Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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— Bonsoir Marquise… Comment ça va ?

Le corps se tétanisa contre le sien, moment de jouissance sans pareil.

— Tu m’offres un dernier verre chez toi ?

— Qui êtes-vous ?

— Tu ne reconnais pas ma voix ?

— De… Gréville…

— Bingo ! Mais c’est Gréville… Alors, on monte, chérie ? Quel étage ?

L’appartement était à l’image de sa propriétaire. Esthétique parfaite, ordre parfait. Aussi froid qu’une morgue.

— C’est sympa chez toi…

La Marquise avait lentement reculé jusqu’au mur.

— T’as pas l’air ravie de me revoir ! Je te dérange, peut-être ? Tu attendais un client ?

— Tu ferais mieux de t’en aller, de Gréville…

— Pourquoi ? Je sais pas où dormir… Je me suis dit que tu te ferais un plaisir de m’inviter !

Marianne lorgna par la fenêtre. Elle hésitait, soudain. Pourtant, elle avait rêvé de ce moment tant de fois… La voix de Solange lui fit tourner la tête.

— J’ai un peu d’argent, si tu veux. Prends tout. Il y a à manger dans le frigo et…

À manger ? Tu crois que je suis venue te faire la charité ou quoi ? Tu me prends pour une mendiante, c’est ça ?

— Mais je veux juste t’aider et…

M’aider ? Je suis venue pour te faire payer… Tout ce que tu m’as fait… À moi et aux autres filles… Et surtout, je suis venue venger la mort de Daniel.

— Daniel ? Mais il… s’est suicidé ! J’y suis pour rien, moi !

Pour rien ?! Et les photos que t’as données aux flics… ? Ton témoignage accablant… ?

— J’avais pas le choix ! Pas ma faute s’il n’a pas tenu le choc, merde !

Marianne s’approcha, la main crispée sur la crosse du pistolet. Le monstre avait faim. Une fringale terrifiante. Plus rien ne pouvait l’arrêter, désormais. Il n’avait jamais été aussi puissant. Dopé de souffrances, de chagrin, de haine. Il suffisait de battre en retraite devant lui. De le regarder faire.

— Je sais tout… Ce qu’il a subi en prison… Qu’il a été torturé par les matons… Que tu faisais partie de ses tortionnaires.

— Non ! J’ai pas participé à ça ! C’est Portier, pas moi ! C’est lui et sa bande ! Lui, Mestre et les autres… Moi, j’ai rien fait !

Prêcher le faux pour savoir le vrai. Facile, quand on a un calibre dans la main.

— Portier, hein ? Raconte… Ce qu’ils ont fait endurer à Daniel. Je veux les détails…

— Ils l’ont frappé…

— Et pas qu’une fois, pas vrai ?

— Non, pas qu’une fois… Tous les jours.

Marianne ferma les yeux. Chaleur dans ses entrailles. Couleur du sang devant les yeux. Elle était prête.

— Appelle-le… Portier, appelle-le. Dis-lui de venir ici. Invente ce que tu veux. T’as intérêt à ce qu’il se ramène au plus vite ! Sinon, c’est toi qui vas tout prendre… Et mets le haut-parleur, que je puisse vous entendre.

Solange feuilleta son répertoire, composa le numéro. Marianne constata avec régal que sa main tremblait.

— Et pas d’entourloupe, conseilla-t-elle en enfonçant le canon dans son dos. Sinon, boum ! Ta femme de ménage mettra une semaine à enlever tes restes incrustés dans le tapis…

Portier décrocha rapidement. Solange l’attira dans un piège parfait. Elle détenait des informations, des documents à lui montrer. Elle le prévenait d’un grand danger. Quelqu’un de la prison voulait sa peau. Voulait le trahir, dénoncer ses pratiques. Alors qu’elle, souhaitait l’aider. Portier n’hésita pas longtemps. Solange raccrocha.

— Tu as été géniale ! dit Marianne en s’affalant sur le canapé. Sers-moi donc un verre, j’ai soif…

— J’suis pas ton esclave !

Rébellion assez étonnante. Marianne caressa le Glock. Le regarda amoureusement.

