Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— J’ai dit, on enlève tout…

Ils terminèrent l’effeuillage qui n’avait rien de sexy. Surtout du côté de Portier.

— Qu’ils sont mignons ! ricana Marianne. Alors, ça fait quel effet de se foutre à poil devant quelqu’un ? C’est humiliant, pas vrai ? Bon, pour le moment, vous êtes à égalité… Ça va être dur de vous départager.

Elle se planta face à Portier.

— Évidemment, toi, tu as un lourd handicap… À cause de ce que tu m’as infligé dans le cachot.

Puis elle se tourna vers Solange.

— Toi, tu m’as fait souffrir pendant un an, c’est guère mieux… Les coups de matraque, les semaines de mitard, les fouilles au corps… Non, vraiment, je ne sais lequel choisir…

Portier tenta sa chance.

— Je… J’avais trop bu… Mes copains m’ont entraîné trop loin… Moi, je voulais pas ! Je ne sais pas ce qui m’a pris !

Il était pitoyable. Marianne le regardait en souriant. Il transpirait la peur par chaque pore de la peau.

— Je te demande pardon ! Je n’aurais jamais dû…

— Non, coupa Marianne. T’aurais jamais dû. Manque de bol, le pardon, j’l’ai oublié en taule…

— Ne me tue pas ! Elle, elle t’a fait bien plus mal que moi !

Marianne écarquilla les yeux. Il était encore pire qu’elle ne l’aurait imaginé.

— C’est de sa faute si Daniel a été écroué ! C’est elle qu’il faut tuer !

Solange toisait son collègue avec rage et répugnance.

— Espèce de salaud ! Tu me dégoûtes ! Tu ne comprends donc rien ? On va y passer tous les deux ! T’as qu’à te traîner à ses pieds, pendant que tu y es !

La Marquise tenait ses promesses.

— T’as raison, murmura Marianne. Ce type est vraiment écœurant. Mais tu as tort sur un point, je tiens toujours parole. Un seul de vous deux mourra… À vrai dire, pour le moment, c’est Portier qui l’emporte. Tu vas voir, dans quelques secondes, il va ramper devant moi.

— Eh bien moi, je préfère crever !

Marianne l’admira un instant. Puis elle passa de nouveau au gradé.

— Tu vois, Portier, Solange a plus de cran que toi…

Il ne répondit pas. Il suait de plus en plus. Marianne retourna sur le canapé.

— Vous êtes tellement pourris tous les deux que je ne sais lequel choisir…

Elle s’amusa alors à pointer son arme sur l’un, puis sur l’autre.

— Plouf, plouf…

Ils avaient les yeux exorbités. Pourtant, Marianne avait déjà choisi. Comment leur rendre toute cette douleur. Le monstre n’était jamais à court d’idées quand il souffrait.

— On va jouer à un petit jeu, tous les trois ! annonça-t-elle en se remettant debout.

Elle arracha le fil du téléphone, ligota les poignets de Solange dans son dos.

— Je suis sûre que tu aimes ce genre de jeu… Tu dois y jouer souvent avec tes clients, pas vrai ?

Portier s’attendait à subir le même sort, mais Marianne lui laissa les mains libres. Elle attrapa Solange par un bras, la força à s’allonger sur la table. Elle lui planta le canon du Glock dans la gorge.

— Amène-toi, gros lard…

Portier s’approcha, les deux mains en guise de cache-sexe. Grotesque. Au bord de la crise cardiaque.

— Occupe-toi d’elle, ordonna Marianne. Fais-lui ce que tu m’as fait dans le cachot…

Solange ferma les yeux.

— Mais… Mais…, bégaya Portier.

— Quoi ? Elle te plaît pas la Marquise ? Eh bien, faudra faire avec ! Tu veux mourir, Portier ?

— Non !

— Alors occupe-toi d’elle !

Solange se débattit. Marianne appuya sur l’arme jusqu’à l’empêcher de respirer.

— Dépêche toi, Portier ! Elle s’impatiente…

— Non ! gémit Solange.

Première supplique. Marianne ressentit un frisson divin dans l’échine. Mais le gradé hésitait encore.

