Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

Здесь есть возможность читать онлайн «Karine Giébel - Meurtres pour rédemption» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2010, ISBN: 2010, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Meurtres pour rédemption»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

Meurtres pour rédemption — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Meurtres pour rédemption», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Marianne, arrête…

— Regarde-moi ! rugit-elle.

Les émeraudes se plièrent aux ordres. Elle y lut tant de souffrance qu’elle vacilla.

— Inutile de me mentir, Franck. Ils t’ont demandé de me tuer. Je le sais.

— Marianne, je… Je te jure que… que je vais trouver une solution…

— Les enfoirés ! vociféra Laurent.

— Que s’est-il passé, exactement ? demanda Philippe.

Il avait envie de tout leur raconter. Mais alors, Marianne perdrait tout espoir.

— Ils ont peur qu’elle se fasse arrêter, même plus tard… Et qu’elle aille tout raconter.

— Et toi, comment t’as réagi ?

— J’ai refusé, bien sûr…

Marianne leur tournait le dos, appuyée à la fenêtre. Sa vue commençait à se brouiller. Même si ce j’ai refusé, bien sûr , lui avait filé un drôle de pincement au ventre.

— Et alors ? Il t’a menacé ? poursuivit Philippe.

— Oui, avoua Franck. Mais je tiendrai bon…

Marianne fit volte-face.

— Ils t’ont menacé de quoi ? demanda-t-elle sèchement.

— De ruiner ma carrière. Mais ce n’est pas grave… Je… Je…

Il avait tant de mal. Et Marianne semblait lire à l’intérieur de lui, c’était intolérable.

— On va trouver une solution, ajouta-t-il. Je voudrais que tu nous laisses, Marianne… Que tu remontes dans ta chambre.

— T’es en train de parler de ma mort et tu veux que je remonte dans ma chambre, comme si j’étais une gamine ? Tu comptes te débarrasser de moi aussi facilement ?!

Elle avait les poings serrés. Les lèvres tremblantes. Le souffle court.

— Marianne, je t’assure que ça n’arrivera pas…

Il fit quelques pas. Elle fonça droit sur lui, l’empoigna par les épaules.

— Arrête de mentir ! Ils t’ont menacé de bien pire que ça ! T’es mort de trouille, Franck ! J’ai toujours su voir la peur sur le visage des gens…

Il la repoussa, un peu brutalement. Essaya de s’éloigner. Mais elle refusait de le laisser réfléchir. De lui laisser le temps de fabriquer un joli mensonge.

— Tu vas me dire la vérité, Franck ! C’est de ma vie qu’il s’agit, putain ! J’ai le droit de savoir !

Elle l’agrippa à nouveau.

— Tu vas me tuer, Franck ?

Il tenta d’articuler un non qui resta coincé au fond de sa gorge.

— Tu vas me tuer ? répéta-t-elle. Ils ont trouvé une solution pour t’y obliger, pas vrai ?

— Mais non ! prétendit-il enfin.

Elle le secoua violemment.

— Arrête de me mentir !

Cette fois, il l’envoya valdinguer contre le mur. Trouva appui sur le rebord de la fenêtre. Elle continua à le harceler, de loin. Avec des sanglots dans la voix.

— Et tu comptes me tuer quand ? Ce soir ? Demain ?… Quand est-ce que je vais mourir ? Combien d’heures il me reste ? Combien de temps, Franck ?

Philippe se leva à son tour, un peu sonné.

— Franck… Dis-moi qu’on ne va pas faire ça…

Brusquement, ils devinèrent qu’il pleurait. Marianne comprit alors que tout était fini. Elle se laissa choir sur le canapé, ses jambes lui faisant soudain défaut.

— Ça sert à rien de me mentir, reprit-elle d’une voix faible. Ça m’effraie encore plus, tu sais… Je voudrais au moins que tu sois honnête avec moi… Que tu aies le courage de me dire ce qui m’attend.

Franck la regarda avec désespoir. Elle avait raison. Il lui devait au moins ça.

— Ils nous ont trompés depuis le début. Ils n’ont jamais eu l’intention de te rendre ta liberté… Et nous avons tué… trois innocents.

Philippe et Laurent encaissaient, coup après coup. Marianne semblait déjà morte. Franck continua de les assassiner. Il raconta. Les lettres, le film. Pourquoi ils exigeaient de voir mourir Marianne. Et comment.

