Karine Giébel - Meurtres pour rédemption

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Meurtres pour rédemption: краткое содержание, описание и аннотация

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Vingt ans. Le bel âge ?
Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
« Ils ne m'ont laissé aucune chance (…) Mais j'existe encore (…) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat… Je ne leur ferai pas cette joie (…) » Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où… En taule, même l'inimaginable peut surgir.
Une porte s'ouvre…
« La liberté, Marianne,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? » Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?…

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Philippe, posé sur l’accoudoir du divan, souriait. Un peu béatement.

— J’l’ai sauvée, hein ? murmura-t-il.

— Oui, Philippe. Tu l’as sauvée…

Jeudi 14 juillet — 10 h 00

Ils étaient tous les trois dans la chambre. Trois anges gardiens autour de leur fragile miraculée.

Certes, les blessures ne saignaient plus. Certes, le cœur continuait de battre, sans relâche. Mais l’état de Marianne leur inspirait de plus en plus d’inquiétude. La fièvre avait grimpé jusqu’à atteindre des sommets. Elle était toujours dans un état comateux. Parfois, elle ouvrait les yeux. Mais ne semblait ni les voir, ni les entendre. Ils avaient réussi à lui administrer ses médicaments avec de l’eau sucrée. Prenaient son pouls toutes les dix minutes, sa température toutes les heures. Avec une nouvelle seringue d’atropine posée sur le chevet. Avec une charge d’angoisse au fond des yeux. Aucun d’eux n’avait pris de repos…

Laurent fuma une clope à la fenêtre. Chaleur étouffante, aujourd’hui. Pourtant, Marianne semblait avoir froid. Du moins, elle tremblait. Franck ajouta une deuxième couverture sur le lit.

— Tu la couvres trop, désapprouva Philippe. Tu vas faire monter la fièvre.

— Elle a froid… Elle frissonne…

Laurent appela à nouveau la chirurgienne. Il conversa avec elle cinq bonnes minutes puis délivra un compte-rendu assez synthétique à ses équipiers.

— Bon, la fièvre, c’est normal. Si ça monte trop et si ça dure, y a des risques de convulsions. Ça peut endommager le cerveau. Mais on peut lui filer de l’aspirine maintenant qu’elle n’a plus d’hémorragies… Elle a dit aussi qu’il ne fallait pas trop la couvrir.

— Ah ! Tu vois ! lança Philippe. Qu’est-ce que je disais ?

— C’est bon, grommela Franck en enlevant une couverture. C’est tout ?

— Ouais, c’est tout.

Ils lui firent avaler un sachet d’aspirine puis reprirent leur méditation silencieuse.

Marianne sortit bientôt de sa léthargie. Commença à gigoter dans tous les sens, à délirer. Séries de mots, entremêlés de gémissements, souvent incompréhensibles. Ils interceptèrent évidemment le prénom de Daniel au milieu de ce fatras verbal sans queue ni tête. Franck aurait aimé y discerner son propre prénom. Et lorsqu’il entendit Clarisse, il pâlit comme le jour. L’atmosphère devenait de plus en plus suffocante. La fenêtre ouverte n’y changeait rien.

— Tu crois qu’elle se réveille ? chuchota Philippe.

— Je crois qu’elle souffre, répondit Franck.

Brusquement, la voix de Marianne se fit plus claire. Les mains crispées sur les draps, elle versa quelques larmes brûlantes. Et appela. De toutes ses forces. Des cris poignants, des appels au secours vibrants de panique.

Adressés à la dernière personne à qui ils auraient pensé venant d’elle.

Maman .

*

Laurent et Philippe étaient partis acheter quelques bricoles au patelin voisin. Bon prétexte pour prendre un peu l’air. Échapper pendant une heure aux plaintes de Marianne dont la fièvre avait baissé mais qui continuait à délirer. Seul Franck restait là, fidèle vigie. Confortablement installé dans un fauteuil, tout près du lit. Il la couvait des yeux sans relâche, sans se lasser. Parce qu’il la trouvait jolie, même dans la douleur. Surtout dans la douleur. Mais ça, il n’aurait pu se l’avouer.

Il laissa son esprit vagabonder à sa guise. Allers-retours dans le passé…

… Leur première rencontre, au parloir, menottes aux poignets. Comme une grenade à fragmentation qui avait explosé dans son ventre. Un truc inouï.