— C’est toi ou elle. Choisis, Portier… Rappelle-toi, j’en tuerai un sur deux… !

Il cessa d’hésiter. Après tout, qu’avait-il à perdre ? Il écarta les jambes de la Marquise, reçut un coup de pied en pleine tête. Se fit plus brutal.

— Ouais, vas-y mon gros ! s’écria Marianne. Pas de quartier ! Et empêche-la de réveiller tout l’immeuble… Parce que si les flics débarquent, là, je vous tue tous les deux !

Portier eut beaucoup de mal à immobiliser Solange qui refusait de subir l’outrage. Elle lui envoyait des coups de pied désespérés. Marianne lui murmura quelques mots à l’oreille.

— Reste tranquille, Marquise. Tu vas voir, ça fait horriblement mal mais on survit…

Portier bâillonna Solange avec sa main droite. Très coopératif.

Marianne recula un peu pour profiter du spectacle. De cette vengeance sur laquelle elle avait si souvent fantasmé. Elle savait que Portier n’y parviendrait pas. La peur le rendait impuissant. Mais l’important était que la Marquise y croie, elle. Marianne regardait son visage. Ne regardait que ça. Le reste ne l’intéressait pas. La peur et la souffrance dans ses yeux. De quoi revivre la sienne une dernière fois.

Elle laissa Portier s’acharner quelques minutes. Puis décida d’écourter le supplice. Finalement, ça faisait trop mal. Assister à ça, c’était intolérable. Alors, Marianne imita le geste de Daniel. Portier sentit le silencieux se coller à l’arrière de son crâne. Il s’immobilisa.

— Bouge pas… Tu te souviens, dans le cachot ? Daniel n’a pas tiré… Parce que c’était un mec bien, Daniel…

Portier s’était pétrifié. Pourtant, Solange aurait tant désiré qu’il s’éloignât.

— Daniel était un mec bien. Moi, je ne suis qu’une criminelle… De la pire espèce. Mais je ne méritais pas ça…

Elle tourna la tête, appuya sur la gâchette. Portier s’effondra sur la Marquise qui poussa un épouvantable cri. Marianne resta figée un instant.

Oui, elle avait choisi. Mais c’est Solange qui subirait le pire.

Solange, éclaboussée par le sang et les morceaux de chair. Sur la figure, le cou, les épaules. Ça continuait à couler, sur sa poitrine. Solange, qui avait vu la balle ressortir par le front de son agresseur. Ce crâne qui avait explosé en face de ses yeux. Solange, qui s’étouffait, tentait désespérément de se débarrasser du monstrueux cadavre qui l’écrasait. Solange qui versait des larmes d’effroi.

Marianne récupéra un gros rouleau de scotch repéré sur une étagère. Elle ligota le couple de suppliciés à la table.

La Marquise avait des sortes de hoquets nerveux, à présent. Incapable de parler, les yeux gonflés de terreur. Elle secouait la tête pour essayer d’évacuer la souillure immonde de son visage.

— Je ne veux plus que tu fasses du mal à une détenue, chuchota Marianne dans son oreille.

— Je le ferai plus ! jura la Marquise entre deux sanglots. Enlève-le ! Enlève-le, je t’en supplie !

— Je sais que tu ne le feras plus… Parce que tu vas rester des heures et des heures avec ce gros porc allongé sur toi… Avec lui entre tes jambes…

Marianne lui colla un bout de scotch sur la bouche.

— Tu vas avoir le temps de réfléchir… Une nuit entière pour expier tes fautes. Peut-être même des jours, qui sait… Je suis certaine que tu ne m’oublieras pas. Ni moi, ni Daniel. Ni toutes celles que tu as torturées… Il va devenir aussi glacé que la mort… Il va se raidir lentement, tout contre toi…

Les yeux de Solange suppliaient. En vain.

— Mais tu vois, j’ai tenu parole… Je t’ai laissé la vie.

Elle passa dans la salle de bains. Signa son forfait sur le grand miroir, à l’aide d’un rouge à lèvres.

Pour Daniel, pour tous ceux qui ont souffert en prison, deux bourreaux en moins à la MA de S

Marianne de Gréville. Numéro d’écrou 3150 .

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