Philippe fut obligé de se rasseoir. Pour ne pas tomber de trop haut. Laurent s’était figé dans une raideur stupéfiante. Franck leur redonna espoir un court instant, en évoquant les copies. Copies qu’il avait été contraint de rendre. Il parla enfin de Laurine, se remit à pleurer. Ils l’auraient torturée si…

— Maintenant, ils ont toutes les preuves… Et…

— Et ils ont gardée Laurine, c’est ça ? murmura Laurent.

— Ils la garderont tant que… tant que…

Inutile de préciser. Ils avaient tous compris. Franck sortit la photo de sa poche. Comme pour leur prouver qu’il ne mentait pas. Qu’il n’avait pas eu le choix. Marianne mit un moment à reprendre ses esprits. Elle observait son futur bourreau, en train de pleurer. Remarqua alors qu’il portait son arme.

Lui piquer, m’enfuir. Partir, maintenant. Fuir la mort. Elle s’approcha de lui.

— C’est qui, Laurine ? demanda-t-elle d’une voix glaciale.

Il n’eut pas la force de répondre. Laurent le fit à sa place.

— C’est sa fille.

Elle s’empara du cliché. Une gamine blonde aux yeux verts. Quelque chose clochait dans son visage… Puis Marianne déchira la photo avec rage avant de l’éparpiller en confettis sur le sol.

Elle s’était réfugiée dans sa chambre, au premier. Sur son lit. Elle laissait couler ses larmes. Seule.

Aucun des hommes n’était monté la réconforter. Personne n’osait l’affronter, sans doute. Ils n’étaient même pas venus fermer la porte à clef. Trahie. Condamnée. Dans le couloir de la mort. Au pied de l’échafaud.

Elle essayait de détester Franck. Pas si évident que ça. Lui qui souffrait autant qu’elle. À qui on avait arraché un morceau de chair. Qui s’était battu jusqu’au bout pour la sauver.

Elle ne connaissait pas le visage de ses jurés, cette fois. Imaginait juste des hommes en costard-cravate. Sans cœur. Sans âme. Des monstres, bien pires qu’elle. Qui voulaient sa mort pour remonter dans les sondages, pour combler le peuple. Des résultats.

Ces monstres, qui s’attaquaient à une enfant pour obliger son père à assassiner.

Mais moi, je ne vais pas me laisser faire ! Debout, Marianne ! Qu’est-ce que j’en ai à foutre, de sa fille ? Je ne veux pas mourir ! Je n’ai que vingt et un ans… Vingt et un ans…

Franck, c’est un ennemi. Un ennemi et rien d’autre ! Il a menacé Daniel, il s’en est pris à un innocent pour me forcer à tuer. Je vais trouver le moyen de m’échapper et le laisser dans sa merde ! Je vais pas mourir pour une gamine ! Une attardée en plus…

Elle pleura longtemps, jusqu’à ce que le soleil s’abîme à l’horizon. Elle nageait à contre-courant, luttait contre une force invisible. Elle cherchait un rocher, ou même un simple morceau de bois pour s’agripper. Pour éviter les rapides qui l’entraînaient vers la chute.

Puis, après des heures de lutte, elle s’échoua enfin sur une rive accueillante, loin des tumultes. Elle sécha ses larmes. Fin de la quête qui durait depuis trop d’années.

Elle venait de trouver ce qu’elle cherchait depuis si longtemps. Depuis toujours, peut-être. Et qui se cachait à l’endroit le plus accessible. Là, au fond d’elle-même.

Elle venait de comprendre. De trouver. La véritable Marianne.

Un étage plus bas, tout était silencieux. Laurent avait bien essayé de dénicher des solutions, mais à chaque fois, il était tombé dans une impasse. Il avait même suggéré d’enlever les gosses du conseiller ou du ministre, de procéder à un échange. Sauf qu’Hermann n’avait ni femme ni enfant. Et que Dumaine était gardé par une armée de flics surentraînés. Il n’avait pas trouvé la solution, finalement.

Tout simplement parce qu’il n’y en avait pas. Ou plutôt, il n’y en avait qu’une.

Marianne ou Laurine.

La question ne se posait même pas. Le choix, déjà fait.

Il avait pesté, ragé, insulté. Puis finalement, il s’était tu. Terrassé par l’évidence.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Meurtres pour rédemption»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Meurtres pour rédemption» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Meurtres pour rédemption»

Обсуждение, отзывы о книге «Meurtres pour rédemption» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x