Puis il songea au début de l’histoire…

… Une froide journée d’avril. Le 4, précisément. Il ne risquait pas d’oublier ce jour-là. Lorsque le conseiller Hermann l’avait appelé sur son portable.

C’est urgent, Franck. Il faut que je vous voie. Non, pas au bureau… un endroit discret… Oui, le square Delattre, parfait… Dans une heure .

Être contacté par le bras droit du ministre en personne, ça n’arrive pas tous les jours. Franck enfile son manteau, récupère sa voiture, quitte le bâtiment de la DST.

Que lui veut Hermann ? Lui confier une mission bien particulière ou lui demander seulement un conseil ? Ce n’est pas la première fois qu’il s’adresse à Franck pour une tâche délicate.

Il retrouve Hermann dans le square. Ils se serrent la main.

— Comment allez-vous, Franck ?

— Ça va, monsieur, je vous remercie…

— Non, c’est moi qui vous remercie d’avoir répondu si vite à mon appel.

Ils marchent, car il fait trop froid pour rester sans bouger. Hermann, un mec petit et gringalet. Mais qui en impose. À peine trente-huit ans, une carrure cérébrale, des incisives qui rayent le marbre du ministère. Un regard et un sourire francs. Un homme de l’ombre. Tout comme Franck. Mais un de ceux sans qui rien ne serait possible.

— Je suis envoyé par le ministre. Nous avons un problème, Franck… Un problème délicat.

Frisson dans les reins qui remonte doucement jusqu’à sa nuque. Ce n’est pas le froid. Dumaine a pensé à lui ! Le ministre en personne requiert son aide ! Shoot d’adrénaline.

— Que se passe-t-il ? interroge le commissaire.

— Un vaste réseau de prostitution enfantine vient d’être démantelé, dans les environs de D…

Franck enfonce ses mains au fond des poches de son manteau. Prostitution enfantine , deux mots qui ne vont vraiment pas ensemble.

— Il s’agit d’enfants, des filles en majorité, achetés dans des pays étrangers… En Roumanie, en Albanie… Et qui ont servi à alimenter un réseau de pédophilie en France. Pour le moment, les gosses ont été mis à l’abri et les maquerelles sous les verrous.

— J’en ai entendu parler, avoue Franck. Mais… excusez-moi, monsieur, je ne vois toujours pas en quoi cela me concerne ou concerne la DST ?

— J’y viens, Franck, j’y viens… Le problème, c’est que la liste des clients commence à s’étoffer. Avec les témoignages des enfants et surtout, les fichiers informatiques des souteneurs, leurs carnets d’adresses, leurs aveux, aussi… Parmi ces clients, on retrouve deux noms particulièrement gênants… Deux magistrats français. Une juge d’instruction et un procureur général.

Franck est surpris. Les magistrats, ça concerne plutôt le garde des Sceaux. Pas le ministre de l’Intérieur… Il joue nerveusement avec son trousseau de clefs dans sa poche, suspendu aux lèvres de son interlocuteur. Une volute translucide sort de sa bouche à chaque fois qu’il parle. Il fait de plus en plus froid. Pourtant, Franck en est presque à transpirer.

— Il s’agit du juge Forestier et du procureur Aubert. Tous deux travaillent au Tribunal de P.

— Il y a un lien entre eux ou… Je suppose que ce n’est pas un hasard si on les retrouve impliqués tous les deux dans ce… ?

— Ils sont amants… Disons, pour résumer, qu’Aubert aime bien se taper des gamines et que la juge aime bien le regarder faire.

— Il y a vraiment des tarés partout ! murmure Franck en triturant ses clefs.

Hermann allume une cigarette, en propose une au commissaire qui accepte.

— Oui, Franck. Il y a des tarés partout…

— Ce n’est pas encore remonté à la surface… Je me trompe ?

— Non, vous ne vous trompez pas… Comme vous le savez, certains ont déjà été identifiés et arrêtés. Mais lorsque les policiers ont découvert les noms de Forestier et d’Aubert, ils en ont référé à leur hiérarchie. Pour le moment, cela reste confidentiel… Vous imaginez le scandale si cela arrivait aux oreilles des médias ?

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