Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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Tuer Marianne, ce n’était pas pire que tuer Clarisse. Sauf que maintenant, ils savaient qu’ils avaient été bernés, qu’ils avaient massacré des innocents. Sauf que maintenant, ils savaient vraiment pour qui ils travaillaient. Sauf que c’était Marianne. Et que Marianne, ce n’était pas une inconnue.

Marianne, ils l’aimaient. Ils ne l’avaient jamais autant aimée qu’en cet instant.

— C’est moi qui la tuerai, murmura soudain Franck. Je ne vous obligerai pas à…

— Je serai avec toi, assura Laurent.

— Mais… Comment je vais pouvoir l’emmener à la gare et… lui tirer dessus… J’y arriverai jamais…

Il ne parvenait même plus à pleurer.

Ils tournèrent brusquement la tête. Marianne était là. Elle avait dû entendre ses dernières paroles, sans doute. Elle s’avança un peu. Ils la regardaient, surpris. Son visage était si calme. On aurait dit un ange.

Un ange qui serrait la mort dans sa main gauche. Philippe n’eut pas le temps d’avoir peur. La lame se bloqua sous son menton. Un couteau de cuisine qui lui parut énorme. Elle dévisagea Laurent.

— Je t’avais dit qu’on ne m’entend jamais arriver…

Philippe avait un bras tordu dans le dos, une froideur mortelle sur la carotide.

— File-moi ton arme ! ordonna Marianne.

— Non, répondit Franck.

Elle appuya un peu, le sang commença à couler, le jeune lieutenant poussa un cri d’effroi.

— Tu veux un mort de plus ? Je ne me laisserai pas emmener à l’abattoir comme un animal, Franck… Envoie ton flingue. Ou je l’égorge. C’est ça que tu veux ?

Il la dévisageait. Tant de détermination dans sa voix, comme dans ses yeux.

— Le flingue, Franck !

— Marianne… Je peux pas… Je ne peux pas te laisser partir !

— Si tu es aussi bon que tu le prétends, tu me retrouveras. Peut-être… Tu auras ta chance, j’aurai la mienne.

Elle enfonça encore un peu la lame, Philippe manqua de s’évanouir dans ses bras. Il suppliait son chef du regard. Le col de son polo était déjà écarlate.

Franck prit l’arme dans son holster, la posa doucement sur le sol. De son pied, il la fit glisser jusqu’à Marianne. Elle poussa Philippe en avant, ramassa le revolver. En priant pour qu’il soit chargé. Mais vu qu’aucun d’eux ne bronchait, elle jugea que c’était le cas.

— OK, maintenant, les clefs de la bagnole…

Laurent les récupéra dans sa poche et les lui lança. Philippe comprimait la plaie pour éviter de mourir.

— Le fric, maintenant ! Celui du proc’… Je l’ai bien gagné, non ?

— Il est dans ma chambre.

— Ligote tes copains, d’abord. Ensuite, on ira le chercher tous les deux.

Le commissaire récupéra deux paires de menottes dans l’entrée. Marianne s’était placée dans un angle de la pièce pour surveiller les gestes de chacun. Pour les tenir en respect.

— Au radiateur, précisa-t-elle. Méthode de flic !

Philippe et Laurent furent attachés à chaque extrémité du chauffage en fonte. Le lieutenant eut le droit de garder une main libre pour continuer à faire pression sur la blessure.

— Allez, on y va. Passe devant, je te suis…

Franck monta l’escalier avec le canon du revolver braqué entre ses omoplates. Il ouvrit l’armoire, en sortit un sac plastique dont il vida le contenu sur le lit.

— Y a trois mille euros, dit-il.

— Je veux le Glock aussi…

Il composa la combinaison du coffre.

— Recule.

Il ne bougea pas.

— Déconne pas Franck ! Si t’es mort, tu pourras plus rien pour ta gosse.

Il consentit quelques pas en arrière. Elle récupéra le pistolet, vérifia qu’il était chargé et le fourra dans le sac avec les billets. Elle lui adressa un signe, il la précéda dans l’escalier. Constata qu’elle avait déjà préparé son sac de sport, posé dans l’entrée. Ils n’avaient rien vu, rien entendu.

