Karine Giébel - De force

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De force: краткое содержание, описание и аннотация

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Le temps de l'impunité est révolu. Le temps des souffrances est venu. Elle ne m'aimait pas.
Pourtant, je suis la aujourd'hui.
Debout face au cercueil premier prix sur lequel j'ai pose une couronne de fleurs commandée sur internet.
Car moi, j'ai voulu l'aimer.
De toutes mes forces. De force.
Lorsque j'arrive devant la porte de mon ancienne chambre, ma main hésite a tourner la poignée. Je respire longuement avant d'entrer.
En allumant la lumière, je reste bouche bée.
Pièce vide, tout a disparu.
Il ne reste qu'un tabouret au centre de la pièce.
Sur le tabouret, une enveloppe.
Sur l'enveloppe, mon prénom écrit en lettres capitales.
Deux feuilles, écrites il y a trois mois.
Son testament, ses dernières volontés.
Je voulais savoir.
Maintenant, je sais.
Et ma douleur n'a plus aucune limite.
La haine.
Voila l'héritage qu'elle me laisse.

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C’était un 11 janvier, rappelle-toi , lit-il à voix basse.

Luc remet le message dans l’enveloppe et la rend au chirurgien, ainsi qu’il se débarrasserait de quelque chose d’encombrant. Puis, Reynier restant silencieux, il engage l’inévitable discussion.

— Ça signifie quoi pour vous, cette date ?

Armand passe une main sur son visage, comme s’il était épuisé.

Peut-être l’est-il, après cette interminable journée.

— Absolument rien, prétend-il.

— Rien d’important ne s’est passé dans votre vie un 11 janvier ? creuse Luc.

— Pas que je me souvienne.

— Ça a peut-être un rapport avec la clinique ? L’un de vos patients serait-il mort un 11 janvier ?

— Mais comment voulez-vous que je le sache ? s’écrie Reynier.

Il réalise que l’appartement d’Amanda est tout à côté et qu’elle a sans doute les fenêtres ouvertes. En suivant son regard, Luc comprend ce qui le préoccupe.

— Ne vous en faites pas, Amanda est toujours chez vous… Elle doit vous attendre, je suppose.

— Vous croyez vraiment que je me souviens du décès de chacun de mes patients ? reprend le chirurgien.

— Non, bien sûr… Mais il va falloir vérifier.

— C’est impossible ! Si j’avais un nom, je pourrais faire une recherche dans les dossiers. Mais il n’y a même pas l’année, comment voulez-vous que je fasse ?

— Je comprends, dit Luc. Et cette date pourrait-elle avoir un rapport avec Maud ?

Armand soupire.

— Aucune idée… Je ne vois rien qui se soit passé la concernant un 11 janvier.

— Il faudrait peut-être lui poser la question ?

Reynier le fusille du regard.

— Vous êtes fou, ou quoi ? Je ne veux pas que Maud soit au courant de ce message, vous m’entendez ?

En signe de reddition, Luc lève les mains devant lui.

— Vous n’avez pas intérêt à lui parler de ça, c’est clair ?

— Très clair, monsieur.

Reynier se met debout et marche de long en large sur la petite terrasse.

— Ce taré se trompe de personne, c’est pas possible !

— Bien sûr que non, monsieur Reynier.

— Et pourquoi l’enveloppe vous était-elle adressée ?

— Sans doute pour me montrer qu’il sait que je suis ici et que ça ne lui fait pas peur… Il me défie, en quelque sorte.

— Manquait plus que ça ! Putain de merde…

— Écoutez, monsieur, je vous propose de prendre quelques jours pour réfléchir à cette date. Elle a forcément un lien avec vous.

— Vous avez raison… ça doit être un patient qui est mort à la clinique. Je vais tenter de faire une recherche, mais ça va prendre un temps fou !

— C’est important, l’encourage Luc. Très important…

— OK… Je mets quelqu’un dessus dès demain.

Reynier place l’enveloppe dans la poche intérieure de sa veste.

— Bonne nuit, Luc.

— Bonne nuit, monsieur.

17

C’était un 11 janvier, rappelle-toi…

Reynier relit une nouvelle fois le message avant de le placer au fond du coffre-fort de son bureau, dans l’enveloppe où se trouvent déjà les précédentes menaces.

Il a l’impression que l’oxygène se raréfie autour de lui. Que son univers se resserre, tel un étau géant qui tenterait de broyer sa vie.

