarhaan n'avait que vingt et un ans mais s'était préparé à cette idée. Comme la plupart des jeunes Maliens, il rêvait de la société de consommation.

Aller au fast-food, s'acheter des Nike.

Il ne connaissait l'Europe qu'à travers des films ou de la télévision. Autant dire qu'il n'en connaissait rien.

Mais il convoitait simplement ce qu'il n'avait pas.

Quoi de plus tentant que ce qu'on ne possède pas ?

Il avait souvent entendu des hommes raconter que là-bas, c'était facile. Que là-bas, c'était le paradis.

Ils mentaient. Pour cacher les souffrances endurée s leurs misérables conditions de vie. Leurs échecs ou désenchantements.

Mais ça, Sarhaan l'ignorait.

De toute façon, il fallait bien gagner suffisamment d'argent pour nourrir ses parents prenant de l'âge. Ses sœurs s'étaient mariées, avaient quitté leur famille ; ses demi-frères étaient encore trop jeunes pour partir ou travailler.

En Afrique, le fils doit nourrir le père. Il ne doit pas représenter trop longtemps une charge pour ses parents. Sous peine de voir le déshonneur s'abattre sur lui.

Sarhaan a choisi la voie du désert. Moins risquée, d'après ses renseignements, que celle de l'Océan. Le voyage a été long, périlleux, semé d'embûches. Il s'est arrêté au Maroc, y est resté six mois pour gagner un peu d'argent et engraisser un passeur.

Enfin, il a atteint la France, débordant d'angoisse, d'enthousiasme, d'illusions.

Mais son ivresse n'a pas duré longtemps ; trois mois à peine après son arrivée, il est tombé sur un contrôle policier. Charter, direction Bamako, la capitale de son cher pays…

Une ville inconnue. Pourtant, hors de question de retourner au village natal ; d'affronter la honte.

Celle d'avoir échoué, d'être un incapable.

Un déshonneur qui aurait éclaboussé toute la famille.

Une insoutenable humiliation.

Alors, il a survécu tant bien que mal au sein de l'immense capitale grouillante de vie et de tumulte.

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