— Tu peux pas imaginer les dégâts que ça cause ce genre de joujou… Quand j’ai explosé la cervelle du proc’, y en avait partout. J’ai soif, Marquise. Très soif…

Solange voulut se relever. Marianne se contenta d’empoigner son pistolet. La Marquise se résigna. Vingt minutes qu’elle était à genoux face au canapé, les mains sur la tête. Tandis que Marianne sirotait son troisième verre de Martini, confortablement installée dans le sofa. Elle avait même obtenu des cacahuètes.

— Je peux me relever ? J’ai envie de pisser…

— Pisse-toi dessus. Et ferme-la. Les chiennes ne parlent pas, rappelle-toi…

Marianne termina son verre. Puis elle se dégourdit les jambes. La tête lui tournait un peu. Elle inspecta les lieux d’un air distrait.

— Tu te souviens quand tu m’as forcée à nettoyer les douches ? À nettoyer mon propre sang ? J’ai jamais oublié. Jamais…

— Tu es dehors, maintenant.

— C’est bien ça ton problème, Marquise ! Je suis dehors, j’ai un flingue… Et tout plein de mauvais souvenirs…

Elle lui flanqua un coup de crosse en pleine figure. Solange s’affala sur le côté en gémissant de douleur.

— Ça, c’est pour les coups de matraque…

Solange se redressa, portant la main à son visage. Marianne allait lui asséner un nouveau coup. Mais la sonnette de l’interphone les fit sursauter toutes les deux.

— Va ouvrir à notre ami.

Elles entendirent l’ascenseur qui montait les cent quarante kilos de graisse. Solange avait laissé la porte entrouverte.

Portier frappa avant de s’aventurer dans l’appartement. Il aperçut d’abord Solange. Puis Marianne. Le flingue de Marianne. Et ses yeux, surtout. Il ouvrit la bouche. Recula d’un pas.

— Avance… Sinon, je te descends.

Les mains devant lui, il rejoignit les deux femmes dans le salon. Marianne referma la porte à clef.

— Quel plaisir de vous voir tous les deux réunis ! Quelle belle brochette de matons !

Portier dévisageait Solange avec un mélange de fureur et de terreur.

— J’avais tellement hâte de t’avoir en face de moi, espèce de gros fumier ! Tu peux pas t’imaginer comme ça me plaît de te voir faire dans ton froc.

— Écoutez…

— Ta gueule ! C’est toi qui vas m’écouter ! De toute ma vie, je n’ai aimé qu’un homme… Un seul… Il s’appelait Daniel Bachmann… Et il est mort. Vous deux, vous l’avez tué. Solange s’est chargée de le faire enfermer… Toi, de le torturer, de le pousser au suicide. Toi, tu m’as violée et tu as assassiné l’homme que j’aimais… Ça me fait deux bonnes raisons de te haïr ! Et quand je hais quelqu’un…

— Non, vous vous trompez ! Daniel s’est suicidé ! Je n’y suis pour rien !

— Il est mort par ta faute et par la faute de cette salope ! J’ai en face de moi deux assassins qui vont passer une nuit inoubliable…

Elle se mit à rire. Un rire effrayant.

— Vous êtes morts de trouille, pas vrai ? D’habitude, c’est vous qui torturez les gens… Eh bien, vous allez enfin pouvoir y goûter à votre tour ! Mais ne vous inquiétez pas : si vous êtes très obéissants, je vous laisserai la vie. Enfin, non… Excusez-moi, je me suis mal exprimée…

Elle jouait avec leurs nerfs avec une odieuse jubilation.

— Je laisserai la vie à l’un de vous deux… Celui qui se montrera le plus docile. Celui qui rampera le mieux… Les paris sont ouverts, m’sieur dame ! Qui sauvera sa peau ?

Marianne alluma la chaîne hi-fi. Choisit un CD. Du Wagner. Elle ne monta pas trop le son. Juste de quoi couvrir les cris, sans toutefois ameuter le voisinage.

— Vous ne trouvez pas qu’on crève de chaud, ici ?

Ils la fixaient avec une frayeur jouissive.

— À poil…

— Hein ? balbutia Solange.

— Virez vos fringues… Et vite.

Ils attaquèrent un strip-tease maladroit. S’arrêtèrent aux sous-vêtements.

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