Malgré l’heure tardive, sa femme et sa fille l’attendent pour dîner près de la piscine. Mais il ne se sent pas la force de les rejoindre…

Il va pourtant bien falloir y aller. Jouer le jeu. Mentir, faire comme si c’était un soir comme les autres.

Faire comme s’il n’avait pas les pieds au bord d’un précipice.

Alors, Armand s’approche de ses chers masques africains. Il les regarde, l’un après l’autre. Certains ont été achetés en Afrique, d’autres proviennent de galeries spécialisées. Ils expriment tous quelque chose de différent et d’unique. Le calme, la sérénité, la peur ou l’effroi. Ils symbolisent les dieux, incarnent une certaine vision de la beauté féminine ou masculine.

Guerriers, sorciers, animaux…

Reynier en choisit un. Un qu’il affectionne particulièrement. Un Kran, qui protégeait le village contre les mauvais esprits. Veillait sur les femmes et les enfants. Il le prend dans ses mains, le contemple longuement.

Qui se cache sous ce masque effrayant ?

Reynier le repose avec mille précautions et se décide enfin à rejoindre sa vie.

Tant qu’il en a encore une…

* * *

Il est minuit et Luc est toujours assis sur sa terrasse, plongé dans la lecture d’un livre commencée quelques jours plus tôt.

Il fait encore si chaud qu’il rêve de piquer une tête dans la piscine. Mais Reynier n’apprécierait pas, c’est évident.

Luc pose le bouquin et s’étire. N’ayant pas sommeil, il décide de faire le tour du parc, histoire de se dégourdir les jambes. Et si le chirurgien l’observe, il sera satisfait qu’il fasse une ronde.

Le jeune homme récupère son arme puis descend jusqu’au portail et remonte ensuite le long du mur d’enceinte. Alors qu’il s’apprête à rentrer chez lui, il croise Amanda qui rejoint également ses appartements.

— Qu’est-ce que tu fais dehors à cette heure-là ? s’étonne-t-elle.

— Je faisais une ronde.

— Ah… Évidemment.

— Et toi ? Ils t’ont libérée, ça y est ?

— Oui, ça y est, ils ont terminé leur repas…

— Comment était l’ambiance ? interroge Luc.

— Bof… M. Reynier n’avait pas l’air dans son assiette. Maud non plus, d’ailleurs. Ça se comprend, remarque. Avec ce qui s’est passé ces derniers temps !

— C’est sûr.

— Tu as sommeil ? demande la gouvernante.

— Pas vraiment.

— Alors je t’invite à boire un dernier verre chez moi ! J’ai du Get et de la glace, ça te tente ?

Face à l’hésitation du jeune homme, elle insiste :

— Allez, tu peux boire un verre, non ? Juste un verre, pas plus…

— OK, accepte-t-il en souriant.

En entrant chez elle, il est surpris de la température qui règne à l’intérieur.

— Eh oui ! Mon appart est mieux que le tien. Il est plus grand, mieux équipé et… climatisé !

Luc hausse les épaules.

— Le mien me convient très bien.

Pendant qu’elle sort les verres, la bouteille, la glace et quelques friandises salées, Luc jette un œil à la pièce.

— C’est toi qui as décoré ?

— Oui… enfin, j’ai juste mis deux ou trois photos sur les murs et quelques objets sur les étagères. Histoire de me sentir un peu chez moi.

Luc s’intéresse à deux petites figurines colorées qui flottent dans un vase rectangulaire rempli d’eau.

— Ils sont bizarres, tes poissons rouges ! dit-il.

— Ce sont des marionnettes d’eau, explique Amanda. C’est de l’artisanat vietnamien.

— C’est original et pas besoin de les nourrir, en plus !

— Ça sert à faire des spectacles…

— Tu les as achetées au Vietnam ?

— Je n’ai jamais mis les pieds au Vietnam…

Continuant son inspection, Luc remarque un petit cadre en laiton, finement ciselé, posé sur un semainier. Il le prend pour voir de plus près la photo qu’il protège de manière si délicate.

— C’est qui ?

Comme il n’obtient pas de réponse, il se retourne. Amanda le considère avec un embarras évident.

— Ma mère, dit-elle enfin.

— Elle est belle.

Était , corrige la gouvernante.

Luc repose précipitamment le cadre.

— Pardon, dit-il.

— Viens t’asseoir.

Il prend place sur le petit canapé et elle s’installe à côté de lui. Tout à côté.

— Elle est morte il y a quelque temps et je n’ai jamais connu mon père, résume-t-elle en remplissant les verres de glace pilée.

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