Il rejoignit ses amis dans le salon. Marianne le fixait étrangement.

— T’as peur, pas vrai, Franck ? Je pourrais te tuer, là. Vous tuer tous les trois… Maintenant que j’ai le flingue, le fric, les clefs de la bagnole. Maintenant que je sais quel sort m’attend…

Il serra les mâchoires. Regretta soudain d’avoir mis Laurine en péril pour cette fille. Mais que pouvait-elle faire d’autre, à part essayer de sauver sa peau ? À sa place, il aurait agi pareillement. Sauf qu’il aurait déjà tiré, sans doute.

— Donne-moi une autre paire de menottes. Et assieds-toi près du billard.

Il ne tentait rien. Se montrait incroyablement docile. Vrai qu’une fois mort, il ne pourrait plus sauver Laurine.

Elle passa derrière lui, menotta ses poignets. Elle lança les clefs au milieu de la table de salle à manger, avec les autres.

— Vous ferez le tri… Si vous arrivez un jour à vous détacher. Moi, je dois y aller, maintenant…

Elle s’approcha à nouveau du commissaire. Posa son 357 sur le tapis vert du billard.

— Vaut mieux pas qu’ils trouvent ton arme sur moi, Franck… Si jamais je me fais serrer, tu serais dans la merde, pas vrai ? Remarque, t’es déjà dans la merde, jusqu’au cou…

Elle rangea le Glock à sa ceinture. S’accroupit devant lui.

— Laisse-moi un temps d’avance. Et puis pars en chasse…

Il écarquilla les yeux.

— Si tu me retrouves à temps et si tu tires le premier, tu sauveras ta fille.

Elle l’embrassa, il ferma les yeux.

— Un bon conseil : une chasse à l’affût, c’est souvent plus efficace qu’une longue poursuite… Bonne chance, Franck.

Marianne avait roulé vite. Fatiguée par les kilomètres. Effrayée, seule dans ce monde hostile. Mais elle atteignait son but. Premier arrêt de son dernier voyage. Retour au point de départ. Là où tout avait commencé.

Elle ralentit lorsque la voiture longea les enceintes de la maison d’arrêt de S. La première fois qu’elle les voyait de l’extérieur. Impression bizarre. Comme si elle n’était pas à sa place. Du mauvais côté des barbelés. Elle consulta l’horloge de la Laguna ; vingt et une heures trente.

Elle continua son chemin, les miradors s’évanouirent lentement dans ses rétroviseurs. Elle ne savait pas précisément où ça se trouvait. Juste que ce n’était pas très loin de la prison. Une résidence qui s’appelait les Mûriers. Elle l’avait entendue en parler, une fois. Et sa mémoire ne lui faisait jamais défaut. Elle demanda à un passant, un vieux monsieur qui promenait son chien. À droite, à gauche, tout droit et ça y est !

— Merci, monsieur…

Suivant cet itinéraire, elle découvrit rapidement la résidence en question. Elle abandonna la voiture dans la rue, escalada le portail électrique. Il fallait maintenant trouver le bon bâtiment. Elle essaya le A, passa au B ; toujours rien. Le C, peut-être. Elle commençait à douter lorsqu’elle lut son nom sur l’interphone. Un grand sourire irradia son visage. Elle sonna. Attendit, en vain. Sortie, probablement. Et si elle rentre à quatre heures du mat’ ? Pas grave, j’ai tout mon temps. Enfin, presque.

Marianne se planqua dans le parking, bien à l’abri de la pénombre. Elle se montra patiente. Elle songeait à Franck. J’ai fait le bon choix. La douceur de la nuit le lui murmurait à l’oreille. Elle pensa ensuite à Daniel. Réveilla lentement le monstre. Une fois encore. Pour son dernier repas.

À vingt-deux heures trente, une voiture se gara à dix mètres de l’ombre à l’affût. Marianne retenait sa respiration. Lorsque la silhouette familière se détacha de l’obscurité, son cœur accéléra. Je te retrouve, enfin…

Elle se faufila derrière elle, avec la discrétion d’un Sioux. Au moment où la porte s’ouvrait, elle l’attrapa par le cou, lui luxa un bras dans le dos, sa prise préférée. Enfonça le silencieux dans sa gorge.

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